En toute légitimité il vint sans mot dire au plus charmant moment dialoguer de l'astucieux charpentier paré de sa colombe .
Mon âme en exaltation de conciliations en actes propitiatoires répand sur la tourbe des moissons noyées le voile des hypothèses que l'engagement concède aux peurs .
Écartant toute chair je m'enquis d'une rivière souterraine jaillissant à l'air libre œuvre de joie hors le cloaque du monde létal pour méditer sur la passementerie tissage des sillons blonds de l'esprit .
Ne pleure pas sois le doux écart entre le chant du troglodyte mignon et la perle de rosée posée sur la campanule ma belle éphémère de l'éphéméride quotidien.
La herse abrasiveCoupa court au crâne pelé . Puis agrippé au murPétrifia les ressources migratrices . Pommelée d'orelle enfreignit la règlene conservant de la crème acryliqueque quelques moignons hiératiques . Nous ne pouvions rester làaussi , pupilles dilatées , nous approchâmes de la jugulairepollens en suspensdes stèles coopérantà la dégringoladevers le pourpre des nuits fauvesdu couteau d'Abraham . Flanqués de notre armadail se fît que le minerai des originessoit extrait des sources ardentesde nos vitrifications . Ô brillance ! sous tes sabots demeure la sécheresse de l'oublisous la fourrure des nuits , un jour blafardsous ta lèvre , l'inimitable espritsous ta plume , le bourgeon johanniquesous les minéraux calcinés , l'avenir émergésous les baies énuclées , l'architecte du souffle . Ma déchirure ! cette plaie où refléter nos visagescette volée de clochesrappelant la fumée des bûchersd'une cosmogonie du tempspassé . Notre futur , la résine épiphaniquerésiliant les frisures de l'épidermele pas de deuxsur l'horizon arc-en-cieltelle une balle perforant l'Absolunotre enjambementcette énigmeoù se fondre dans la vision . 284
Elle marche en plein jourla logorrhée ductilepatte duveteuseet peau bouillonnanteelle ombre l'asphaltede sa quenouille d'Arc .Ennemie des perfectionsle baiser des visiteursnoircit le chambranle de sa portebouleversante caverneoù trône le Dieuque son profil aguiche .Désinence d'une substance infrangibleelle monte méditante la colline aux trois potencesaspect hésitant des coutumes de l'espritelle remise le sabre des amantsaux champs des Intouchablesrasantfuligineusel'ombre du néant .283
Ne pouvant supporter d'être en villégiature de la Vérité je m'efforce en face d'une vie mienne de ne pas profaner les tendres et sagaces crinières du chant de l'obscur .
Je plonge et fouille les magnificences de la nuit cathédrale .
J'accompagne les gerbes de terre et de sang giclant hors des tranchées .
Je filtre et laisse passer les pesantes pensées de l'espoir .
J'arrache à la mort ce qui n'est pas né et dresse sur le bûcher des circonstances les grandes rosaces de lumière .
Ombre Cécité progressive Graduellement j'éclate et parsème d'une myriade de fragments l'énigme des jours à venir éblouissement ultime d'un crépuscule à l'orée d'une dernière visitation .
Mains tendues j'implore le vaste ciel et féconde notre terre ultime élan à revenir vers soi éternel retour du pourceau fabuleux vers la source où se taire .
A contrario du mystère du verbe Il y eût l'illumination d'un soleil spirituel Écartement des données primesautières Splendeur reconstituée du désir Sans que la phrase se dégrade .
Mienne est la tâche Au passage inattendu de l'obscurité Eclipse d'une vision première L'énigme s'interpose Sans que négligence fasse loi .
Fort de lumière L'obscur vitrail révèle son envers Martyre devant la porte des anges S'ensevelissent les trésors de l'appartenance S'enfle la transcendance du point final .
Conscience d'être ceriseSouffrir de tant de conscienceSourire du noyau à la pulpeQue me soit donnée l'âmeIrradiante âmeAu sortir de cette déchéanceParfois souffranceEn illusion de tant d'absencesCoagulées au mirliton des afflictionsEn rachat d'une tristesse humiliéePuis vivre éternellementChêne liège naisseur de peaux parfuméesEn sudationTraces de laves pétrifiéesAu soleil qui verse la nuitAu cœur même de la beautéRencontrer l'ours du pays des graminées souplesPuis disparaîtreLa partie saine propagée en épilogueAu filtre du silence . 280
Pensée errante d'une force terre à terre précipitant l'imperceptible de l'action réalisée .
Révolte du fondamental à rendre l'homme plus fort , sursaut de l'évolution , juste perception du pic d'amour .
Ouvrir les vasques du mental , briser l'illusion , craquer l'avant-tracé de nos désirs , paroxysme des morales .
Finie la transmission des choses dites , nous sommes en marche vers l'ère pleine , affouillant la grève des mers refluantes , sur les pas des bâtisseurs .
Om net ferbûn te wurden in trilling dûnsje it fjoer iepen earms stilte foar oerdracht elke hertslach útwiksele om wittenskip en skientme te ûntdekken dyn eagen ticht dizze bylden dy't ús oanfallen sûnder folslein begryp yntern rekke fassinearre beswier befrijde gedachte yn stadia fiel de oanwêzigens wegerje de falske sans abstraksje sûnder Eangst sûnder fraach krêftich ôfhinklik fan de omstannichheden wijde jin oan stúdzje feed op brea en wetter iepen freugde yn it gehiel fuortsmite barriêres troch ûntwikkele weagen sûnder fersnippering fan krom it gefoel fan goed dat oan elkenien is tawiisd yn petear mei ien fan syktocht en tekenje mei de oare helje ús fan 'e grûn yn aksje troch wûnder sprekke yn privacy akseptearje it fanselssprekkend sa'n laitsjen ferlitte wês net nijsgjirrich earm te wêzen yn selsopoffering wês de ik en dy wês de azem wêze de fear dy't troch it finster komt .