Kategória Archívum: Avril 2021

Húsvéti húr

 
 
 Húsvéti húr   
 szemtelen nyergekbe kapaszkodva  
 liberális harapással.      
  
 túléltem   
 nyers és főtt között   
 mint a csirkeszárny a paradicsomban.   
   
 Ne törődj a sóval az ajkak sarkában
 Nem mondanám annyit
 ha az egér elhaladt.

 Ilyen furcsa társaságban   
 száraz kolbásszal töltve   
 A születésnapját és az arcszínét ünnepeltem.      
  
 A villámgyorsan megmászott lépcsőkre   
 tréfálkozni a semmiben   
 a kegyelem kiszolgáltatottsága nélkül.      
  
 A névadás isteni nővér   
 elöl háromszínű sál   
 amikor a zakó bajkeverői elhaladnak.      
  
 Bolha a fülben   
 egy szomorú szar   
 a kézfején.      
  
 puha csüngő   
 az elme dolgai   
 azok a bilincsek a szabadban.      
  
 Végigfutásban   
 a semmi megpróbáltatása   
 csillapítja a káros lelkesedést.      
  
 Csábító díszbe öltözve   
 a duplám próbált kijutni 
 kijárási tilalom alatt.      
  
 távolsági ponttól   
 a doboz sörös a kezében   
 beverték a fejüket a libidón.      
  
 Hatalmas bűnüldözési támadás   
 század bevetése   
 hányinger és szédülés tüzet gyújtott.      
  
 Porszerű   
 a tiszteletlenségek aranytollát   
 a gyufát a holttest alá ütötte.      
  
 Mérlegelni a cselekvést és a visszavonást   
 a kétely gyermekei voltunk   
 hogy a hajnal kéjtől gyűlt össze.      
  
 Séta   
 Isten felismeri az övéit   
 jeruzsálem falai alatt.      
  
 A kard élével   
 nyársas rovarokká váltak   
 jó óriásaink szájában.      
  
 A zárókő le fog esni   
 a levegőt csíkozó szórt fényért    
 felajánlja a Szent krizmát a Wyvernnek.      
  
 az egyszarvú futni fog   
 és erőteljes farka   
 tollas lesz a vidék népe.      
  
 Egyszerre sír mindenhonnan   
 a zengő hang a redundáns visszhanggal   
 megcsonkítja a pillanat illúzióját.      
  
 Nők és férfiak összeházasodásával   
 hálósapkájuk alatt   
 a bohózat pulykái lesznek.      
  
 Az alkotók meghalnak, és a járdára esnek   
 furcsa ismerősségben   
 olvasni a jó oldalakat.      
  
 Költészet kis redőkben   
 lőni néhány szerelmes szót   
  rejtélyeken és intrikákon túl.      
  
  
  
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A visszatérés vére

 

 Rassurez-vous   
 gens de la nuit   
 quand l'étincelle jaillit   
 et que le noir agrandit l'espace.      
  
 Vous fûtes et serez   
 les cogneurs de l'absolu   
 à égrainer les salves du savoir   
 sous le brouillard des croyances.      
  
 Des mains partout   
 pour écarter les voilages de l'ouvrage   
 cet enrégimentement des cornes de Belzébuth   
 en sa cour d'hommes et de femmes affables.      
  
 Mirifique saison   
 où se levèrent les hordes des gueux   
 empanachés de buissons ardents   
 aux faîtes des maisons de caractère.      
  
 Glissant d'extase en extase   
 sur la pente savoureuse des propos   
 nous arrivâmes aux ressorts de l'amour  
 par respirer la fraîcheur du petit jour.      
  
 Vivre pour une passion néfaste   
 engendre tourments et fuites d'énergie   
 par les familières protections ébranlées   
 pour galvauder le déploiement de l'Esprit.      
  
 Jamais je la réveillais   
 pas même par la souffrance d'une séparation   
 indispensable à la transformation   
 racines, feuilles et fruits en ascension lente.      
  
 Cessez de composer ce qui reste de vie   
 avec les parties de vous-même   
 évaluées par l'évitement des peurs   
 toutes destinées à alourdir le sarcophage.      
  
