À celui que j’épouse

À celui que j’épouse
Parfois d’un murmure
J’évoque le grand iambe
D’une écoute cathodique
Bruits enchenillés
De l’aura médiatique
Enchantement de basse saison.

Souffle de la bête
Spasmodique et lubrique
Par delà le silence
À résonnance compulsive
Passion continue
À fleurir la prairie
De pensées pures et nouvelles.

J’ai souvenance des transes
De l’ineffable senteur
Des pommes sûres
Effleurant le tremble des peupliers
Quand cerclage écrasant les cailloux de l’allée
Monter vers Montamisé

Là où tu es passé.

Il est des offres cathédrales
Porteuses de rêves
Au lyrisme élégiaque
Qu’à coups de langue
Le corps mure l’anfractuosité
Du train des souvenances
Chargé d’urgences mémorielles.

Muse museau
Au paradis vert de gris
Suce et resuce
Le sel blanc
Au perpétuel flamboiement
Du matin des magiciens
À l’antienne solaire.

Élus de laine
Suppôts de Satan
Aux pupilles rectangulaires
Ils virèrent de bord
Ultime moment de rétractation
Avant de griller à l’heure dite
Dans l’oubli des côtelettes.

Mêlant le moutonnement des collines
Aux gymnopédies des saltimbanques
Il fût convenu
Qu’à l’irréductible dureté de l’entendement
Soit substitué
La salle enfumée de sueur et de vin mêlés
Des Anciens rassemblés autour du poêle à bois.

Je pense à nous
Je pense à l’univers
Et l’univers me sait gré
Jusqu’à exiger
Après tant et tant de pages raturées
Que donner sens à l’abyssale signification
Laisse rouler hors de soi l’œuf à venir.

Blanc noir
Les co-auteurs nez-à-nez
Du grignotage
De la cubique relique
Sont tombés au pré-salé de la condition humaine
Âme suppliciée
D’un amour inachevé.

Lorsque bénissant Dieu
À même le sol
Il fût amené de croquer
À pleines dents
L’aube du vide médian
Ultime queue de poisson
Avant le grand chambardement.

Pleine lune assurée
Rideaux entrouverts
Le bloc étrange
À goût de crapaud balloté
Dévala
Le temps imparti à d’ultimes négociations
Avant que la charrette ne disparaisse.

De sangles de paille de léchons
Le suint des moutons
Faisait sien l’orpaillage en serre-livres
Des traces de vie
Purifiées à la flamme
Du plus que soi à l’horizon
L’émoi de l’unique donation.


1687

Bar Amsa

Ba za a buga adireshin imel ɗin ku ba. Ana yiwa filayen da ake buƙata alama *

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