
Le “Corps conscient”, nos sens, sont comme un fin voilier, une barre sensible .
Lorsque l’axe du mât, le poids de la quille, réajustent leur rencontre avec le ciel, l’on s’aime – non sans douleur et non sans risque ! – mais sans se perdre .
Garder son cap, la vigilance du souffle. Equilibrer la barque, regonfler les voiles … Déployer l’être, courir avec le vent, favorable ou contraire .
Appuyer notre coque. Epouser chacun, son propre Mystère, solidaires et confiants, flanc contre flanc .
Aller et venir entre les bras de la vague, se glisser dans le ventre de la mer …
S’ancrer an centre de l’essence des choses. Dans les entrailles, dans le Cœur ! Un mouvement et un repos .
Eux-mêmes inscrits dans le mouvement et le repos du l’Univers .
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