پاران سڀ تحريرون Patrice63

Le Korrigan du Bois Venu

Livre publié à compte d’auteur – Recueil 3

288 pages, 98 textes, 98 photosimprimé en mai 2023

Si rien, si peu, d’attendre Sylvain aux yeux de myrtille, et que les arbres meuvent à corps et à cris le korrigan de l’esprit. Se voir belle romance le soir au carrefour des sentes d’avoir été, d’être encore la pulpe et le jus d’un sourire, d’un soupir.

Jean-Claude Gaël GERARD

https://regardauvergne.fr

Visage, Visage, au Touché de nos Cœurs

Livre publié à compte d’auteurRecueil 2 – Imprimé en mai 2023

301 pages, 108 textes, 108 photos en couleurs

Il n’est d’avenir que la marche du pélerin sur la voie lactée.

Les mots n’ont pas de sens s’ils ne sont pas vécus intimement, s’ils ne sont pas pesés à l’aune de leurs provenances, à l’aune des maux des joies et des peines, à l’aune de l’enfance éternelle.

Jean-Claude Gaël GERARD

https://regardauvergne.fr

La fée Carabosse roule en tracteur

Livre publié à compte d’auteurRecueil 1

Il n’est d’avenir que la marche du pèlerin de l’âme sur la voie lactée.

Les mots n’ont pas de sens s’ils ne sont pas vécus intimement, s’ils ne sont pas pesés à l’aune de leurs provenances, de leurs maux, de leurs joies et peines, à l’aune de l’enfance éternelle.

Alors le silence peut s’établir, un silence fait de l’effacement de l’œuvre. Un silence au profond de notre univers qui continue sa course, inexorablement.

Ici la photo et le texte se rencontrent et de leur contact surgit une troisième dimension, un tiers inclus, d’une nature autre qui nous convoque à un rebond.

C’est par cet entre-deux, dans cet espace vierge de piétinements où surseoir à l’arrivée d’un sens hâtif qui peut scléroser l’entendement, que nous ouvrons notre cœur et permettons la rencontre avec le cœur de l’autre.

گال جين ڪلاڊ گيرڊ

Les enfants de l’aurore

Que n'eussent atteint cette heure   
les enfants de l'aurore   
à psalmodier quelques contines  
au lever d'un soleil d'été   
dans le silence et l'immobilité.      
 
Avant que Lumière apparaisse   
les oiseaux avaient chanté   
pour se taire Lumière venue.      
 
Quant au vent   
le vent du matin   
se tenant coit aux premières lueurs   
il avait frisé le feuillage   
dès le jour apparu.      
 
Les hêtres du carré   
se mirent à danser   
si doucettement   
que la croix des morts   
exhala parfum de suroît.      
 
C'était comme si   
d'avoir traversé les brûlures du temps   
occasionnait de menues déchirures   
dans la paroi des désinvoltures.      
 
A marche forcée   
pour vaincre nos peurs      
le chat aux bottes de sept  lieues
s'enquit de donner vie
à la remise à jour.       


1057
 

Mandrake avait du cœur

Mandrake avait du cœur   
sans que saucisses viennent   
ronger près du chenil   
les os de la crémière.      
 
Mémoire de fin de cycle   
humbles et correctement francisées   
fusèrent hors attachements   
les pensées fraîches et dodues.      
 
A vous entendre   
décidés à procréer   
les visages de Serverette   
en attente de l'instant   
offrirent la désirade   
et le linceul de l'officiant   
sans qu'il soit permis de barguigner.      
 
Vivre intensément   
l'aboutissement du plaisir   
aux allures de stress iconique   
occasionne la stupeur   
de voir émerger en fin de lignage   
le licol détendu   
par le plus offrant des amants.      
 
 
1056
 

Silence pattes de mouche

Silence pattes de mouche  
sur ton visage   
faisons la ronde agreste et vigoureuse   
sans que les pensées viennent   
en cette fin d'été   
surprendre le tourniquet aux amours   
des prudes damoiselles.      
 
Silence sans brusqueries   
se calent les derniers bruits du tracteur   
sur le bouzillement des mouches   
que le soleil agence   
à découvrir l'embrasement    
buées des brumes d'antan   
d'une douce jouissance.       
 
Silence les yeux clos   
pour le pépiement d'un oiseau   
tout prêt de caraméliser la casserole   
élaborant en fin de partie   
la mesure du temps   
à l'aune d'un hors d'œuvre   
recevant signe du ciel.      
 
Silence et plus   
de mise à l'écart   
pour la fleur fragile   
sortie du vase sans flagorneries   
شام ۾   
quand passent les bernaches   
sur le frisson des polders.      
 
Silence-les-saules
fera de beaux enfants
aux mucilages organisés
en profondeur de terre
du serpent à l'oiseau
l'homme de foi
en connaissance de l'intérieur.
 
( Peinture de Michel Bole du Chomont )
 

1055