Onctueuse cicatrice
Du chêne à la veillée
Que le banc graphiquement
Accompagne d’un oubli
Aux courbures complémentaires.
A fi, souffle l’esprit
Où le verbe se fait chair
Incarnée vivante prise
Du trait la belle espérance
Comme en marchant.
Musique du silence
À la feuille légère
Entrer en résonance
Avec le royaume de ce monde
Pur abandon de la virtualité.
Le paysage à hauteur d’épaule
Sommes déployés
En intimité ardente
Avec la route des migrateurs
Que le grand nord appelle.
La grêle des mots
Recouvre d’une caresse visuelle
Les mutations changeantes
D’un infini-fini
Que le dit non-dit accapare.
De l’un à l’autre
L’eau et l’arbre
Tressent le lien indéfectible
Du point de beauté
Avec la perpétuation de l’accablante nue.
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La présence à ce qui s'advient