S'en est allé Carolus Proximus un matin de ciel clair de cette sphère opaque pleine d'années-terre sans bagage par la sente échapper à ses révolutions. Point de règles d'amour ses idées fausses et vraies formaient le partage du grand œil désuet encartage en ces temps de mémoire akashique soumises à ce qui a été fait soumises à ce qu'on en dit. Ses sommeils avaient été tributaires des morts passées en commodité de langage à constituer l'Être spirituel qu'il sera alors que phases stables de la conspiration désapprises dans l'ambition de perdre la décélération était à son Très-Bas. Il avait voyagé par refus par égoïsme dans les Principes de la Vie claudiquant de routine la main sur le frein à déplorer le processus d'envol de ceux qui meurent jeunes. Afin de naître à sa nouvelle étoile l'assaut donné sur des collines sans parapet l'avait tiré de son errance pour l'enjoindre de grimper hors ténèbres pensé guidé paraphrasé les bras en croix dans l'équilibre d'un corps chancelant en éclipse de sa foi. A l'envers de son destin l'orbite en négativité il avait décalqué sa démarche du désert d'autrui aux plaisirs terrestres charnels et matériels pour se présenter devant son passé dans l'entre-deux-mondes de la phase intermédiaire. Lourdes étaient les chaînes de cet accoutrement d'oiseau de paradis à contempler le passage en solitude à soigner son arrivée dans l'Au-delà lui le nouveau-né de l'éblouissement initial en ascendance du Massif Christique à faire miroir de lui-même. 1166
Rukunin Rubuce-rubucen: Nuwamba 2022
En passant par l’Ukraine
Brèves modulations du vent entre les mots soutenant de leurs dents de lait le quiproquo du corbeau au sortir du castel croassant par l'esprit de la pierre la juste répartition de la terre et du ciel. Les arbres et leurs racines par vagues singulières passent et repassent tentacules aux cailloux des rivières tendresse éphémère des grumeaux d'une soupe dans l'écuelle de lumière. Crème douce étalée sur ta peau en contrebas des pas de trop de l'herbe à mâchouiller avons mis le holà pour que crinières au vent les chevaux caresser le temps. File la laine éternelle bergère au pourpoint de laine écrue à la lumière des jours perdus chanter l'air des bois noirs entre le coq des passiflores et le loup du verbe en bouche. Bisons ardents et brioches tendres des plaines enrubannées de brume nous avançons séneçons de l'avent à coups de cornes et de sabots sur la terre amoureuse. Rien n'arrête la charge des uhlans sur l'Ukraine aux terres grasses terrassée par le souffle du dragon de haine et de fortraiture aguerri pas même le cri des femmes et enfants crispant les allumettes dans leurs mains de dentelle. 1165
“Etre prêt c’est tout”
" Etre prêt, c'est tout " naissance du divin enfant les pieds dans le gazon Etreinte de Shakespeare pleine d'étoiles à évoquer la romance des souffrances au crépi de l'orgueil trois étages disposés pour démêler l'écheveau de l'imaginaire le temporaire. Le premier celui de l'acrobate dans l'ornière d'une survivance détourant de toute ressemblance le chat et le chien confinés de connaissances puisées en outrecuidance dans la vision fauve que l'autre existe en refus des apparences si ce n'est d'une extrême attention. Le deuxième près de la rivière comme le chant des pierres à baisser le rideau des convenances devant l'évidence des paradoxes filtres majeurs à même la terre invitant à l'harmonie dans la crypte de grès rose les anges à l'écart gambades hagardes sous le goutte-à-goutte d'une pluie circonstancielle. La troisième d'outre tombe dosseret collé au porte-bagages en ouverture d'âme le souffle du buffadou carabosse carapace jeter son dévolu après l'orage pour céleste amitié enjoindre le convoi des hommes et femmes justes au passage de l'aigle dans l'arc-en-ciel des libertés. 1164
da “JE” en fond de court
