IN Beaumont op in blonde pony ik haw dyn namme stavere myn suster fan stoarmwetter wer grien ûnder de ljochte line dizzy klimmen .
Passenger fariant op 'e piano fan 'e halo's dyn dream en dyn snie mongen mei de ferklaaide rânen fan ús foarâlden makke my grutsk op 'e bittere weagen .
Memmeblêden leagens tiidrek do hast dysels útput yn streket linzen op in steapel stimpele kadavers .
Roep myn blom sykhelje de stilte op 'e crêpe fan ús wûnen de takomst as teken fan besinning myn leafde Myn sterkte myn dimmenens .
Wurden ûnder de blik fan sletten kreamkes as sweltsjes op in startline stilte fan de man dy't oan de grinzen fan it territoarium stiet illusionêre mirages útsprekke berjochten bravaches gearspanning mei de woastyn .
De wurden dizze transmitting envelopes dizze stridersorganen wurde skaden fan ljocht binne de holte fan in delling foar it bern oprôle yn pine . Wurden sprekke betsjutting tusken wekker herten dy tiid ferstruit pour sinnige dagen ferneatigje uterlike ôfgoaden .
wurden fan frede binne it sied fan 'e beam fan ús ferwachtings waans tûken oant de himel fan 'e siel berikke dizze earms dy't myn nachten neame yn myn beskikking om jo te ûntfangen yntym djip yn my . O do myn freon myn geheim hokker tekens haw ik sammele foar dy makke fan sêfte waaks, fan fersmoarge matearje, fan fereale grime om de twifelwolken te bloeien O myn freon it wiene wurden fan de wizen in grut mystearje wurden in boarne fan wittenskip de kalme betinking fan einigens .
It is in geheim op 'e stappen fan yllúzje yn it kristallijne skaad fan in boarne oblique swalkjen dat gjin ingel of demon koe feroarje ûngeduerich oantinken bûten de muorren kollegialiteit fan eangst .
Oprjochtens , in flecht nei jinsels ta , in flecht nei de echte , de wiere fan genede net sykjende embellishment yn tsjinstroom enerzjy .
De boarne yn it hert fan tsjuster is wierheid . Lit ús de bylden fan jinsels yn folsleine dumpsters lânje , lit it frjemde gesicht opkomme fan de man inisjearre troch syn skaad . Oan it wetter fan 'e geast, gjin gewoante , neat oars as oerbliuwsels fan âlde wiisheid by it begjin fan it begjin .
Yn 'e farandole fan yllúzjes bliuwt de kearn fan' e oarsprong . Draaie sûnder haast de slypstien fan 'e geast botsing mei jinsels en gean op reis , út sluier nei de doarren dêr't de minske fan syn byld net mear libje soe . Leafde fan skepsels bûten jinsels . De wierheid artikulearje mei it hert .
Jo siel sil net mear ferdield wurde , wurken en wurden foarmje de single .
Ut it skaad teater it libben is gjin show , sy is aventoer oan dejinge dy't út 'e grot fan 'e syklopen komt . It geheim fan oprjuchtheid instills libben yn wurken en foarmen .
Trop souvent , entend-on , que : " Suivre la Voie, le rêve d'être humain, de pouvoir redresser la sinuosité du cœur est intention essentielle . Et pour cela ne faut-il pas partir, s'extraire des chaînes du monde " .
Cela est fausseté !
Là n'est point la vie , partir c'est éviter la recherche de la Vérité . Les chaînes n'existent qu'en soi-même .
Plutôt que d'être attiré par des mirages extérieurs, protège-toi de tes propres ruses .
Cesse de te réfugier derrière une fausse humilité .
Jette-toi dans l'océan de la providence .
Préfère ce que tu ignores , ignore ce que tu connais.
Ne crains pas l'inconnu .
La Vérité n'est pas voilée .
Ce sont tes yeux qui portent voile .
Tes yeux , des voiles que tu dois ouvrir .
Le sage , syn , rompt d'avec ses habitudes .
Les miracles du monde sont d'une effarante pureté , la seule voie est la rectitude intérieure .
La lumière en bout de corridor , l'ultime de la voie , un au-delà au plus proche de soi.
