Même en plein jour J’ouvre et me ferme Dans la zone interdite Sur le mur que le lierre étouffe Pour qu’à grandes lampées Être l’artiste Du craquement des feuilles chauffées à blanc.
Une odeur de cave Monte du sol caillouteux Au vertige des verdures Broutées par la guillotine De bleu parée Apte à tresser couronne de laurier Prompte à fleurer bon la fleur de farine.
Un trait de Mélusine Calfeutre le bas de la paroi Comme vole la poussière dans l’arène Au sortir des frisures d’une clameur Abat-sons permettant La juste flexion D’une fureur tarie en proie à la déraison.
Les claquettes métronomiques Caressent d’un hochement de menton La marche primevère Des ombres et lumières Au pion et trait Du devoir accompli Dans la couche d'une marquise acidulée.
Peut-être s’est-il usé Le fermoir de la boite Cliquetant avec élégance D’une position l’autre Lorsqu’à grands bruits Claque le volet contre le mur Devant l’œil surréel de l’enfant ébahi.
Puissions-nous en fin d’été Clore cette partie de chat perché En remettant à demain La poussée de vitalité Heurtant la limite des convenances Pour enivrer de picots de pluie Le huileux d'un feuillage sous l'orage.