L’ailleurs

La souffrance physique    
resserre son étau et me plie    
chair gémissante    
et n'y suis pour pas grand chose    
en effusion de ce qui est bon et beau    
comme d'habitude.        
 
Les dangers de la dérive    
sont voyage courroucé sur une mer calme    
ils disposent de nos passions    
pour s'engager à tarauder le temps    
en long et large le long des pliures    
jusqu'au fractal ciselé par l'orfèvre divin.       
 
Passent d'un hémisphère l'autre    
les oiseaux de fin de saison    
leurs corps minuscules de flèches ardentes    
étant l'objet des turbulences de l'instant    
que l'instinct subjugue    
vers un ailleurs aux yeux rieurs.        
 
Et nous    
bras jetés vers la rencontre furtive    
il nous plaît par un soir d'hiver     
d'être le pirate aux mauvais tours    
raclant de la gorge et tapant du sabot    
pour lécher la plaie d'un corps adombré.       
 
Les tours jumelles sont tombées dans la baie d'Along 
et ne serre la jugulaire de mon casque    
qu'au petit jour    
pour astreindre les chevaux du langage    
à belles foulées    
devant le poète ermite.        
 
 
( peinture de Michel Bole Du Chomont )
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