Ҳама паёмҳо аз ҷониби Гаэл Жерард

Масхара

Vous allez-bien ?
C’est rigolo trouvez-vous pas ?
De passer repasser
Instant unique
En toute insouciance
Devant le stand.

Pourquoi ne puis-je faire don de ma vie
Comme ça
En me retournant
Le ciel dans le cœur
Au bien vivre des altercations
Comme s’abandonner au crépuscule.

Масхара
En association de pensées
Croissant café sur la table de formica
La brassée de mots corroborant le vif des heures creuses
À se départir du souci de plaire
Désinvolte, profondément, directement à vous.

Il est plus fragile
D’endosser les chemins de traverse
Écueil immunisé d’une correspondance l’autre
Avant d’égosiller le verbe même
De l’ample décision d’égarer le bonhomme
Dans les rumeurs du siècle.

Place au titre
Péripatéticienne oblige
Les arbres se sont tus
Dans le fripé des tendresses
Le capuchon du marlou
Sur l’abat-son du clocher.

Pluriel des ondes sages
Paroles plumes de lumière
Sommes assis presque nus
Le vertige des cordes pendues à la fenêtre
L’Être se dédoublant selon la voute arc-en-ciel
Désinvolte, la poésie se moquant de la poésie.



1578

Мӯи сабз

Claquement de dents
Retour du compagnon d’infortune
Pour lui dire qu’au regard extérieur
Nous ne représentons rien
Qu’une pratique d’automutilation.

Ce dangereux fardeau nous suit
Nous les gardiens d’une troupe fantôme
Enclins à décoller du rugueux de l’accoutumance
Notre image en papier de soie
Masque de comédie fils de l’esprit.

Acceptons
Montrons-nous
Ayons vocation à l’unité et à la transparence
C’est à ce prix que nous gagnerons en cohérence
L’accès à notre Vérité.

Au passer muscade d’un futur agissant
Le trouble s’éloignera
Les tensions et paralysies cesseront
Les entraves se détacheront
La Vraie Vie commencera.

La cime va toucher les étoiles
L’image murmurera
Que l’axe vertical est œuvre cardinale
En libérant l’aigle majestueux
Marqueur tempétueux de la conscience transfigurée.

Verte chevelure
Des enseignes Ripolin
La route de la Vacance
Ourdit la bonne figure
Des frères et sœurs siamois.


1577

Ҳилоҳҳои ascence

Métamorphose d’une chevelure
En sa livrée cataclysmique
Se dresse le centurion de la solution
Devant le tribunal de l’histoire.

Brassée de paroles
Flot du feu
Émettant un bourdonnement d’abeilles
Là où vibre la lanière de l’horizon.

Découvrir dans le ciel
Son compagnon inséparable : le silence
Œuvrant à rassembler l’écho des mots à transmettre
Au Sinaï des résonances.

Une gueule armée
S’est refermée sur cette échine
Comme mordre dans la Vie
À proximité du noyau.

Bravant les sentiers battus
Épaissis par la lourde tunique de peau
Avons rassemblé l’or et la myrrhe
Pour le mariage du roi et de la reine intérieurs.

Voyage
Du dedans au dehors
Nos héros se sont mis en route
Sous l’archivolte des contemplations.

La marche en solitaire est requise
Par la libération des encombrements
Vers la transcendance
À nu, les âmes prêtes à la concorde.

L’orgueil tonitruant
S’est dissous dans la neige
Des labyrinthes du passé
L’écheveau cardé finement

Croisement des énergies
La volonté de comprendre l’autre
Ciel et terre en parousie
Arguent de la voie royale.

La purge périodique élimine les scories
Tout brûle de l’encombrement initial
Où les ancrages et élingues
Sifflent dans la tempête.

Terre et Feu se rejoignent
Face à face émouvant
La transe portant l’émerveillement
Dans les faisceaux de l’ascension.


1576


Ин бо баланд шудани бозуи ӯ рӯй дод

C’est arrivé
De lever le bras
Pour transmettre un dernier message.

Comme c’est étrange
Ces phrases qui s’infiltrent
Pour garder le silence.

