O teine ​​e toalima

Plaisamment tendres  
À l'heure de la feuillée   
Les branches du frêne tombèrent   
Autour de l'arbre franc   
Tronc d'amour    
Pour des alouettes dérivantes   
Sur la planèze des souvenirs   
En raclant au passage   
Le fond des narses   
Que les géraniums en reconduction   
Fleurissent à foison.        
 
Que naissent et meurent   
Traces dorées sur les stèles   
Ces Êtres par le sang donné   
Au clair de lune   
Écartant d'un trait de lumière   
Les ombres de la douleur   
Aux doigts graciles   
De la femme aimée   
Descendue des hautes terres   
Parée de silence   
Par ces temps de déraison.      
 
Cinq demoiselles m'avaient tendu la main   
Pour le prix d'un ex-voto   
De seconde jeunesse   
Loin des listes préparées   
À la porosité précieuse   
Ouvrant par le devant   
Le ventre des enchantements   
Alouette belle comète   
À remercier mille fois   
Loin des siens   
Aurore en fête.      
 
1098

aeto ula

 Tamomoe vave
O fa'ailoga o le genuflection
I totonu o le paolo o le rustling beeches.      
 
Pu'e le mama
O fale lanumeamata ua pa'u i le galu vevela
aeto tauemu.      
 
Le iloa pe fa'apefea ona faitau i le tolu
Sa ia faia se taua vaivai
Le savaliga i le papa.      
 
I totonu o lona potu
Sa leai se tasi e talanoa i ai
Talu mai le toto o le filemu.      
 
O le vaai soona fai
O le faaiuga o le faaiuga o le vaiaso
Fa'aaliga o le afa mo le aso e soso'o ai.      
 
Oi ioe
e te toe faia ea
la'u suamalie e uu lo'u lima.
 
Filet d'argent
Des peupliers au vent vibrant
Craignent la nuit.
 
I luga o le limamatua o tinamatua
Su'e ile lisi a le auvaa
O Itulau Agaga Vulgate.
 
o le a le mea ua e faia
Susuga Tama
Mai lenei togavao i le matagi e sau.
 
Ova le fusi o le masini
O le upu solo
Aloese mai le mea lilo o le Malamalama.
 
O apaau faapena o le manao
E mafai foi ona e tootuli i ou tulivae
A'o le'i faia se valo'aga.
 
O mea uma e seasea e taugata
Fai mai le moli a Aladin
I lona tulaga utopia o le liberalism.
 
Fa'asa'oloto mai filifili o le galo
Na ia folafola atu le mea
E ala i le faaaogaina o le tautala.
 
Saeia, faataapeapeina, ma'ila
Sa ia tuuina atu lana moligao
I le lafoaia atoa o lona mativa.
 
O nai laulaau mate
Fa'ata'ape
Le iloa atu.
 
Lagi. 
 
 
1097

fulufulu papa'e

fulufulu papa'e
Fa'aulu fa'amalosi
Sa fememea'i o ia
Faamanatuina o saito ma blueberries
Mai le tina.      
 
Vibrant au vent léger   
D'un verbe assuré   
Elle montait les marches   
De la nuptialité   
Pour plus de nuits d'amour.      
 
Des vaguelettes formant chèche   
À la porte des Tournelles   
Encorbellées  par le chant des pastourelles   
Courbaient les tiges sèches de l'ombelle   
Avant l'entrée dans le sanctuaire.       
 
Tenant le petit frère par l'épaule   
Elle s'épancha   
Dernière fleur violette   
Musardant sur la murette   
Un souffle d'air pour la collecte.      
 
1096

po o passacaglia

po o passacaglia
I le pito o fumaroles
matala uma puisuisu
Ia ta'u atu e le tasi i le isi mea poto
taumatau ma le agavale.      
 
Lesitala vai maualalo
Ina ua uma ona taavale
Faatasi ai ma se lola agai i luma
Sa i ai le sola a le agelu
Faatuatuaina e le taliaina.      
 
Sylve éternelle   
En attente d'une étoile l'autre   
Tel vert galant   
Marcher à reculons   
Sans revenir sur ses pas.      
 
Clou des mots amers   
Gesticulant des cinq doigts   
Être nodules dorés   
En remontée vers l'Astrée   
Silence en eaux profondes.      
 
1095

Face au bouvier

Au clair de la roche   
Sonnailles à la tombée du jour  
Des vagues océanes   
Toutes droites dressées   
Contre la terre émergée.      
 
Monstre entravé   
Pieds et mains liés   
Face au bouvier   
Commentant par le langage   
La submersion des idées reçues.      
 
Êtres de ciment   
La rose et la prose   
Engendrent le décor   
Calvaire et tristesse   
De pierres sèches en déshérence.   
 
Donner de l'air   
À l'eau et à la terre   
Ce vertige insensé   
Que couvrent chair blessée   
L'ordre et son contenu.      
 
À la mi-août   
Furent pris d'un désir brûlant   
Les marins de la Désirade   
Aux Sargasses éternelles   
Le silence de l'instinct.      
 
Plus bas encore   
Dans les cales du vaisseau   
Montaient les râles infernaux   
Telles patelles   
Collées aux échanges criminels.      
 
Il ne suffit pas de payer   
Il fait aussi descendre derrière le miroir   
Et croître dans les marais de la honte   
Être pleurs de l'expiation   
Fossilisés par la douleur.      
 
Au passage du convoi   
De la clause et du jugement   
Les masques du Retournement   
En bord de falaise   
Quémandaient l'interdit.      
 
Juste retour des harmoniques   
Pour la paix de nos sens.      
 
1094