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Plaisamment tendres À l'heure de la feuillée Les branches du frêne tombèrent Autour de l'arbre franc Tronc d'amour Pour des alouettes dérivantes Sur la planèze des souvenirs En raclant au passage Le fond des narses Que les géraniums en reconduction Fleurissent à foison. Que naissent et meurent Traces dorées sur les stèles Ces Êtres par le sang donné Au clair de lune Écartant d'un trait de lumière Les ombres de la douleur Aux doigts graciles De la femme aimée Descendue des hautes terres Parée de silence Par ces temps de déraison. Cinq demoiselles m'avaient tendu la main Pour le prix d'un ex-voto De seconde jeunesse Loin des listes préparées À la porosité précieuse Ouvrant par le devant Le ventre des enchantements Alouette belle comète À remercier mille fois Loin des siens Aurore en fête. 1098