Вақте ки мурғ маликаро ба қасри худ овард, як ҷавони зебое ӯро бо тоҷи гулҳо, ки ҳар як аз дигараш зеботар аст, интизор буд, ки бар сари маликаи ӯ гузоштааст, то ӯро малика гардонад .
Дар ин ҷо ва ҳоло будан, дар қабули кӣ будани мо ; comme
de reconnaître et accueillir que je ne suis pas disponible à telle ou telle
personne ou dans telle ou telle situation .
Deuxio, comme “charité bien ordonnée commence
par soi-même” : s’aimer, s’aimer “сои”. Aimer ce qui en soi
se ferme vis-à-vis de l’autre. Aimer la fermeture .
Баъд : Voir, et faire que le paradoxe apparent
s’ouvre pour aboutir à aimer l’autre .
Ou
“autoproduction” , ou “autopoïésis”. Système
organisationnel développant la capacité de s’autoproduire de façon permanente
en faisant référence à soi comme étant la propriété essentielle des systèmes
vivants .
Elle complète ou
s’oppose à la “première cybernétique” qui marque l’ajustement et la
dépendance de l’homme à la machine. Plus prosaïquement, la première
cybernétique constitue l’ensemble des théories relatives aux
communications et à la régulation entre l’être vivant et la machine .
La seconde
cybernétique réintroduit la notion du “sujet” dans la compréhension
du vivant . La discrimination du “сои” et du “non-soi”
constitue la propriété fondamentale d’établir une relation avec
“soi-même” dans, par et malgré la relation avec l’autre, l’extérieur
.
L’être vivant en
s’auto-organisant se crée lui-même .
Le retour récursif
à soi, à l’ “autos”, ouvre le champ des possibles, de la créativité,
de l’éthique .
J'aime ton sourire mésange sur ta main posée s'élève le regard vers un ciel de graines mûres sans regret sur le papier crépon j'épelle ton nom Léonore bleu saphir de tes cils syllabiques je refais le monde ta marche cantatrice évide le ventre de mon attente tes bras levés sont la promesse d'un rituel épousé j'aime ton sourire mésange sur ta main posée s'élève le regard vers un ciel de graines mûres passent le vent et les soupirs tisse l'étole de l'élan courbe le cep contre la terre pour un jour nouveau réajuster le regard Léonore bleu saphir de tes cils syllabiques je m'éprends car te sais libre .
Le fait de le tenir à la main évoque la maîtrise de
l’énergie du milieu qu’on souhaite développer .
Dans le triple monde, du corps, du langage et de
l’esprit, il y a place à la félicité qui surgit. Ligne de feu. Partage et
contenance .
Le canal central est immersion dans la tourbe du
mental. Détachement complet, il est pénétration de la conscience. La
distinction entre le sujet et l’objet s’éclipse .
Trace rouge, soleil et lune confondus, le Souffle
vital et le Mental cessent d’errer .
Trace rouge, voie du vide, voie du milieu,
engagement à la réalisation de la
Vacuité .
Chemin initiatique du noir goudron à l’émergence
du blanc céruse, son contraire, par adjonction de lumière avant la montée vers
la trace rouge, ultime effort à s’extraire du marigot des polarités pour
accéder à la non-dualité .
De la terre s’élève l’énergie vitale, provenant d’un sol stable et
horizontal. Il y a étirement des membrures de l’être végétal. Celui-ci se dote
d’une présence corporelle qui devient forme d’incarnation. Et cet être-arbre là
représente l’esquif permettant de traverser l’océan des mondes subtils sans y
sombrer .
Quant au soleil se frayant un passage entre brume
et ramure, il adombre cet être-arbre là. C’est la descente de l’Esprit. Aussi
haut que soit monté l’astre, le jour précédent, il finit par redescendre. La
tête tombe dans le coeur .
Au centre de la butte la colonne verticale plantée
en commémoration d’une fête patriotique, marque la fausse verticalisation de
notre état d’être-animal social prompt à légitimer toute édification de notre
faiblesse à l’encontre de la finitude qui nous accable, pour en faire un
monument, un assemblage de mots qui mentent, et ce, afin de cacher notre nudité,
afin de voiler le bel agencement de nos possibilités à nous développer .
