A venit ziua apoi noaptea apoi ziua apoi noaptea groapă fără spirit de iubire și vertij conurile și tijele Visionului în primirea melodioasă de ceea ce ne udă Cyclopede și companie în pas cu viața. Pour un mot pour un tout la mort fût admise comme monnaie courante même jointe à la lune sous le panache des fumées que crachaient par saccades sèches les trublions de la sidérurgie sur un air de bien entendu. Les cloques et claques des sabots de bois bouchonnés de paille arguaient de la neige à déblayer aux portes de l'étable pour que passage des bovins puisse se faire au cas où le tombereau sortirait chargé d'effluves nocturnes. Il y avait du paraître dans l'Être et du court bouillon dans l'âtre quand sur le parquet aux lattes disjointes le père se tenant immobile la clope au coin des lèvres suscitait le passage des anges silence propice au claquement sec des coups de l'horloge. Victor s'appelait Jean-Baptiste du côté de Verdun il s'était couché dans la boue le visage maculé les yeux grands ouverts sous le ciel bas et lourd ponctué par la mitraille œuvrant à qui mieux mieux dans les boyaux de la tranchée. Pe a cincisprezecea a cincisprezecelea sunt flori că un De Profundis de altfel nu puteam spune același lucru vântul care bate sub ușa podului o astfel de pasăre de faianță ciripind nebunește în aceste vremuri de mizerie în aceste vremuri de întoarcere la război. 1053
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Comori în inimă
Amants de profil de subtile manière enlacés vous fûtes branches à fleurs de printemps à fleurs de mots signant d'une geste grave le bleu d'un ciel délavé que les ruminants marmonnent avec détachement. Clopote de oi pe draille leneş pietre de granit trasând limite între ţesuturile căilor parcurse și țara narciselor cu elan aromat încununat de cântecul lacului miroase a privirea ciobanului. Istoria a început din nou de secole acea amintire cuprinde cu o împletitură de cardabele pe orizont având în vedere şuieratul aerului împotriva lacrimilor din stâncă ca registru de primire suflete care trec prin pământ. Cil à cil la paupière s'ouvrit grave et mélancolique sous les doigts de l'aube prompte à décoller le millepatte léger de sa dalle d'origine derniers émois d'une énergie provoquant dislocation des trésors de pacotille. 1052
Ridicarea vălului
Il était derrière moi l'homme de Vitruve qui m'accompagne à me porter la rose la rose si précieuse du temps retrouvé. Pour peu j'allai rejoindre ma sœur la maladie me fondre dans le décor moyen d'entrer en relation avec la Relation et chose étrange me retrouver là. Il n'y a plus de Maître sur le chemin d'attention où présent à ce qui est la source jaillir de la montagne ourlée par l'éclat du minéral des quêtes éternelles. A contempler le ciel étoilé comme un Être qui est Moi j'écoute et suis le disciple de cette altérité innocente mon enfance des cours d'école à portée de voix du monde clair. Et je suis l'Eau dans le secret des bulles scintillantes frémissantes caresses accomplissant sur la roche grenue la phrase et le mot en prolongement de la berge conductrice. Et je suis Feu j'embrase et disparais dans la gerbe d'étincelles où tout se sait de l'implacable lueur au Vide des origines. Levé de bonne heure par vent frisé des premiers chants d'oiseaux j'ai partagé les gains de la nuit dans l'ombre de la liberté pour me fondre en Visage et atteindre gratitude. Eviter cette présence à Soi et c'est la Réalité qui se donne pour constellation des sens faire lien avec l'Incréé au Souffle d'une Conscience consciente d'elle-même propice au Rien des choses Venues. 1051
L’élan de vie
Naine et fragile dès sa venue au monde elle n'avait d'yeux que pour les cieux. Urgemment disposée à la porte des mariages elle s'était remise à l'ouvrage frappant le carreau de ses doigts. Le cliquetis faisait se retourner les pèlerins comme neige en printemps la dentelle s'envolait telles cloches de l'instant. Même prise au dépourvu elle dansait les signes de la passion en faisant sienne la saisie des rameaux que le matin découvrait en clair. L'espace d'en haut renvoyait les couteaux lancés à la volée contre les murs gris de l'oubli. L'espace d'en bas d'obscurité paré ouvrait tout grand ses bras branchus. Le peuple des elfes cliqua sur la touche "fin" pour frissonnant des ailes suivre les variations du Réel. Libre et insomniaque la mère des batailles et des naissances évoqua les miasmes de la redite dans l'orbe d'un jour nouveau. Hasta luego l'ampélopsis entre les dents répandre parfums et chevelure sur les pieds aimés fût l'ultime braquage de l'esprit. 1050
Voie libre
M'oblige et me contraint cette force du dessus à couvrir de ses réalisations l'abouti de l'ici et maintenant. M'agrègent terre à terre les solidarités et arpèges musique d'antan celle des ventres fumants. Pour plus de générosités me suis mis sur mon 31 moi le craintif des conflits essence même de la société. Entre l'ordre et le mouvement en pointe toutes j'ai rivalisé d'analyses sans tomber dans le cauchemar. Les rails se sont rejoints vers la forme blanche du destin en passant par la Lorraine sans sabots ni dondaine. Marche à l'ombre des peupliers bruissants calme l'émoi des choses pures pour sagesse des contes d'autrefois évoquer déchirures à colmater. Ploie et me désire rose sans pourquoi à même la vie éternelle parsemer d'étoiles le ciel de notre ignorance. ( Peinture de Frédérique Lemarchand ) 1049
La poésie c’est tout
