An der Klapp genau tëscht der aler an der neier Welt. Datt d'Leit sech selwer transforméieren am Selbstkenntnisser, den banneschten Kampf, perséinlech Erfahrung.
Datt Guiden voll engagéiert sinn, datt se d'Traditioun an hirem Schluechte vum Moment, nëmmen Wesen, des Leader, Meeschter befruchten nos Spure Futures, déi se duerch Demut förderen, Gedold et vertrau eis Idealer vu muer.
Wat geschitt mat den Heeler kapabel eis Schichten ze decompartmentaliséieren konstitutiv, fir eist Wiesen vun den Ierfschaften ze rächen, déi eis schweien, fir d'Kierperbasis ze stäerken fir psychologesch Dimensiounen spirituell eis déif somatesch Schichten erreechen. Wat geschitt mat den Intercessoren déi einfach déi genannt déi ruffen déi, déi net beweisen, mee bestätegen déi, déi eis erkennen a kultivéieren Ignoranz déi souverän Alchemisten déi ni opginn net hir Aarbecht.
Loosst déi néideg Neiheet Wand ginn stoen den Otem an d'Liicht déi d'Persoun droen Mënsch um Wee zum Selbstwuesstem um Wee an d'Häerz wou et alles fänkt.
S'allongeant en bord de grève, à la tombée dujour, en l'huile des couleurs de l'esprit, den long des cairns de pierre, harpes dressées, dehautes silhouettes apparurent. Filtrant le vent, le cri d'un oiseau se dégageât des décoctionsmarines. Sans confusion, les hommesretrouvaient les labours d'antan et l'herbe ensoleillée. Ils étaient dix ; dix vivants parmi lesInvisibles et les Absents, dix vivants animésde la ferme conviction de bientôt s'élancerhors des écluses à poissons vers l'improbablefin du jour.Il y avait là le patrouilleur, le philosophe, le professeur, le père, le parrain, le parèdre, le prêtre, le poète, le préposé et lepsychologue.Nous, gutt Männer, sommes faits encomplexité de la pluralité des fonctions. Et ces dix figures en prescience sont àdécliner pour que vienne un temps meilleur. Ne rejetons pas nos ombres et notrevulnérabilité, soyons humbles, soyons le tissude la nouvelle donne, celle desjouvenceaux et jouvencelles qu'un cielde traîne assomptionne vers l'idylle mainteet mainte fois proposée à ceux revêtus de leurlumière natale.Qu'il en soit ainsi et puissions-nouspoursuivre notre tâche.Le patrouilleurAux limites de la conscience, là où leschoses se pensent hors des journéesimmobiles il est cet homme chercheur, la sentinelle en déséquilibre sur lebord de la falaise del'ailleurs.Il parcourt le territoire tel le feufolletd'une instance à l'autre comme on essuiela poussière sur un rebord de fenêtre.Il est le rapporteur des outrances etautres dérobades à l'ordre établi.Il voit ce qu'il y a à faire aux lisièresde l'illusion.Parcourant sans cesse la frange duterritoire où se fait et défait le laisserparaître des chants convenus, il rendcompte de l'impact des flèches de lanormalité sur la cible marchande parces temps de grisaille.Déchirure sur déchirure, il arpente degrandes distances, en oreille d'être, enéquidistance du premier sang visible etde la beauté qui tarit les sourcesténébreuses.Le philosopheEn la combe des créations de l'esprit, à mi bruit, celui-ci coupe et recoupele sensdes mots et des concepts.Il écoute d'une pichenette de penséeles heurts et atermoiements du langage.Il écarte d'un revers de main lesredites pour les soumettre à la critique.Il avance toujours à contretemps de cequi se fît jadis.Il est l'éternel inquiet du bon usagedes motset des concepts.Il farfouille la complexité desinstincts, des usages et des affirmationspour édifier la proposition qui fera datene serait-ce que provisoirement.Il est le garant des vertiges del'histoire par sa vigilance à exprimerla vérité avec justesse, simplicité etpertinence.Dans le farfouillis des mots poussésvers l'avant, la complexité l'émeut et lestimule.Le professeur.Monsieur " Je sais tout " opère dansla clarté feutrée des bibliothèques etdes musées. Il feint d'ignorer la "docte ignorance" telle que l'évoque Nicolas de Cues.Il amoncelle les menus faits deLiewen, les documents, les pensées,les expériences pour ensuite lesdécrypter, les rendre digestes,les classer, leur donner des couleursplus légères afin de les rendrevisibles à tout un chacun.Il est le maître affirmé de toutes lesconnaissances que l'incongruité ou