
Le train ailleurs En gare de La Ciotat comme des pleurs. Écru de toi Ai cru en toi No pasaran. Au gris des nuits fragiles Froidure remémorée Dans sa vastitude. Brisures de l'instant Sous les nuages Le délié du matin. En file indienne Les ombres Sur le parvis. Petit homme Signal de crête Sous la caresse. Éparpillées Enfin à démêler La cithare ornée de brocart. Un paysage À l'ombre de l'étang Paroles parallèles. De songer Fait émerger Le capillaire de l'instant. Entre l'homme et la nature Le chantre Des arcanes syntaxiques. Galets ligaturés Au terme de la vague Un raclement aigu. Un tableau de Maître Pour ça Sans être éconduit par la rebuffade. Pulsation De pleine résonance La douceur d'un chant. Depuis longtemps Le mystère De l'errant. Au bout du bâton Le chardon de Dieu Un bleu à se damner. Rocher et arbre L'entente invisible Qui concilie et se réconcilie. Concurrence assumée De l'image et des mots Sur la tige du bambou. D'être au tropique Amuse le créateur Odeur de démastication. À l'origine Fertile incohérence Amène le printemps. Le geste Nourri de bonne sève Mène au déchirement. Réconcilier la vie D'une langue l'autre Le grave et le sensuel. 1219