Terre mère associée
Au regard de lune
Les lattes de bois
Inaugurent dans l'encoignure
Les pâquerettes épanouies.
Tâches de son
Sur sa peau cérusée
Rencontre des fleurs du mal
En sulfureuse compagnie
D'être toujours ailleurs.
De l'ombre dans les décisions
Au creux de la matière
Engage plaisamment
La vie dès maintenant
La vie à chaque instant.
Le regard lavé de tout préjugé
À prendre source sur le banc des réfugiés
Face contre face sont
La merveille et l'obscur argumentant l'instinct
De scansions fines comme respiration.
Perdure en la maison
Quelques enchevêtrements de la raison
Pour peu qu'on enrichisse
D'une coupe de laser
La fuite du temps hors de notre galaxie.
Il y aurait grabuge
Sans louanges à postériori
Juste un marque-page
De quoi repérer
Le grissement de la plume sur le papier.
Le diamant raye la vitre
Coupure au raz de l'âme
Des choses belles à ne pas posséder
Pour traces en fond de cour
Engager la pensée.
J'ai accroché la cible sur le mur du jardin
Par mégarde à la pointe du canif
Dire OUI placidement
Aux grappes de glycine
Croulantes sous le mâchouillis des mots.
Un coup d'éponge fera l'affaire
Renvoyant la tâche de café
Aux douves du château
Pour grenouille à la gorge vibrante
Faire gaîté avec le blanc du lait.
La grâce de la journée
Traverse les faubourgs gris
Jusqu'à point d'heure
Assister au départ des convives
Le mouchoir savamment amidonné dans la pochette.
Plus de graviers aux jointures
Le livre s'ouvre à la bonne page
De quoi comprendre la geste pure
Du ciel léger
Que le savoir accapare.
La nuit en fin d'horloge
Paraît sur le parvis
Gloire cachée absoute de ses conditionnements
L'échancrure avide
Renversant le silence des couverts.
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