laprolixité n'effraie pas .Il fouine, enquête, accumule et nejette jamais;Sa tête est une caverne d'Ali-Baba ; plusil y en a et mieux c'est.S'il enferme le verbe par la grammaireen homme de pouvoir qu'il est, il peutaussilibérer les mots des chaînes et convoquerla spontanéité, cette dangereusepuissance subversive.Le père.Il a des enfants, des élèves, des discipleset assume son rôle avec diligence dansle plus grand respect de l'autre.Sa feuille de route est tracée ; il sedévoue pour le bien de ses proches et aussipour lui car en retour cela lui assure calmeet sérénité.Il se nourrit de la gratitude qu'on luienjoint, lui le pygmallion, le pourvoyeurde vie.Puis sur le tard, ses forces s'amenuisant, il espère que ses petits et jeunes poussesd'antan ne l'oublieront pas, que ce qu'illeur a donné soit un à-valoir pour la suite, et qu'ils l'aideront à avoir une vieillesseheureuse.Bien avant il fût le fils ou l'élève d'unmodèle qu'il encense toujours encore àpetites doses lorsque seul dans l'après-fêted'une rencontre tout tremble et se déformeautour de lui dans l'apesanteur d'unesoirée d'été, moissons rentrées, corpsfourbu, estomac rempli.Le fils, l'élève, le disciple, toutdépendant de la transmission est une figurede réflexion pour le père l'engageant à mieuxse connaître et à appréhender l'avenir avec détachement.Le père, donné, livré à lui-même par lesliens affectifs et sociaux qui le pressenttente de pérenniser le périssable. Il sebât entre la soumission à l'ordre et cet élande vie ravageur qui le pousse à nier sesobligations convenues pour pousser enexpansion cette pulsion d'éternité qui paraîtinfinie et lui fait allumer les feux sur lacolline pour le porter à incandescence.Le parrain.Son chapeau est estival, ses pochesprofondes et son regard caché par des lunettesschwaarz.Il veille sur ses biens, choses et personnes, qu'il a en responsabilité de protéger. Il estle seigneur qui maintient sous sa coupe sesobligés, ses serfs.Dès que l'appât prend, que le poisson estferré, il mouline avec entrain car là est sa justification à exister.Il n'aime pas perdre et à force depersuasion imposée accroît ses gains.Il aime être honoré et parcimonieusement sedéplie en courbettes appropriées avantd'entrer dans l'arène des tenanciers dela richesse.C'est le mondain qui a le sens des affaireset trouve son équilibre dans le donnantdonnant à condition de donner moins queden aaneren.Il est le phare dans la tempête des peursqui promet le salut pour les marins endétresse.Il menace et fait peur, une peur unique, celle qu'il exige.Il couche la liberté sous un matelas de respectabilité feinte.Il exploite son bétail, lui le calculateurdes choses éphémères mais néanmoinssonnantes et trébuchantes.Le parèdre.Il forme couple avec une personne uniqueque la vie lui a fait rencontrer.Il assume sécurité et protection enverscelle-ci.Il accède aux polarités consenties dansla rencontre à des fins de dépassement desoi.Il va de l'avant ; et si cela n'est pasle casil arrête la relation.La confrontation avec l'autre, ce fauxmiroirde lui-même qui le convoque à la vigilanceet au discernement peut dans le meilleurdes cas lui permettre d'éviter de se bloquerdans la fascination de la différenceet posercet entre-deux de la rencontre attentionnée, en évitant les répétitions superflues, pour insister avec vigueur sur la découvertechaque fois surprenante du pays des véritésvivantes, de celles qui ne peuvent se réduireà une formule.Il ne traduit pas pour l'autre le secretpoursuivi. A chacun ses escales dans cetteaventure où la lumière nous nourrit.Le prêtre.Il officie.Garant des mystères, ces secrets quirassemblent un groupe d'hommes autour deprincipes fondateurs, dans un lieuconsacré, il porte le grand message à sesouailles.Il est l'initié, le récepteur/réceptacled'un principe fait d'ombre et de lumière, reflet d'un cosmos plus grand que lui àdes fins de protection, d'aide et desoutien.Il intercède, dirige les âmes et lespensées et un peu les corps vers l'issuede la vie qui malgré les souffrances, les épreuves et la mort oriente notrevitalité vers le contre-espoir d'unefin des souffrances, d'épreuves acceptéesqui servent à grandir sur notre