Au farfouillis des arbres hivernaux

Au farfouillis des arbres hivernaux
La vie se la conte belle
En étirant branches vers le haut
Convocation des vertèbres à craquer
À croître à prospérer
Comme mars en carême
Où joindre le ciboire d’argent
Au soleil en dentelles.

L’ombre est là
L’ombre cyclothymique
Des expirants inspirants
Du dernier souffle
D’un dernier soupir
En rendant l’âme
Vives possessions étalées
Au plus offrant des anachorètes.


Ils ont circulé d’un point l’autre
Les autochtones de la conscription
Leurs mains du désir d’apprendre
Aux doigts enchevêtrés par le verbiage
Contemplant la course instinctuelle
D’un lâcher de colombes
Alors que dehors il faisait froid
À pincer le luth au couchant de l’instant.


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