Categorie Archieven: september 2015

Waar te gaan? ?

 Waar te gaan? ?   
 Oog in oog .   

 Luisteren naar anderen .  
 
 Loop op een gemeenschappelijk pad . 
  
 Jeter , als bij toeval   
 een blik op de zijkanten ,   
 net genoeg om geen kwaad te doen   
 en laat het gezelschap dansen ,   
 zoals in vorige wakes   
 sorteer de kiezels in de schaal met linzen .  

 Tijd die eeuwig opnieuw begint,   
 onder de pen ,  
 tot het schenken van een stromende regen ,   
 zijn arsenaal inzetten   
 geopende deur ,   
 op gezongen knuffels   
 des gouttes d'eau souvenantes.      
  
 Ze waren niet ,   
 schoon , écrit   
 onder de korenmaat ,   
 dan de glimlach die zich leent om te zeggen . 
  
 Er is een smalle doorgang tussen het veilige interieur
 methodisch gebouwd naar geloofsbrieven van kennis
 en de cirkel van de kinderen van vreugde .

 Er zijn landen
 verwevenheid van prestaties
 waar de openbaring filtert .

 Het gebeurt dat
 de appel die van de boom valt is een wonder .

 Laten we het fruit verzamelen ,
 veeg het af met de doek
 ongebleekt canvas ,
 dragen op ooghoogte ,
 huidtextuur ,
 de sierlijke envelop
 de oneindige expansie van de kiem
 de zoon extensie ,
 tot zijn volheid
 tot het uitsterven .

 In het paleis van viscositeiten van de geest,
 pit appel
 gebeten
 laat het plezier van smaak toe
 door begrafenis
 des sucs rétrospectifs .

 De kerkklok luidt .

 Het is vier uur ,
 theetijd
 dat de psychedelische koekoeksschelpen .

 Laat weten dat met goede bedoelingen , Gezondheid ,
 met een snuifje oordeel
 passend bij het normaliteitsbeginsel .


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als de kar buigt

 Si la charrette ploie
et que pièces à terre
se dispersent
les dérisoires brassières de l'esprit .  

Il y aurait ce regard
traverse de l'absence
des catéchumènes en son enfance éteinte
ma mère l'ordre de la mère morte.  

Il y aurait prégnantes
des caresses sous la toile
que jamais n'ai cru
souples à mon encontre .  

Il y aurait des herbes sèches
recouvertes d'un givre cristal
sous la burle sévère
d'un passement de jambes dansé .  

Qu'on dirait l'affliction
des tendres et tendres années de perdition
à coopter les passants du sans souci
sans cris ni repos .  

Mon cœur s'est éteint
il a navré le cours du temps
de bulles fragiles
sous le rêche du souvenir .  

Les sillons se sont fait crème
au café des solitudes
la cuiller ourlant tournante
le reflet des nuages .  

Remettre les choses en place
avec chaises et tables
verres et couverts
et ronds de serviette à l'avenant .  

Vivre en illusion
entre la poire et le citron
d'oraisons
et de jours à venir
finissant en tranches de potiron .  

Sur le départ
posée à même le sol dénudé
courait la vermine saxifrage
des orateurs sans parole .  

Se confrontèrent du menton
les accordéons de la raison
à éviter le tien du mien
positionnés en dérobade .  

Silhouette affaissée
les lunettes en bout du nez
corrigèrent les fautes d'orthographe
nos petites mains passagères .  

Segmentés à courte échelle
les chevaux de la verticale
dernière levée d'un sourire
par la fenêtre entrouverte .
 
Sortilège sorti tout droit
d'une tendre apostrophe
les lèvres purpurines figèrent
le son des églises .
 
Faussement accaparé
dans un tombereau de fumier
le corps à corps des corps pensants
d'étreintes désespérées .  

Se glissèrent sous la ramure
les champignons de l'automne
à creuser les tranchées d'une guerre
dont nul ne revient .  

Fil à fil le pull s'allonge
les aiguilles passent puis repassent
le fragile des doigts
s'expose sans que je m'interpose .
 
Face contre terre
soyons le roulage des galets du torrent
sous la feuillée d'un saule encalminé
par le qu'en-dira-t-on des prosopopées .  

Ma plume
sans le cal d'antan
se fait entendre jusqu'à l'orient
de coups secs sur la peau des sollicitudes
le creux des reins en jouissance
son heure et puis la mienne
toutes choses confondues
se rebellant ma belle
dans l'offrir de la resquille
à ne plus entendre les barbelés
crisser sous la mitraille .  


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Sa cage d’oiseau sous le coude

 Sa cage d'oiseau sous le coude
 et la croupe en carême 
 un cheval passe 
 la cavalière à queue de cheval .

 L'âne braie
 les moutons bêlent
 un bruit de tôle 
 cadenasse l'espace
 j'appelle
 au carrefour
 des senteurs d'herbe mouillée
 le lever de lune .

 Sans prendre le temps
 de maigres appendices
 se joignent
 aux remontées de laine pelotée
 un quart plus bas
 des ailes en ordre de marche .

 S'enquérir
 finement ciselé
 du crépuscule
 en retombée lasse du jour
 fièvre amère
 qu'un doigt de miel
 rehausse
 tendre application
 de la flûte
 aux notes réjouies
 du rire des enfants .


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