Ee Bierg Zirkusmat virun Iech d'Entfalung vu senger Geschicht .Vum Verstuerwen zu Verstuerwenbleiwen déi seelenlos .Eng Kierper-zu-Kierper Krankheetmat an Ausweedës Gewunnecht näischt ze gesinn .Déi héich Fir Beem onzougänglech fir d'Kettensäggraft d'Musk vun de Mouflonenum Wee gefuer vun engem bituminöse Moien .Ech weess Heelen ass net einfach ,wéi dat Béist duerch d'Quell ze heelenass mat Falen bestrooft .Mir riskéieren dann déi grouss Feeler ze bleiwenfir aner méi lëschteg opzeweisen .Et ginn hoffnungslos Perspektivendatt de Charme vun enger wanderend Iddi verféiert ,a mécht et gëeegent fir Konsum vum Fuerscher méi ufälleg fir d'Blum ze plécken wéi se wuessen ze loossen.Den Huel vu menger Hand verstoppt sech dës Deeg vun Trauerles perles de rosée d'aujourd'hui ;transformation où les gouttes d'eau clapotentop de Schäfermantel .Zougang zu der Onbegrenzung vun Ärer Visiounzwéngt Iech virun Ären eegene Grenzen ze stoppen .Et ass besser fir seng Feeler ze sichenmat klenge Striche vu seidlecher Intelligenzwéi d'Hängschloss explodéieren onsichtbar Saachen ,déi éiweg verschleiert sinn .Le défait d'un lit se mire dans un ciel de traîne ,zréck vun weltleche Genoss .Um Kieselwee , vu Planzen a Puddelen gemëscht ;an der generéiser Frëschheet vum Ënnerwachstum ,Ech fortgeschratt ...wann op eemol e puer Branchen geschnappt hunn ,Steng gewalzt ,Zäit staméiert ,e Geroch vu naass Fett rose ;de Bier war den Hang erof gerullt ...flüchten wéi e rampant Bulldozer engem Maisfeld .Ech war an Empfang .De Verféierer vum Invisible huet Gebuert gemaachwat vu senger Absicht bliwwen ass .Also sinn d'Imps vu Stolz passéiert, Näid, Gier ,dann déi vum geheime Wonsch ze gehéieren mächteg , dann erëm dat vum Wëllen unerkannt ze ginn , ze dominéieren ,iwwer subtile Wëssen ze schwätzen an opgewuess ,fir kënnen ze iwwerdroen eis gesammelt Wëssen ,u wien et betrëfft , nos enfants aveuglés .De Cortège ass ni eriwwer ,d'Kräizunge vu blesséierte Wesenënner hiren zerräissene Kleedungsstécker gebéitaus de véier Ecker vum Bësch gelafzum Kierper a Blutt vun der Regeneratioun .Eng an ultimativ Visioun .Kräischen eis Vorfahrenam Huel vun verschwonnenen Erënnerungen .Den apokalyptesche Atemd'Tempelen ofbriechen .Original Zopphaaptsächlech Accorden aggregéiert liicht Musek .Nei Form déi Atomer huelen an hirem Liichtbad .D'Wourecht ass iwwer Iech selwer .Si waart ,onheemlech am Prinzip ,an et ass hatt déi Iech guidéiert .244
Dis ce que dit l'ami mon allié des frayeurs et des rebellions soufflé lèvres contre lèvres la parole phylactère montre tes mains généreuses aux portes fermées .
Ne t'étonne pas il fait jour les oiseaux grésillent sous le soleil naissant nul autre ne saurait abandonner cet envol nourricier hors de toi-même .
Laisse monter la sève du profond de tes racines échange la coupe de vin jusqu'à l'ivresse nous délivrant de la raison . Saisis le talisman sans poser de questions resserre tes doigts sur le cou du démon sans le quitter du regard .
N'est-ce-pas cet espace d'entre les êtres espace des âmes en voyage que toute chose éphémère requiert à qui sourit au cri du colibri .
