Sa ou talavou i nisi taimi

Aux années veules    
que le temps parsème    
le long de l'allée des arbres premiers.        
 
A la pointe des romances    
clichés paradisiaques élucubrés    
l'eau se fait de plomb blanc.        
 
Ma jupe est en dentelles    
la vie la soulève    
de ses lèvres sensuelles.        
 
Un bonheur de commisérations feintes    
étale vertueusement    
le déroulé des rubans gris de l'esprit.        
 
Il y aura du pain dans l'écuelle    
les chiens pourront venir    
comme irruption sauvage sur le chemin en balcon.        
 
Nous, les compagnons du lever de lune    
arborant les colifichets du très-bas    
sommes de glace à savoir trop savoir.        
 
Servir le monde    
d'un jus de courge sucrée    
amène le désir en ses détours.        
 
Pommade rêche     
à l'aube des portails hermétiques    
mène aux pièces closes abandonnées.              
 
Au carrefour    
juste un éclairage de circonstance    
au cirque les lumignons du matin.        
 
Manger la crosse des fougères    
errance rare sans forfaiture    
pe a mavae atu seta.        
 
N'être pas seule     
dans ce tunnel sombre du retour à la mère    
mon amour vertigo désopile.        
 
S’asseoir paisible    
aux scintillements voué    
le regard équinoxe.        
 
Murmures disjoints    
entre les sept rayons que la Victoire inflige    
au Grand Être immobile.        
 
Il est une foi tenace    
que les clichés découvrent    
aux cingles de l'oubli.        
 
Oh mes petites choses abandonnées    
ne retenez de moi    
que la suite à vivre.        
 
J'ai été jeune parfois.        
 
 
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Tuu se Tali

E le fa'asalalauina lau tuatusi imeli. Fa'ailogaina fanua mana'omia *

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