Le silence pour le silence
Comme à la radio
Au travers de la neige.

Un souffle de vent
Puis le ciel bleu
Dans un frisson d’automne.

Je t’écris de mes mains
Ombre d’un dernier message
De mon navire en perdition.

Bonjour
Comment vas-tu ?
Tout ça reflété dans le miroir.

Longtemps
Je me suis heurté au mur
Et les mots ont pollué la connexion.

S’infiltre
Entre les nuages
Le refusé de la question.

Qui suis-je ?
Une doublure du vrai moi
Sans que l’oiseau se pose.

J’ai dix doigts
Et ne sais qu’en faire
Si ce n’est de prendre la fuite.

Du fond du cœur
Dans la percée d’un jour meilleur
J’ai oublié mon papier d'Arménie.

Serait-ce ça
Être ou franchir
Les canaux de l’agir.

Sagesse entendue
Au pays des morts
L’homme est bien petit.

Paroles d’ombre
Disposées en couronne
Sur la pierre des mystères.

Pas de réponse
Dans ce monde de chaleur humaine
Seule la poitrine soupire.

Devant les larmes de sang
Sans un écritoire à disposition
La source se dérobe.


Je viens d’une autre terre
Dont la lueur est faible
Au bureau des rêves.

On frappe à la porte
Les pines de pin piquent l’aube
Il est temps de jeter la grosse enveloppe dans la boîte aux lettres.

La veille au soir
Mon crayon s’est cassé
Comme l’aiguille du compteur bloquée dans le rouge.

Affiner n’est pas chose facile
Quand faiblesses et défauts
Proposent de tout jeter.

Quelqu’un écoute
Le rencontrer serait fabuleux
Jusqu’à recouvrir les nuances individuelles.

Toucher la pensée par nuit noire
Précise à huit centimètres près
Que la mire est au fond du couloir.

Cicatrices blanches à la base du cou
Produisent haute silhouette
En fond de cour.

Effet d’halo
Un homme est là
Qui se débat violemment dans mon ventre.


1574

Худаш

Худаш
Qu’on aille à sa rencontre
Flétrie des on-dits de la mémoire
Elle écarte l’imprévu
D’un doigt
Hors du cadre de l’éveil
En ablation de la vision
Retournée comme enfant au verbiage
Usure de l’instant
Contre le mur d’un retour
Sans éclipse
Comme s’assoir à même la pierre
Étoiles des cinq navires associés
Aux guipures de velours
Lourds de poussière affinée
Éternel retour
La poésie se blesse à nous
Acte cassant hors du sommeil
Festin sans épilogue
Au soleil éblouissant
D’une musique mugissante
Qu’un feu d’herbes sèches assèche
Faridondaine des amours de toujours
Parodie de Vérité aux précautions terribles
Entrant en gravité
Tel l’oiseau à tire d’aile vers le crépuscule
D’un jour nouveau
À la teinte océane
Horizon d’arbres et de cognées
Posées au centre de la nuée
Au vertige d’éclipses
Échancrant la pensée
Missiles gavés d’hybris
Annonciateurs de l’ouragan
Fulgurant
Et pagayant de guingois
Sur un monde mort
Sans laisser de charnier
Sous l’ombre de la Cité
Passage obligé
D’ici et d'ailleurs
La lumière qui jaillit de la nuit.


1574

Вурудоти баромад

Entrée
Sortie
Ne dépendent que de nos avancées
Cette mise à jour continuelle
À faciliter la jonction
Entre Lumière et Matière
Ces deux parties de notre cerveau
Mises en exergue de notre origine
Calquée sur le flou des abysses
Pour parler de Soi
Quand le reflet se fait hiérarchie
Sur notre planète
Refuge aux hasards des suppositions
Depuis qu’en bout du tunnel
D’ardentes et bonnes manières contenues
Avons mené notre vie
Selon le plan de notre être intérieur.