Où aller ? Face à face . Etre à l'écoute de l'autre . Cheminer à trace commune . Jeter , comme par hasardun regard sur les côtés , juste ce qu'il faut pour ne pas nuireet faire danser la compagnie , tel aux veillées passéestrier les cailloux dans le plat de lentilles . Le temps éternellement recommençant, sous la plume , à l'octroi d'une pluie battante , déployer sa panoplieiepen doar , sur les accolades chantéesdes gouttes d'eau souvenantes. Il n'y aurait , de propre , écritsous le boisseau , que le sourire qui prête à dire . Il est un étroit passage entre l'intérieur sécuritaireméthodiquement édifié aux crédences de la connaissanceet la ronde des enfants de la joie .Il est des contréesd'entremêlement des acquitsoù filtre la révélation .Il advient quela pomme qui tombe de l'arbre est une merveille .Allons recueillir le fruit ,l'essuyer avec le lingede toile écrue ,portons à hauteur d'yeux ,le grain de peau ,l'enveloppe gracieusel'infinie expansion du germede son extension ,jusqu'à sa plénitudejusqu'à son extinction .Au palais des viscosités de l'esprit,la pomme à pépinscroquéepermet le plaisir du goûtpar l'ensevelissementdes sucs rétrospectifs .La cloche de l'église retentit .Il est quatre heures ,l'heure du goûterque le coucou psychédélique égrène .Faire savoir qu'à bon entendeur , salut ,avec la pincée de jugeoteappropriée au principe de normalité .238
Si la charrette ploie et que pièces à terre se dispersent les dérisoires brassières de l'esprit .
Il y aurait ce regard traverse de l'absence des catéchumènes en son enfance éteinte ma mère l'ordre de la mère morte.
Il y aurait prégnantes des caresses sous la toile que jamais n'ai cru souples à mon encontre .
Il y aurait des herbes sèches recouvertes d'un givre cristal sous la burle sévère d'un passement de jambes dansé .
Qu'on dirait l'affliction des tendres et tendres années de perdition à coopter les passants du sans souci sans cris ni repos .
Mon cœur s'est éteint il a navré le cours du temps de bulles fragiles sous le rêche du souvenir .
Les sillons se sont fait crème au café des solitudes la cuiller ourlant tournante le reflet des nuages .
Remettre les choses en place avec chaises et tables verres et couverts et ronds de serviette à l'avenant .
Vivre en illusion entre la poire et le citron d'oraisons et de jours à venir finissant en tranches de potiron .
Sur le départ posée à même le sol dénudé courait la vermine saxifrage des orateurs sans parole .
Se confrontèrent du menton les accordéons de la raison à éviter le tien du mien positionnés en dérobade .
Silhouette affaissée les lunettes en bout du nez corrigèrent les fautes d'orthographe nos petites mains passagères .
Segmentés à courte échelle les chevaux de la verticale dernière levée d'un sourire par la fenêtre entrouverte . Sortilège sorti tout droit d'une tendre apostrophe les lèvres purpurines figèrent le son des églises . Faussement accaparé dans un tombereau de fumier le corps à corps des corps pensants d'étreintes désespérées .
Se glissèrent sous la ramure les champignons de l'automne à creuser les tranchées d'une guerre dont nul ne revient .
Fil à fil le pull s'allonge les aiguilles passent puis repassent le fragile des doigts s'expose sans que je m'interpose . Face contre terre soyons le roulage des galets du torrent sous la feuillée d'un saule encalminé par le qu'en-dira-t-on des prosopopées .
Ma plume sans le cal d'antan se fait entendre jusqu'à l'orient de coups secs sur la peau des sollicitudes le creux des reins en jouissance son heure et puis la mienne toutes choses confondues se rebellant ma belle dans l'offrir de la resquille à ne plus entendre les barbelés crisser sous la mitraille .
Sa cage d'oiseau sous le coudeet la croupe en carêmeun cheval passela cavalière à queue de cheval .L'âne braieles moutons bêlentun bruit de tôlecadenasse l'espacej'appelleau carrefourdes senteurs d'herbe mouilléele lever de lune .Sans prendre le tempsde maigres appendicesjoinaux remontées de laine pelotéeun quart plus basdes ailes en ordre de marche .S'enquérirfinement ciselédu crépusculeen retombée lasse du jourfièvre amèrequ'un doigt de mielrehaussetendre applicationde la flûteaux notes réjouiesdu rire des enfants .236
Ne pas être le "bravo" qui brave le silence être la racine sèche la mousse assoiffée le champignon rabougri être l'accueil pour soupe offerte lentilles et lard être la main tendue .
