Passent les errants de la cause ontologiquele long de la longère aux pierres blanchess'arrêtent , se saluent , puis se quittentcertains portent sac à dosd'autres traînent la rouletteau soleil point de plantes aux feuilles ternies .Il n'est de passageque l'entre-deux des fleurs des champsen trilogiemarguerites , coquelicots et bleuetsprès du fossé où poule blanche mortedans un reste d'eauattendre la dent du renard .Bleu est le cielaux tulipes de sangune femme boit son théà petites lampéessans que luisentsous le reflet de luneles doigts de Viviane .Creuse l'errancedes chaises en plastique blancau hasard d'un entretien sollicitésur la pelouse doucepiquetée du roussi des feuilles mortes.Faut-il qu'il m'en souviennede rendre hommageà ce qui nous est donnémon âmemon autre viema romance .254