Son regard s'envole par delà la lisière sa voix de chèvrefeuille m'éveille caresse de ses tresses s'enflent au liant de l'ombre quelques lampées de brume.
Hölderlin revient sur ses pas d'une veste à grandes basques vêtu perruque plaquée en montant le perron les talons de ses bottines claquent sur la dalle.
Des mains se tendent sous l'ombre des charmes viennent les enfants de la ville gambadant s'esclaffant de banc en banc jusqu'au saut de l'ange.
Franche cavalcade de fer et de feu mêlés sous un ciel d'orage s'avance le sceptre des arrogances flegme apparent de notre séparation.
Échappés par la coursive reflétant les vasques endormies les farfadets de l'oublienjambent la clôture vaste espace en déclivité vers l'arbre mémoriel de nos joutes en jeunesse.
Le matin tout est dit de l'abécédaire des contritions aux remontrances désuètes en remontant la contre-allée nous toucherons à dame.
J'entrerai de façon unie vers elle par la voie des mots stadich la fleur de sel aux commissures en guérison d'amour.