Avec ferveur et humilité Dans le jardin des souvenirs Il fallut jouer des coudes Pour porter la pignole Dans la sérialité de l’âme Jusqu’au foyer grand-parental.
Les sourires colorés de nos désirs Ont gravi la côte La fleur au ventre Conscient de grandir en l’Être Par amour de la Beauté Et de la Vérité.
Rambarde jusqu’en fond de couloir Par temps de musique triste À l’assaut du faîtage vers l’ascension unique Dégageant le remuement des oiseaux L’empreinte noircie sur les murs de chaux Rappelant les torches du passé.
Vivre c’est rassembler des grappes d’images Dans l’ivresse de renaître sous la liqueur bleutée de l’air Aux marches du destin Que le hasard fait sien Par l’instabilité du gargouillis de l’esprit Livre ouvert sur les genoux.
Pas besoin d’anges ni trompettes Au corridor des amours Prélude incessamment répété Par la musique des sphères Sur un fond de fox-trot Grésillant en fond de grange
Faut savoir Que la douleur Seule en bord de route Marque le grignotage de l’âge Engendrant plaies et bosses Au paradis des jours à venir.
Place au Méphisto de l’ombre D’étage en étage La pluie se fait bruyante Sur les vasistas