Clés d'Eveil et sacoche sur l'épaule dans le hasard des prés ai cru reconnaître Puits d'amour aux fines lunettes et cane sèche en fond de court. Médaillon dans le dos belle femme mère des ancêtres portée au cou brûlante parure de par les dalles humides de la Grand Cour reflets vertueux à plus d'un appel précieux. Observer n'est pas rien en approche d'un frottement de sens sans intervalle de temps quand le "JE" n'existe pas en lucidité de la non-dualité des images s'ajoutant les unes aux autres. Par nos activités étiquetées avec préemption d'usage avons perçu la peur et l'anxiété du non-être notre destin au promontoire de l'espoir des pacotilles à l'idée fausse. Difficile de se séparer de l'identité comme se séparer du reste de cette observation du moi aux racines les plus profondes cette gangrène à être ce que les autres pensent de soi. Lucidité ? l'impossible question du koan mon ami qui n'est pas vous mais le vivez l'esprit lui-même. ( œuvre de Sylvain GERARD ) 1163
Au crispé des mots
Le crispé des mots en robe de printemps a rassemblé sous la tonnelle les manquements des hautes terres pour enfants au teint cuivré. Naguère dans la poussière que drainait l'orage de chaleur il eût été céans hors du monde muré de suspecter flamme blanche. L'art n'a besoin que de chance à pas comptés faiblesses consommées par la rupture des promesses. Des lenteurs de l'horizon la pointe du stylet ont clamé leurs faiblesses à mi-course sur le pont au change. Haut perché du regard le reflet la lune à jamais grande d'une passade s'est permise un rêve dévolu. La bûche brûle entre les rhizomes d'une danse à point nommé porte ouverte dans le gémissement de ses gongs. D'un instant l'autre sans que trompettes retentissent avons refoulé le désir d'aventures alors que le solstice menait charivari. De larges moisissures couvraient d'étamines d'or le long des jambes organisées à bon escient pour le retour des jours heureux. A voir la fonte des glaces en l'instant du cœur révolu sachons de concert accueillir la souffrance d'un parler sans méfiance. Le chat Pas de place à la queue du qu'en dira-t-on fustige les chansons de morsures Pas de géant dans le charivari de la curée. A portée de main Porteur d'eau écrase contre le goulot sa peine d'avoir trop peu de gestes à faire pour que s'aiguise d'un refus la lame du couteau. Routes et sentiers pistes et chemins au millénaire de notre amour engagent notre jeunesse dans la gâche horaire. 1162
Il pleut des pleurs
Il pleut des pleurs du ciel vannes ouvertes et moi que la terre attriste je ris de l'heure éternelle. Il s'éveillera ce matin de novembre quand descendus de mon cœur les oiseaux s'envoleront. Depuis que disparue cette borie de pierres sèches je demande d'y croire je demande la remise de peine. Et peut me chaut de belle manière le sens des mots je vibre comme carême acquis. De sagesse point dans le mortier des âmes tendre le ressort des couleurs vives. Enfin prendre congé à l'heure de l'appel geôle ouverte des années douces. De même au bel été à décocher la flèche du carquois la faille j'ai gavé de soleil la chair meurtrie. Un coup d'œil au candemonium brillance accomplie la pluie crépite contre le mur gris. A vif et déjà consumé le branle du squelette rira de me voir si bel en cette douleur creuse. De fausses notes à la sortie ont allumé le feu des ombres écorniflé tel le malappris je serai fidèle. A nous conduire par les sentes enrubannées j'aurai plaisir à vous prier de différer le départ vers l'étoile. Le rêve monte et je vois le visage au rivage des nuits la nébuleuse bleue au gré du vent vrai. 1161
Homme de foi
Pomme de lune de mes doigts gris de runes aurai-je écarté du chemin cet homme saint. Passant du livre en pâmoison aux rives de la raison la découpe du trottoir humide faisait figure de vide. D'invisibles orages balayant la place serait-ce de nos traces la courte paille d'une courte vie dont nous serions épris. Du visible à l'invisible atteignant notre cible dédoublement de l'au-delà des romances plein les bras. Ramener le regard sur un quai de gare augure de la terre nue destination inconnue. Chaque jour un instant d'amour harmonise les humeurs. Avons-nous pris le train en hérédité du rien à rouler secrètement le tout tout à nos frais. Ce que mystère avère d'une tiédeur l'heure. Par décence déposons nos sens aux pieds de l'homme-lige aux portes du vertige. 1160