chemin etrendent la vie après la mort éternelleet heureuse.Parfois il peut aussi mener ses"paroissiens" de contemptions en véritésrévélées vers les affres d'une acceptation inconditionnelle sans empathie.le poète.Le risque tout de l'entendement.Il bat la campagne le nez au vent, sessens perceptifs ouverts pour extraireles éléments essentiels dans les perles derosée des matins du monde.Il cueille et recueille les fruits ultimesde l'émotion, de la pensée et de l'esprit, sinn, au ras de ce qui est là.Dans un état de transe méditative il traceun chemin nouveau dans le maquis de sespensées imprégnées d'habitudes, depré-requis, d'indices culturels;Homme du passé et du présent, homme deculture et de sentiments, homme engagé dansla vie quotidienne, il porte son œuvre endéséquilibre entre la solvabilité entendue etles gouffres de la déraison.Le poète est seul et son errance estcomparable à la clarté du vers luisantilluminant une coquille d’œuf.Il porte son attention, son regard, versles lisières de la forêt profonde aux ridescarnassières , lorsque le vent aux élanssoudains caracole de par les frondaisonsrassemblant brumes, éclaircies, bruitsfurtifs, cris rauques des animaux en unebrassée qui fait frémir les convictionsles plus tenaces.Il fuit les ragots bien-pensants et nes'établit qu'à bonne distance des enténèbrementsde l'esprit.Il est de notre temps mais toujours avecune coudée dans l'ailleurs.Il chante, danse, râle, se tait et écritjusqu'à ce que mort s'en suive pour lerenouveau de toutes choses, pour la noël, pour que derrière l'apparence pointe lasaveur d'un fruit défendu.Le poète sait qu'il n'est pas fou quandil rencontre celui qui lui ressemble.Le préposé.La vie l'a posé là. En lieu et temps de la danse des gamètesil a éclos tout fripé, perdu, brutalisépar l'injonction de la naissance pours'entendre dire qu'il y avait à assumer, malgré tout.Pas choisi ... et pourtant responsable !Il a posé un pied et puis un autre pourdans sa verticalité aboutie relier lecielet la terre.Il avance sans se poser de questionsdansle grand vide de la non-réponse.Droit devant, la sente est pleined'épreuves auxquelles il fait face sansque le mode d'emploi soit inscrit aubastingage.Il fait ce qu'il y a à faire, il obéit.Plein de désirs libertaires refoulés, il se complet parfois dans le berceaude l'aube alors que la lumière l'obligeà se manifester.Sa tâche semble ingrate. Plus jamais ilne retiendra les feuilles mortes nedemandant qu'à tomber. Droit dans sesbottes il attend le vent porteur/portantqui lui fera s'accomplir.Il est la borne indicatrice d'un cheminoù nul ne sait ce qu'il advient passél'horizon.Le psychologue.L'observateur/observant des allers etvenus de la psyché, des émotions et del'âme.Il est l'artisan de son corps et deson esprit.L'accompagnateur/accompagnant de sonchemin personnel, du grandir de soi.Il est l'arrangeur des aléas de la vieenun mixte qui permet d'être vivant etconscient du chemin parcouru.Du corps à l'âme sans se défaire de sonenvironnement il parcourt l'immensité denotre paysage intérieur, reflet du mondeextérieur.Il croque le silence à intervallesinégaux et reçoit en plein cœur les lingeriessouillées.Il visualise en perspective le souffleretenu pour ne rien troubler du précieuxéquilibre qui là devant lui oscille deguingois entre la romance et l'oublide soi.Il propose des expérimentations dansdes clairière claires et secrètes auprofond de la forêt pour que l'arbre, l'union du haut et du bas, la blessureentre ciel et terre, soit le référentd'une nécessaire paix pour notrehumanité querelleuse, en perpétuelledéfiance et qu'un rien peut menerà sa perte.291
Braun Zänn gehackt Cadeau Package fir de Kelp Liebhaber onbestëmmten op direkt Passage Liichtfanger offréiert offréiert Package aus Wierder Fro gestallt Manéier an der Verdampfung vun der siichtbar ze sinn Komplizitéit tëscht dem éiwege an der flüchteg e Strahl vu Freed ouni Hindernis fir de Wee Zeegnes op d'Grenzen onfruchtbar a Gnod ouni Ausso vun engem Spill vun Algen sech zu Babel versuergen Schwéngungen Säulen déi den onsichtbare Tempel ënnerstëtzen Altor markéiert mat engem Kräiz Mandel vum Gedicht Schlëssel zum richtege Liewen .