Point de freins
Les colonnes de l’absolu
Ont maintenu le plafond des circonstances
Hors d’atteinte
De l’amas des galaxies
Promptes à manifester leur existence
Par le petit bout de la lorgnette
Tenue à bout de bras par l’homme vitaminé
Илм phenomenon
Дар ҳоле ки зарурият варам мекунад
Ба озмоишҳо дар ҷумбонидан Bifururcations муроҷиат кунед
Зебоии хушбахтии оянда одамонро берун мекунад ва хомӯш мекунад
Маълумоти фаврӣ.


1573

Гӯш кунед, агар борон меборад

Гӯш кунед, агар борон меборад
Ва он гоҳ не
Гӯш накунед
Қадам бошед.

Нигоҳубин кунед
Дигар он ҷо ҳам
Соя
Нархи пардохт.

Бихӯред ва ҳазм кунед
Камбизоат аз он ҷо
Берун аз шитоб
Мегот дар кунҷи лабҳо.

Балвогар
Дорупошии бачагона
Дар думи леу-леу
Дар зери пардаи сӯзандору.

Оташи замин
Осмон оташ
Ман замима мекунам, ман ҳастам
Sans-succis.



1572


Як хуб бе …

Як хуб бидуни ...
Узвҳои хом
Хунравӣ
Ман шунидам, ки шамол аст
Бинобар ин ман аз кишварҳои сабзам баромадам
НАГУЗОРЕД
На онро бо вайроншавӣ назорат накунед
Танҳо дар таваққуф
Дар тарафи дигари ман
Яке аз ин кард
Вақте ки роҳ аз ҳезум берун меояд
Пас баргардед
Ҳамчун рӯзи пеш
Бе сояи шубҳа
Дар холии санҷишҳо
Ки тасодуфӣ паҳн мекунад
Бе талаф
Аз даруни оят
Киштии chaplain
Дар чоҳ бе ...

1571

Бӯи ягона

Бӯи ягона
Имкониятҳои Миритон
Empobility perpetual
Марг оҳиста
Ба кор ошиқ шуд.

Машқҳои ҳаракаткунанда
Лавҳаи мавҷи мавҷ
Ин имкон медиҳад, ки қувваҳои дастрасро безарар гардонад
Барои такрори зарурӣ
Як лаҳзаи эпикӣ ворид кунед.

Иҷрои полезӣ
En mutuelle contemplation
L’ordre d’arrivée n’étant pas de mise
Nous pûmes recueillir sous l’égide du cœur
La puissance d’être à deux.

Débarrassées des scories
Purifiées et allégées
Les âmes-sœurs se sont jointes
Comme mars en carême
Aspirées par la diastole du couronnement.

Autour de nous
À portée de main
Le besoin d’un clignement d’yeux
Tout droit sorti du fermoir damassé
Permet de passer d’une réalité à l’autre.

Le Verbe vibre
Force de la parole juste
Éveil des délicats mécanismes intérieurs
Moyen nous fût donné en gratitude d’être
D’extraire le noyau de sa gangue.

( Œuvre de Jean-Claude Guerrero )

1570

Дар ин ҷо шумо stamen навишта шудаанд

Te voilà
Étamine épelée
Ба ҷойҳои тағирёфта
Доим
Дар зери ҷангалҳои қонун.

Солҳоро сарф кунед
Оби кандашуда
Дар тобистон
Барои бозгашт ба хона
Ба ҳеҷ кас намерасад.

SEMERED
Аз ҷорӣ ба виртуалӣ
НОМАИ НАГУЗОРЕД
Муносира
Хатҳои хомӯшӣ.

Ба пешниҳод ва нур салом гӯед
Малакаҳои байниҳамдигариро сарфа мекунад
Коркорон ба монанди Венус Хок
Дар атрофи лабҳо
Бо кафкҳои тоза зиёд карда шудааст.

Батарея
Ба қарзи фаровонии калима
Мӯрчагон анти-пешниҳод
Ҷонибҳои ақлро баҳс карданд
Як субҳи паррандагон паррандагон.

Баргҳо дар тирамоҳ афтоданд
Набудани кори пурраи дарди мо
Дар ҳоле ки ноаён
La brise marine aux ailes d’elfes
Ira se déployant jusqu’aux nues.


1569