Gavarnie 1961
Et la mer se répandit toujours bordée d'hommes accoutumés de bonne ou mauvaise humeur à se parer le matin des coquillages de la veille. Firent des signes le long des berges ceux de l'eau et du ciel attachés contre leur gré à la roselière bruyante des années écoulées. Plus de la moitié quittèrent le navire sans hâte apprenant par la coursive que la chaloupe pleine raclait le rivage. Rangeant ses outils l'enfant de minuit à la chevelure lumineuse dressa sa petite taille contre le bastingage pour que vienne l'Âge. Le monde pouvait être sauvé par la profondeur de l'âme encline tel champignon du soir à parsemer de spores la défiance d'une pensée créatrice du cercle de craie circassien. Liés aux usages ordinaires nous sûmes promesse aidant que l'œuvre d'art en son irréversibilité danserait le soir à la lumière des lucioles quelques pas de plaisir. Même fable banale sous la poussée de la cognée à fendre l'armure établira la caresse tendre sur les frayeurs du passé gracieuse romance. Petites pâquerettes rêches à tige courte la nature nous conduisit dépourvue de raison à cloquer le collier d'ambre de quelques perles de rosée. Pensée vive et amusée revêtues de pâte grise vous serez toujours clameur extrême au faîtage des maisons de plage pointe de l'épée sur le cliquet d'un arrêt sur image. 1159
Une paupière se ferme
Au muet d'un silex éclaté à la tombe sans croix d'une sépulture faucille sèche contre marteau la paupière s'est fermée d'une déviance écarlate. A contempler les horizons moraux le cadavre de l'énigmatique maladie a rejoint le pépiement de l'oiseau en distraction d'un frisson sous la futaie. Notre tâche la mort l'extravagance d'un combat de haute intensité quand sous le signe suspicieux de Dieu évaluer la magie de l'instant à l'aune de la torture retrouvée. Le flot du devenir emplit les cours des quatre murs le linceul alors que survivent belles dames alentours sur le gravier festif des commémorations. Oublier est la voie extrême à remuer par le menu les cendres de la veille dans le chaudron des recouvrances. Roi du Moi englouti sous la ramure à force de bouchonner l'assiette le miroir en déroute s'offre aux clameurs du cœur. Ecrire pour bannir le refrain du destin engendrant par là même l'homme des glaces allongé dans la mangeoire. Me balancent et me glanent les épis de la Saint Jean solidaires et puissants sous les faveurs mesurées d'une réponse créée. 1158
Nuits acides
Dialogue idoine de la perle et du sainfoin en communion extrême d'une rêverie profonde ample degré d'éveil. A mi-sol dans la feuille sèche enserré par la taille le travailleur d'Afrique en option de survie. Se produit l'amalgame du mycélium et du bois mort catalogué dans ce contact d'homme et de femme reliés sans ressentiment. Habituellement il eût été possible de viser la cible au plus haut de la futaie force vitale de la créativité près du ciel étoilé. Marcher n'est pas jouer marcher est accumuler le suint des années pour le bon vin tiré être la louve des halliers en quête d'une proie. La guerre à bras ouverts offre le cri et la fureur de prendre sur la gueule l'humanité confrontée aux origines du monde. Accepter n'est pas chose facile dans l'outrecuidance des feux éteints se mêlent à domicile l'histoire de chacun et la souffrance extrême. Dormir juste cinq minutes sans se départir de la scène biblique chaos créé comme progrès à jouer le jeu des amours innomées quand souffle la déraison. Construisons hors de la drogue et de l'alcool l'art de percevoir la personne en l'élément valorisé du comblement de la tranchée loin du remord des nuits acides. 1157