Les mots que rient ma mèredouces fleurs des champsgrappillées de main de fersans crainte ni ortiesad hominemcouvrent l'horizonreliquesensevelies à la truelledans le béton des souffles courts. Les objets se dissolventles gadgets s'entassent sur la plageun drapeau claque son opprobrela capsule sauteau vestibule des agonisantsle chien précède l'hommel'homme précède l'âmele jour s'estompeun visage jaillittelle une carte postalela sacoche du bergerpleine d'oignons et de dignitépour exposer en bord de rivièreau frais cresson d'une petite musiquesans présagemais tout en surplomble trou noir du passé. 293