Sous le pont de mes bras passe

Sous le pont de mes bras passe   
Le signe ostentatoire   
Des lueurs boréales   
Et me plaît à marauder   
Le firmament des causes révolues   
Pour peu que pâtisse    
Cette admonestation   
D'avoir été vivant.      
 
De bonne heure   
Au déversoir d'un regard   
Ai shampouiné la philippique   
Du courage de ma mère   
Étendue hors souffrances afférentes   
Sur le terre-plein de mon enfance   
En plein vent   
Avec les chants d'oiseaux pour instant.      
 
Ô Reine enfouie sous la  mousse douce   
Sœur des pâtissons   
À portée du jardinier courbé   
Que la terre accapare   
Avons échangé le déni des louanges   
Contre un peu de pain   
Afin d'y voir flamber   
Le plaisir quotidien.      
 
Amour de l'escalier des vignes   
Creusé dans la muraille   
À mesure que la fièvre amoureuse   
S'évanouisse en l'écho réverbéré   
Au plein du chemin   
Avons gober les baies sauvages   
Sous la voûte familière des feuillages   
Au son des fifres et des tambourins.      
 
Prise d'antenne   
À la portée des musaraignes   
Tristesse de la source tarie   
Encapsulée dans sa bure de béton   
Le chantre des nuits de lune   
S'en ira collant ses mains épaisses   
Contre la parure du destin   
Hautes pensées jaillies de rien.      
 
Le lichen recouvrira le bois   
À l'ombre de ce qui fait semblance   
Par vision simple   
De rassembler les crocs des cris de l'âme   
Encline à ressasser le débat éternel   
Du Muscle et de la Tendresse   
Accolé au linteau des miséricordes   
De la Terre et du Ciel rejoints.      
 
 
1412

جواب ڇڏي وڃو

توهان جو اي ميل پتو شايع نه ڪيو ويندو. گهربل فيلڊ نشان لڳل آهن *

هي سائيٽ اسپام کي گهٽائڻ لاءِ Akismet استعمال ڪري ٿي. سکو ته توهان جي تبصري جي ڊيٽا ڪيئن پروسيس ڪئي ويندي آهي.