La poésie claque les é et les i sur le présent à pleines dents de ce qui est à portée de sens à portée de fusil tirée en rafales sur les cibles de l'imaginaire. Le poète farfouille farfadet de l'instant sur la terre noire des occupations malodorantes d'envahisseurs qui sur le tard ont amené le char à voile sur les plages du débarquement. Le poète ne rêve plus au grand soir il enquille les étoiles à la lueur de l'aube pour battre campagne avec les problèmes du jour la douleur des disparitions et faire chansons du mal-aimé. Parfois le poète range ses outrances pour se faire à l'idée qu'il n'y a rien à faire qu'on ne commande à la nature qu'en lui obéissant et qu'à tout casser cors et trompettes valent mieux que le silence des agneaux. Brave poète plein d'assurance d'être par ailleurs aigle maraudant en montagne fouilleur de la vie fomenteur de querelles entre le vent et l'âme abandonneur des tourniquets de l'instinct pour devenir passant discret du sans-souci. 1048
La nurserie
Pomme séquoia devant la nurserie avons bu le thé au bas des escaliers. Phil et Mich tout auréolés par la bifurcation devant la lune le chêne avait ses druides. Quant à la haie du jardin se sont pressés les impétrants devant les verdures arborescentes des tableaux de Michel. Les candélabres allumés dans un ciel plein de sortilèges une odeur de chair brûlée au message inaudible. Un paysage un vrai pour le repos de nos yeux avec le rire de Dieu ou des hommes dans un linceul cousu aux deux bouts. 1047
Petit bonhomme
Formellement recroquevillé dans l'allée centrale pour un aller simple sans affectation particulière. Il relevait de la parodie en mettant bas l'enfant lion moment carnassier de l'instinct en reproduction. Il s'en été aller LUI le petit bonhomme avec ses roues caoutchoutées sur la plaie béante de la vague. Plus de petit bonhomme la vie l'a happé et sa mémoire reconstruit l'ordre du passé. Un corps avec son sexe et le tour est joué pour un détour par la grand roue d'une aventure sans métaphore. Point d'exigence morale à la portée d'un couteau de cuisine il a tranché le hasard qui l'avait fait naître. Tout est histoire de l'écriture au souvenir les pas lents du poète retrouvent les sensations intimes. D'une honte l'autre le plus effrayant est de se croire seul quand on ne marche pas verticalement et que l'on pense vivre par images. Le premier choc passé pourquoi ne pas avoir demandé la Forme raisonnable de ne pas avoir été là. Dégager le trop plein fermer la porte du cabanon trouver sa place cette crainte de ne plus parvenir à écrire. Et si l'âme rencontrait le corps sera-t-elle encore le ciel de lit du livre d'heures des pensées endormies. Il faut de l'ordre et du désordre pour faire politique de contestation de ce qui est. A fi, je ne peux pas faire mieux qu'être juste, là en acceptation de ma venue au monde alors que je ne cesse d'avoir un soleil dans le ventre. Se sauver traverser les générations porte Forme sans trace du Souffle. C'est que je devais être destiné d'aller jusqu'au bout mû par le désir de dire certaines choses. La rupture brutale d'avec le monde permet la sophistication élan discipliné pour une quête orphique. Je crois au hasard mais à celui de ce qu'on en fait afin que le reste vienne de surcroît. Les mots seuls peuvent convaincre la mémoire d'être le scandale à faire avancer les choses. Des éléments saillants font signes pour la liberté de retrancher la gens humaine après tant d'années passées à fuir. Vivre c'est mourir un peu quand les mots retrouvent la reconstruction vécue du passé. Je cède place à qui saura me dire qu'il vient de loin porter la parole interdite. 1046
Enchevêtrement
Le monde de la nuit au tic tac de l'horloge draine le cœur des acouphènes paraphant les doutes et douleurs du pauvre laboureur dans un imbroglio de connections à dépouiller le son du dessous pour grapher le son du dessus. De ce monde inventorié au Guinness de l'art minimal subsiste en ouverture la présence des rêves brouillés par la clameur des bavardages aux vestes brunes de l'esprit enrubannées des satisfécits de la distribution des prix du temps de Jean-Baptiste. Il y avait la mer se retirant sur le sable les tresses de cheveux des tondues crinière chevaline disparue dans la déferlante au contact de l'air et des surgeons de l'éther rassemblés moitié mystère moitié perle sombre des écueils. Au levant le rose pointait d'une odeur d'algues vertes effet de langage tendant sa bouche pleine de bulles de méthane au raz des cabines de bain lors dérivait à l'horizon le véliplanchiste criant au loup devant la vague sublime. Lui répondaient les coups de sifflet de la sécurité histrions présumés de la Relève perpétuant aux portes de la cité la peur des envahisseurs clique claquant de leurs bottes ferrées les pavés humides des ruelles sombres aux odeurs pestilentielles à couper la gorge du sans masque. Pas loin de là sous les dorures de la raison en proie aux impatiences de l'attente Petit Pierre guettait les dernières palpitations de la bougie compagne des veilles tardives passées à tordre le cou des insanités de l'oubli hommage rendu à celui qui à fond de calle chérissait le petit caillou blanc de blanc. 1045
Le Don de la Vie
J'ai baillé sans me la bailler belle là en cet instant d'après l'effort se trouver dans le Rien entre ciel et terre à contempler l'entre-deux entre l'avant et l'après cette pleine disponibilité à Soi en train de se faire mais pas encore dans l'interstice de la vacuité sensible au Souffle face à l'inconnu, à l'innommable, à l'irreprésentable face au silencieux, à l'ombre, à la claire lumière cette approche de ce qui fait tourner le moteur au Don de la Vie entrer en Relation avec la Réalité cette Présence de l'entièreté de la montagne au coucher du soleil tout autant que celle du Visage de l'Autre non réductible à soi mais qui me projette dans l'Ailleurs dans cette Présence qui m'accompagne. 1044