Fine d’amour Aux chiens venus Elles ont franchi la barrière Des écrouelles dernières Bouteille de rosé Nan solèy kouche Alors que planait le cerf-volant Parmi les champs Gambade des êtres perdus Au gré des admonitions De père et mère Les braquemards de la séduction Ignorants Confiance en soi Balivernes et contritions Toute prévention dissoute Au royaume cristallin D’une vague rousse Qu’un écureuil franchirait Patte douce Et ivre de sauts Hors du plumier de l’époque De bois et tâches d’encre inhérentes Cloué avec soin Sur le râble des astreintes Vous les héroïnes du vingt et unième siècle À refléter Âmes renfrognées Mains aux stigmates marqués Par la laisse devenue lâche Alors que se pavanait La Dame Blanche des origines Là-bas Au loin Par la fenêtre Voleuse généreuse Du bout du monde Ceinte du keffieh Regard noir À la voix âpre Échos résonnant en fond de gorge La main fermement posée Sur la dragonne Pour rassembler les mots ordinaires D’une vie banale Mise comme un sou neuf Entre la merveille et le vivant Aux fins de prêter serment Nuit aboutie Au tigre blanc des apparitions Vision aveugle À couper le son des images Pendant que l’ange Descendu des alpages Traverserait sereinement l’écran.
Femmes je vous aime De rêves enchâssés À sertir de plumes d’alouette Le carnet de mes écrits Tout dré sortis de la Planète.