ABeaumont sur un poney blond j'ai épelé ton nom ma sœur des eaux tumultueuses reverdie sous le trait lumineux des montées en vertige .
Variante passagère sur le piano des auréoles ton songe et ta neige mêlés aux arêtes travesties de nos ancêtres m'ont fait carène fière sur les flots amers .
Feuilles maternelles époque mensongère vous vous êtes épuisés en caresses lentes sur un tas de carcasses embouties .
Pleure ma fleur souffle le silence sur le crépon de nos plaies l'avenir en signe de reflet mon amour ma force mon humilité .
Des mots sous le regard des échoppes fermées tels des hirondelles sur un fil de départ silence de l'homme qui se tient aux limites du territoire proférant d'illusoires mirages messages bravaches collusion d'avec le désert .
Les mots ces enveloppes émettrices ces orgues guerrières en passe de devenir ombres de la lumière sont le creux d'un vallon pour l'enfant recroquevillé de douleur . Les mots profèrent le sens chez les cœurs éveillés que le temps éparpillent pour les jours ensoleillés détruire les idoles extérieures .
Les mots de paix sont la semence de l'arbre de nos attentes dont les branches s'élèvent jusqu'au ciel de l'âme ces bras que mes nuits appellent dans ma disposition à te recevoir intime au plus profond de moi . Ô toi mon ami mon secret que de signes ai-je rassemblés pour toi faits de cire molle, de matière putrescible, de rage enamourée à en faire saigner les nuages du doute Ô mon ami ils furent paroles de sage un grand mystère devenu puits de science la calme contemplation de la finitude .
Il est un secret aux marches de l'illusion dans l'ombre cristalline d'une source oblique errance que nul ange ou démon ne pourrait altérer mémoire immémoriale hors les murs des collégialités de la peur .
La sincérité , un envol vers soi , un envol vers le vrai , le vrai de la grâce ne cherchant pas l'embellissement dans une énergie à contre-courant .
La source au cœur des ténèbres est vérité . Débarquons à pleines bennes les images de soi , faisons se lever l'étrange spectacle de l'homme initié par son ombre . Aux eaux de l'esprit point d'accoutumance , rien que les vestiges d'une sagesse ancienne à l'aube des commencements .
Dans la farandole des illusions reste le noyau des origines . Tourner sans hâte la meule de l'esprit entrer en collision avec soi-même et partir en voyage , hors voile vers les portes où l'homme ne vivrait plus de son image . Aimer les créatures hors de soi . Articuler la vérité avec le cœur .
Ton âme ne sera plus divisée , œuvres et paroles formant l'unique .
Hors du théâtre d'ombres la vie n'est pas spectacle , elle est aventure à celui qui sort de la caverne du cyclope . Le secret de la sincérité insuffle la vie aux œuvres et aux formes .
Trop souvent , entend-on , que : " Suivre la Voie, le rêve d'être humain, de pouvoir redresser la sinuosité du cœur est intention essentielle . Et pour cela ne faut-il pas partir, s'extraire des chaînes du monde " .
Cela est fausseté !
Là n'est point la vie , partir c'est éviter la recherche de la Vérité . Les chaînes n'existent qu'en soi-même .
Plutôt que d'être attiré par des mirages extérieurs, protège-toi de tes propres ruses .
Cesse de te réfugier derrière une fausse humilité .
Jette-toi dans l'océan de la providence .
Préfère ce que tu ignores , ignore ce que tu connais.
Ne crains pas l'inconnu .
La Vérité n'est pas voilée .
Ce sont tes yeux qui portent voile .
Tes yeux , des voiles que tu dois ouvrir .
Le sage , sengem , rompt d'avec ses habitudes .
Les miracles du monde sont d'une effarante pureté , la seule voie est la rectitude intérieure .
La lumière en bout de corridor , l'ultime de la voie , un au-delà au plus proche de soi.