Etre l'homme le petit le prêt à vivre la danse des femmes nos initiatrices en amour amulettes d'avenir semailles tendres aux flancs des collines vertes un vent chaud fricassée d'étoiles sous une lune partagée nous les errants les mange-cœurs vifs en remontrances captatrices dolents en espérance les fauconniers du beau .
Net mijede tonge fan 'e redenplante op it seal fan bekende dingenferwûne fraktalneffens de dingen sein .De Diverginsjefleksibele skelmút tusken de reiden fan mijensammelje de lege rompen fan it feest .In koarn ryskinne feedde gendarmes fan ûntsizzing .Du bolde ferslave mannichtesil wurde smiten fuortop de kroanen fan it ûnderstelde houlik .Evider ,meitsje de holle ûnder de eagenfan de erkende demiurg ,ôfgrave mei in koevoet ,by de Barabas ,de alkoven fan it ferjit ,te sammeljen, dan dûnsjeIn bewiistusken matearje en geastlâns de dúdlike golfende wierheid ferskynde .En hoefolle dingen barde yn dizze ûnwittendheid Dieutsien eagen fan wûnder .It ramt fan ynbeddingen fan logika . It ferdwiningspuntwêr't alles weikomt en alles gearkomt .It dak fan 'e hovels fan 'e minskeit gebou sels .De hannen fan moetingyn 'e iere moarn mislikefan " Hoi, hoe giet it mei dy ?" .De wûn om te slikjenconvergence de l'algue avec la langue see en lân kombinearre .swarte dropwoartel fjoerferplichtingen fan in dissipline .It hurde skriezenkalam op droege klaai .De holle fan dreamenyn tender leadûnder it amulet fan 'e sjamaan .De Reinbôgebernetiid kleurplatenop syk nei erkenning .It opheffen fan de blikoan intense loftenoan 'e skedel fan 'e ultime .Absence d'explication ... Oanwêzigens lichem ...Dieu , dit bewiis . ( Foto fan Francois Berger )232
Shoutsde oprop fan huningwurdende ultime as in rotsdêr't te ring .De droege snie fan de stoarmsyn wetterbekken losmeitsjeby de karavanserai fan moetings .Froulju yn hege trochgong de muzyk sjen les pieds dans le dur du granite .Se songengûle lûdopkomst fan winskentekening beskermjende wolf enerzjyûnder de heap deade blêden .Trance yn 'e ûndergroeide trompetten pakten de nederlagen fan de nacht opoprôle slein hûnenyn it gesicht fan dingen sein yn in haast .Hy betocht de rûndûns It ûneinige stimulearre ljochtoan de foarkant fan de karrewankele skonkenby de poarten fan 'e timpel .Myn sielopheft mei in lichte weach fan 'e hânplumb mei in jûnsbliidnei de flecht fan it ferjit .De glimkes steane opde knikjesûnder de poadiumhangerssûnder applausom gewoan stilte yn himselsvermiljoen seashelltroch adem hâlden .Wy sette ôffoar it ûnkenbereop syk nei de kaai foar de stêdfan nivo nei nivograach dêr wêzeit hert fiertyn ûnwierskynlike spleten .De griene man kaam út 'e boskde hierkorstmosde draak azemde fleksibele útstrielingde kamera op earmlange .It wie genôch ...en dochsde klean bikken ús net mearde pûst op 'e lippeneagen mei fjoerige splintersde skets fan ús suggestjesop brekpuntde hynders bultenDer wie safolle te dwaanit sân streamde út 'e sprieding fan 'e fingersin lytse heap foarmewy sette der ús hoop opús freugdeús tige pineby de komst fan in bern it meitsjen fan in kastiel by de seeyn eb fan wierheden .It ultime yn in snapbruts de oanlisplakken mei de yllúzje .Alles stoarte ynder wie te wenjen .233