Trois cailloux de rien du tout sur le chemin balisé saisirent l'attention du missionné une dose de caramel mystique entre les dents. A fleur de raison yeux fermés le soleil engagea une bouffée dévastatrice sans l'ombre d'un indice. Guillemette n'y tenant plus parut au balcon un cumulonimbus sur la tête passage des abers en stabilité feinte. Trois cailloux de rien du tout sur la paillasse du chercheur acclamaient à tout va la variété des offres proposées. Élevée papillonnante l'alouette lulu par son grisollement égaraient nos craintes à même la prairie des jonquilles jusqu'au coucou d'amour émiettant à l'encan le morse de ses conquêtes quoi qu'il en coûte. 815
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Le langage du cœur
J'ai fait avec Japhet le plein de mots câblés telle forêt secrète advenant sans motif autour d'une souche-mère. A ballotter du chef en culpabilité de l'animal pris au piège les artistes circassiens se dessaisirent des mirlitons de la fête. Mâle mort à l'horizon aux tubercules clamées le jonc du temps libre écarquilla le sous-bois des yeux scintillants plein le ciel étoilé. Soulevant le regard la beauté apparut fragile et empruntée sous ses paupières de roues ferrées. Tu es devant la porte spéciale de l'ouvrir sera ton chemin d'inviter l'invisible dans ta vie en élévation de l'intuition langage essentiel au carrefour de l'étrange retrouvailles avec le sens de notre humanité ouverture vibrante avec le monde langage du cœur. 814
Ma mère est montée au grenier
Ma mère est montée au grenier grand-mère des ourlets de l'esprit femme-médecine à colmater la fuite des souvenirs. Elle y prit quelques herbes avec un logiciel dernier cri puis descendit en catimini les escarpins à la main. Juste une minute elle contempla le juste-au-corps épargné de ce grand dadais il n'y avait rien à tirer. Rien que des mots-valises cure-dents imbibés de cannelle en bordure du jardin un œil sur le temps qui passe. Hors les douves du château elle recouvrit d'un drap blanc le loup et la chèvre des rencontres énergie accumulée telle présence se lovant à la branche cathédrale arbre de la connaissance moucheté des récits d'antan humus musqué des terres futures. 813
Il y a des jours comme ça
Il y a des jours comme ça en vue d'une thérapie qu'il faut laisser là flocons de l'avenir. A quoi bon une fille missionnaire dans ce lieu de perdition à crisper des muscles à la moindre mise en garde. Se liquéfier dériver en pleine mer abandonner la touffeur des souvenirs quand les paroles patouillent. " Tu n'as pas tort " ourlait de paraboles la voix inaugurale dans le faisceau des phares. De morsures point dans la cage de fer la créature geignait farouche et grave alors qu'à l'autre bout de la maloca l'appareil de projection tournait en cliquetant devant l'écran blanc rêve de notre profondeur. 812
A perte de vue
A petits pas agiles il sautillait dans l'allée à la télé des gens rigolaient pour ses bons mots à corps perdu. Il y avait sur le rivage ce qu'il fallait pour agir sur cette terre hospitalière que nos ancêtres ont dévastée. A perte de vue en perte d'esprit ils avaient rassemblé tant de certitudes que le vent n'en pouvait mais. Au passage des nuages dans l'infini du bleu palmaient à contre courant les enflures de la bataille. Poudrés de copeaux le regard de Raspoutine amenuisait la marque infamante sur les troncs au clair matin le martelage des mots telle l'étoupe en sortie du canon calquant un déluge de moqueries sur le qu'en-dira-t-on de la raison. 811
Marche en apesanteur
Marche en apesanteur d'ombre et de silence mêlés je vous rencontrais sous la boule de gui de l'entrée. Guimauve et compagnie le frigo se mit à trembler devant l'obscure menace des choses à quérir. Les objets avaient deux formes correspondant aux deux lampes du plafond faille temporelle entre le "su" en de "vécu" annonce d'un plan griffu. L'expérience à peine commencée la famille s'éparpilla face à l'ours en fond de caverne un opéra de transes éclaboussait les parois. Tapette à mouches sur la table vernie bâillements hors les crocs de l'esprit de guingois elle progressait et voletait dans le règne minéral pour se glisser clochettes tintinnabulantes vers l'exubérance baroque d'une après-demain de combat fine lame du Laguiole. 810
La voie douce
A défricher hors limite ils engagèrent la voie douce enjeu de la présence à découvrir d'autres errants. Leur offrir un foyer fût affaire d'échanges d'activités tant était grand le local des liens et des rires. Chers innocents ne vous attristez pas de la chaumière en cet état passez votre chemin embrassez le quotidien. Quelqu'un a volé l'auréole à partager le repos chose est bonne mais point trop s'en faut d'avoir serré le nœud à la gorge. Toute main dans sa dixième année de dextérité et de sang mêlés se glisse sous l'oreiller en collaboration avec l'écureuil de l'amandier le tenancier d'une présence sans faille corps et âme en porte-croix. 809
Le tertre des amours
Je calcule de la clavicule au menton pour mille roubles le compte est bon. A trop ménager l'erreur le chant des fondamentaux part en lambeaux au claquement des drapeaux de prière. je colmate l'envers des merveilles d'une étoupe rêche tel Matamore devant les chants du mariage. Souvenez-vous du bing bang de l'étrange convocation à migrer hors du feu primordial comme dentelles du Puy. Point de sévices rien qu'une offre abondante de gouzi-gouzis et d'accolades en démembrement de toute possession heurt cristallin d'une météorite à même le silence des lieux consonance d'une note finale sur le dévers du tertre des amours. 807
Naissance blanche
Méli-mélo des sifflets et secousses ils repoussèrent au bout de mille années le goût des fioles pleines. De braconner à la tombée du jour contrefait la lutte des générations marottes agitées contre le glas des ivresses partagées. A trop enfreindre l'excès de vie la tête résonne des supplications de ceux qu'on a laissé enchâssés d'images pieuses. Offre ton vrai visage à l'ours des forêts sans que s'effraient les épiphytes mes frères tête sanglée des paroles perdues. File doux par l'estafilade faite au visage taille douce posée par la gouge notes de musique à l'encan ils franchirent la matière noire au cœur du dispositif crêtes suturées par l'adversité prônant une naissance blanche. 806
Marée montante
Si cela se trouve en marée montante à la pointe d'Arzenc il est le grouillant passage clandestin. Où arrangement informel des millions d'octets tentent la conversation des flammes avec le pain rassis du poêle à bois. Ô monticule de terre ferme épargne de ton souffle le bling bling des fantômes en errance. Sois la Grand-Rue de la ville l'entrée de la tanière l'atelier aux vitres éclatées en remplacement des grappes de la vigne. Pour de tes œufs blancs fixer les lourdes chaînes au tronc salvateur de l'arbre des délices ma mosaïque arabe heurtant d'un geste fruste le sang séché sur le visage fripé bien après l'âge de retraite au temps des semences abouties. 805