 Soyez francs et massifs   
 à l'ouverture du coffre   
 et que la lumière émise par la pierre précieuse   
 soit la musique des sphères.      
  
 Posément avec considération   
 vider son sac biblique   
 au commencement de la route   
 hors de l'orbite guerrière de l'actualité.   
   
 Massez-vous aux frontières
 le mur pourrait tomber
 engendrant un sursaut des forces antagonistes
 sous l'aile ascensionnée de notre verticalité.

 Soyez sérieux à contempler les visages   
 les caresses bondissantes sursoieront   
 à la mésalliance accaparée par la gravitation   
 afin d'échouer sur les plages de la Raison.      
  
 Fossiles exhumés des fosses   
 vices et vertus   
 retenues par les noces mystiques   
 ne seront qu'ultime épreuve à la transmutation.      
  
 Les pas feuilletant le cri des justes   
 la parole permet l'inversion du courant de l'onde   
 fleuve miroir des ombres   
 fendu par l'oiseau au bec d'airain.      
  
 Les bitumes, escaliers et pavés de l'oubli   
 ont envahi Paris   
 pour grosses poignes des marins    
 diriger le vaisseau vers la sphère à conquérir.      
  
 La fête promise est création   
 des chevaux de l'instinct   
 pour au galop de l'estampe   
 soigner le paysage d'un sfumato d'errance.      
  
 Attendre pour se frotter les yeux   
 devant la boule brune de sa tête   
 attendre que la place se fasse   
 permettant l'envol terminal.      
  
 Et tout se tu   
 même le souffle de la Liberté   
 pour signalant le sens du chemin   
 être le sang du Retour.      
  
  
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Les rayons alliés de mon ombre

 

 Les rayons alliés de mon ombre   
 en leur jardin d'estive   
 semé de fleurs aux teintes de paupières fanées   
 forent mon âme   
 telles lances cliquetantes   
 oubliées sur le rivage   
 un soir de carnage.      
  
 De confuses voix arquent plein cintre   
 le clignement de la lanterne   
 à bout de bras tenue par la lavandière   
 du centre de la hutte en pierres sèches   
 qu'ouvrent le temps d'une respiration   
 les commensaux de l'amnésie   
 ces reîtres à la tenue vestimentaire incertaine.      
  
 Me couchant sous la pluie   
 je priai que la rencontre eut lieu  
 unique et dernière   
 le vent opérant le rassemblement des énergies   
 oublis et rêves contenus   
 dans quelques paroles insignifiantes    
 inscrites sur la paroi des mondanités.      
  
 Rire au grand Regard   
 efface la pommelle de la porte   
 aux laques disparates de l'enfant de grâce   
 disposé à l'effort  
 au fond d'une horloge parlante   
 que la conque marine de nos espoirs   
 engagea vers la nouvelle paternité.      
  
 De l'Esprit à l'Océan   
 le trait de lumière est tenace   
 pareil à l'aurore boréale   
 qui nous fît nous lever de bon matin   
 course essentielle vers le pont des traditions   
 pour d'une langueur monotone   
 laisser filer l'onde à même les algues caressantes.      
  
 Mille fêlures au plafond   
 organisent la carte du désir   
 du cloître aux manigances des instincts   
 se sont penchés sur le berceau des amours
 le froissement des mots doux   
 qu'un souffle mutin fît s'envoler   
 telles emplettes du destin.      
  
 Pliures symphoniques   
 siphonnées par les grappes de la vigne   
 son visage était d'ambre souverain   
 dont la bouche vermeille agrémentée de fougères   
 faisait ondoyer un reste de braise   
 dans le poêle à bois de nos enfantillages   
 écorce craquante sur son épaule blanche.      
  
 Femmes conquêtes femmes expertes   
 aux chevelures prismatiques   
 que la cale de bois enfoncée à regret   
 signe la continuité feinte de l'existence   
 vous serez tour à tour   
 le pourtour et le tambour   
 de notre fête ardente de danse et de sang mêlée.      
  
 Que la vie est belle   
 sur ce tapis d'aiguilles   
 en retour d'une promenade douce
 quand la peinture rejoint le fusain   
 dicton de charme et d'espoir conjoints   
 faux passeport de la souche morte   
 commencement d'un cycle de vies nouvelles.      
  
  
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