Recension d’avant l’éveil

Alors le Verbe se fit pénétrant   
Aux roses de Damas   
Était la recension   
Des pleurs d'aimer.      
 
Simple jalon posé sur le Chemin   
Que déjà la native innocence   
Déchirait la vêture   
Aux marges du voyage.      
 
Sont venus   
À la ressemblance   
Les signes de la Terre   
De s'arracher du Tout.      
 
Nous les mendiants   
Caressons les nuages   
En retombée de pluie   
Pour être pluie soi-même.      
 
Creusons les ornières   
Pour laisser passer le charroi   
De l'errance d'avoir à Être   
À même la joie et l'éclat de la Vie.      

Ouverture de l'âme   
Dans son manuscrit   
À petites retouches   
Sur les lèvres fiancées.      
 
La feuille est tendre   
Devant la saillie   
À rendre les colonnes du temple   
Palpitantes jusqu'à l'instant.      
 
Vague puissante   
Au cœur du Soleil   
Quant l'autre source s'alimente   
À l'écho du plus que Soi.      
 
Et l'Enfant lumineux de s'étendre   
À côté du Vieillard   
Magnifique pantin malicieux   
En parfait état pour la représentation.      
 
Douce déchirure   
Contemplée le soir à la veillée   
Quand se calme la vie tumultueuse   
Des conditionnements obtempérés.   
 
Pour ne pas marcher   
Sur les blessures de l'an venant   
Invitons l'arc-en-ciel   
Du beau après l'orage.      
 
À retenir du mirage   
La pulpe endormie   
Il est passage divin   
Pour le baiser du lendemain.      
 
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