A wann de Niwwel ophëlt Ech wäert et zerräissen fir eng kleng Präsenz an der Welt .
Causerie du bord de mer que le ciel altère par ses humeurs changeantes nez contre nez entreprendre d'agir d'aider la vie sans envahir l'autre utilisant le sable du clepsydre sans nier les épreuves pas à pas entre personnes consentantes sans fadeur ni rajout au gré du zéphyr .
Une fois, une seule fois en fin d'errance absolue vasque des illusions consenties où l'intime devient élégant je rêvais en remisant mon regard à la pointe d'un parasol pour plonger dans le gouffre impensé de la quête solitaire .
Pris de nausées je fus mis en présence de ce qui était Là et sans me réjouir je convoquais le réel dans les échardes de bois arrachées aux marées . J'avouais mon inquiétude d'avoir glisser la poésie entre langage et plénitude .
J'offrais ma blessure au sel de la mémoire sans vêture de sens imprégné par la violence et la cruauté de notre temps.
Fin de l'épisode, je déposais les armes les serviettes essuyèrent les lèvres grasses j'admirais les vierges romanes rompis le discours et proposais le vertige des écarts où tendre la pensée .
En bord de merscrutant le soleil couchantles petits bonshommes d'Oléron .Sans doigts sans voixjustes posés làles galets roulés de l'océan .Montent la gardeles guetteurs immobilesde la parole ardue . Ardente présencecompagnons des vaguesau flux et reflux des choses créées .Se marient au plus bas du tertrele croc des cailloux blancsà la caresse moussue des eaux .Sinn, le destin paraded'âpreté et d'immobilitételle une lampe secrète .Une vive lumière terminalerassemble les regards salamandrede l'horizon accompli .Lavés, ensevelis, roulés, posésils sont à main nuelalanterne des morts .Au grand soiren position de surseoirl’œil referme ses paupières .De larmes pointpile le suçon des embrunspigmente le glaive de l'éternel .Savamment orchestrétombée verticale réaliséele gong des nuits retentit .Là-bas dans la joie et la douleurles roseaux gris frissonnenthélant quelque bienveillance au long court .Dans l'amoncellementun horibilis nous éloigne des pierraillesle couinement de la mouette .Flamme fait cendressans visagesles lampes vacillent .Pour que tout recommencegardiens astreints mais libresd'atteindre la gloire des étoiles .Car il y aura un cieldevant l'inlassable patiencecriblé de fleurs des champs ." Mes frères, mes sœurs,ne nous perdons pasen d'obscures chamailleries .Nidifions dans le cairnla mémoiredes embrunspour que demainune fièvre essentielle nous saisissemâchurée d'alguesà la tombée du jour .Mon âmema nuitma femmedans cet été à franchirentre les petits bonshommes d'Oléronscrutant le soleil couchantvum Mierlaissons la dent du requin bleuà son gouffreplein de sonnaillespour nous rassemblerau pays où nul de naît ou meurt ."288