Vaguelette supérette En regard des radars Naît cuillère d’argent Le marteau-pilon Des mots sourds Grandi à l’ombre du paradis Qu’un filet d’éloges applaudi À la barbe d’un Dieu.
Soyons le buisson ardent Le cloître à l’ombre des cyprès La louange en camisole mentale Prompte au gardiennage Qu’une ligne de défense illumine Par temps de pluie Quand conque au gré des vagues Veille l’océan de silence.
Mon bonnet est l’alpha L’oméga est le reste Sans quoi la parole Héritage de la scène officielle Chante à dégorger les égouts Au diable vauvert Comme mains dans les poches Attendre le prochain tram.
Siffler sa joie Danser comme gitane Organiser le haut-conseil du rouge-gorge Le long des chemins vicinaux Rassemble les éclats de rire de l’enfance Autour de la marelle Dans une rue vide À rendre le septième ciel indicible.
Ruse des chiffres et des lettres En ordre dispersé Descendre le rideau de fer Apte à l’enfant-soldat Errer dans l’enfer de notre condition humaine Jusqu’à tremblement de terre Grandi en un instant Au son du tambour en fer blanc.
Alors le ruisseau sort du lit Part manquante du récit À la gorge cadenassée Jetant tête en arrière Le huitième jour de la semaine Aux pieds d'une Vierge des douleurs Écho magnanime Du grand fou-rire de la rime.