La rencontre de l’arbre et de la lumière est le
moment de la connaissance de l’ultime parole pour, adressant un petit signe de
la main à nos enfants, nous inscrire par degrés, à pas lents et réguliers, vers
ce qui nous contient et nous oriente .
S’éduquer à
l’occasion d’une parentèle, d’un lieu, d’un temps, d’une couleur locale, d’un
milieu socio-culturel.
S’éduquer parce que cela se fait, et que déroger à cette obligation peut vous couper d’une insertion sociale, de l’ordinaire, de l’insertion, de la chance d’avoir une vie réussie, de la normalité.
Alors je me suis laisser éduquer. J’ai usé mes fonds de culotte sur les bancs de l’école. Obéissant, j’ai appris ce qu’il fallait faire pour faire comme les autres, pour survivre. Vaille que vaille j’ai calmé mes pulsions dans le moule sociétal. J’ai eu femmes et enfants. J’ai petits-enfants. J’ai maison et nourriture. Et puis je me suis octroyé un soupçon d’originalité qui fait ma personnalité, me narcissise juste ce qu’il faut pour ne pas devenir un mouton de Panurge.
Je me suis construit à l’ombre de mon pays, un
pays civilisé où la sécurité sociale et la pension de retraite me donne de quoi
profiter de ce qu’il est convenu d’appeler un repos, une tranquillité méritée !
 l’ombre de mon arbre, j’attends la mort.
Or il se trouve que je suis déjà mort.
J’ai failli à la vie. Je n’ai pas surpris la vie.
Je ne l’ai pas promulguée au rang des prises de risques. Je n’ai pas voyagé. Je
n’ai pas connu les autres peuples du monde. Les lourdes épreuves m’ont
épargné. J’ai su maintenir la souffrance dans des limites supportables.
J’ai beaucoup lu et regardé la télévision et suis “au courant” de pas
mal de choses ! J’ai été gentil avec les gens ! Je me suis économisé pour vivre
le plus longtemps possible et en assez bonne santé !
C’est à ce point d’opacité de ma conduite que
l’Ailleurs m’est apparu, tel un orage par une belle journée d’été, en
m’obligeant à regarder ce quelque chose de l’ordre de l’intime et de bien plus
que ma simple vie. Et cette chose qui se trouve hors du temps et de l’espace me
rattrape en me tirant par les basques : ” Hé, Coco, tu ne vas pas t’en
sortir comme ça, tu dois payer de ta personne ! “
Mais de quelle personne s’agit-il ? Moi qui me
prenai pour un simple et anonyme individu lambda, serait-ce vraiment de moi
dont il est question ?
Oui. Je suis mis à la question ; on me torture et
j’avoue : ” Je suis une Personne “.
Une Personne avec un nom – pas simplement le nom
de ma carte d’identité nationale – , un nom gravé quelque part dans l’Univers ;
j’ai un corps, un coeur, de l’énergie, une psyché, une âme même qui me
confronte à quelque chose que je ne comprends pas bien, m’anime et me convoque
à rencontrer ce plus grand que moi – et qui pourtant est en moi – , à
rencontrer la Surprise,
l’Evidence venue d’ailleurs, certains disent l’Esprit. Je suis véritablement
une personne présente ; ман мебошам ” Présence ” .
Ciel, je vis ! Je Vois et je Vis ! Je fais des choses comme des promenades, je me rase, je fais de la gym, j’écris des poèmes, je fais la cuisine, le jardin, la causette, des photos avec mes proches, je téléphone, je chante même, … et me voilà happé par cette sensation d’Immensité inconnue qui m’entoure, par le Mystère et une force irrépressible qui me pousse à être réellement cet Être que je suis ; les sens, le cœur, l’âme et la psyché grands ouverts rassemblés en ma Personne et faisant face à l’Aventure ultime.
J’ai à rendre des comptes, à m’inscrire au
registre des vivants. Je ne peux plus filer à l’anglaise. Une obligation de
résultats me rattrape. Faire face. Faire le pas de plus qui me fera Être.
Accepter. Dire Oui.
De violentes lueurs zèbrent la gueule éblouissante
des nuages, une cataracte de pluie m’estourbit, l’orbe d’or d’un soleil tombé
des cieux sans bornes me confond. Je m’avance tout près de l’ultime falaise. Au
bout du bout.
ман мебошам ” Regard “, ва …
Je fonds … Je me dissous … Je suis ” Absence
” … ва, … je ne suis plus là.