خواهران بسیار زیبا Ophélie retrouvée Eurydice éprouvée Sans panecote au matin Dès saut du lit D’une seule portée Elles eurent l’à propos De se conter Le délire amoureux Qui les fit marraines des astreintes Un soir Une nuit Une sieste Je ne sais Du côté de la cote 314 Troussées aux trayons de l’amour Alors que tout les destinait À se lire Uniquement se lire Dans le livre des images Pages tournées avec déférence Vives et blanches Sous la lune avertie Au doigt mouillé Figurines sorties de la crèche Se moulant à merveille Près de l’âtre Alors que d’autres Auraient saisi l’instant Pour partir en voyage Au partage des instincts À manigancer quelques incartades Mouches rebelles Cherchant fuligineuses réparties Aux sorties des maisons de plaisir Échappant par là au tailleur Tailleur de pierres s’entend Prêt à maintenir commande Contre vents et marées À l’entrée de la montagne Avec pour souci d’accomplir Le rituel des enfants obstinés Se livrant un duel Avec bâtons de pluie afférents Au foirail des biaudes bleues Avant que le cornet regorgeant de grappes de raisin Du grand-père le donateur N’enhardissent les gamins À cesser chamaillerie Pour à l’ombre des pruniers Enchanter l’ombre d’un silence bienvenu.
Aiguillon à la pointe acérée Infligeant par petites piqûres L’opprobre et la dérision Mesdames jeunes et belles Avons trouvé pour vous complaire Geste de mots de soie et de guipures Roulant des yeux de braise Sur la plaque de cheminée En proie aux levées de flammes Levées de troupes fraîches Hors conscription avérée Au bureau des entrées Madelons coopérant Au moral des armées Reines d’un foyer possible Sitôt guerre terminée Le ventre plein des fruits de la terre Encensées par le ministre des cultes Faconde permissivité Offerte le temps d’une visite Au grand livre des obligés de la glèbe Tenant comptage des naissances mariages et décès À la plume ébréchée Par devant soi Femmes de bonté Au sourire de Joconde Rencontrées au jardin Entre groseilliers et cassissiers.