分类档案: 年 2020

带着散落的叶子

带着散落的叶子    
sous l'auvent    
en sortie dautomne    
le sourire se fait mien    
那里有什么    
我的朋友    
le reflet de l'appel    
ce reflet à l'intérieur de moi    
ma vulnérabilité    
sans que personne soit là    
sans être sauvé    
à demander calmement    
aux herbes rabattues par le vent    
d'accueillir la vie    
avec la foi en soi    
dans la bienveillance de l'instant    
pour avançer sans se battre    
avec légèreté    
parmi les prairies de l'oubli    
où tout est déjà là    
gracieux oiseau blanc    
libre dans son ascension    
à la joie, l'amour, le partage    
lissant les tuniques blondes     
d'une lumière obsidionale    
d'après moisson    
 se voir unique    
et si avenant    
se sentir prêt    
en quête d'une parentèle   
en évolution de soi    
vers la juste demeure    
d'un cheminement d'âme    
sans croyance     
sans souffrance.        
 
Être le maître à bord    
de cette énergie
où elle coule    
avec douceur    
passent les heures    
à toujours être la réponse    
sans exigence    
animé du désir d'enfanter    
en intégration    
à la sortie du tunnel    
 ce point si petit    
cette bulle    
intensément poussée    
vers la vision ultime
si vous ne dîtes rien sur moi .                
 
 
679

意外停止

意外停止  
沿着路    
有直立的梧桐树    
说我爱你    
然后再次出发在生活面前.        
 
软木咒语    
无声地陪伴    
树叶沙沙作响的排箫    
在这个夏夜    
带着恶作剧的气味.        
 
在圣皮埃尔桥上    
在黎明时充满活力    
他们用最大的嗓门唱歌    
声音运动员    
带有不和谐的琶音.        
 
登上 Quai des Augustins    
橘子被压得粉碎    
喷出快乐日子的汁液    
普通    
借着路灯的光.        
 
在巴黎大道    
扬起下巴微笑    
他们要当父母了    
穿过地铁口    
没有过多的赞美.        
 
光之灵魂    
塞纳河畔生机勃勃    
用温柔的目光鞭打    
路过的光    
带着金色面具的天空.        
 
为了宽恕雄藤    
欢乐的笑声    
塞满来来去去    
发呆    
过时的花边.        
 
时代的标志    
到客人月亮    
在街道闪亮的鹅卵石上    
噼里啪啦的蹄子    
来自天上的珠宝商.        
 
 
678
 

圣篮


我们知道吗    
该怎么办    
让门打开.        
 
云过    
在他们的棉车里    
这样的和平之吻.          
 
锁定任务    
比骑兵队    
在宫殿的废墟中    
为您服务    
让我陷入困境        
抓住阿奎拉的茎    
在主人的山羊胡子下    
没有奴性    
在苦韵的更衣室里    
并序言    
流浪灵魂的抱怨    
在胭脂红篮子前.     
 
间歇性裂纹    
在咒语墙中    
我们可以带回地球    
天堂通道的收据     
这个健忘的水钟    
带有诗意的装饰   
打热铁    
在 Pierrefite 的锻造中    
当雾升起    
在鸟舍附近   
离开我们祖先的视野         
修剪过的水仙花和水仙.        
 
 
677

我们最好的月份的三十一天

风暴隆隆作响   
通过他的闪电出生    
在走廊的底部    
听着童年的mirlitons的声音.        
 
妈妈在呻吟   
爸爸在这里和那里蹒跚而行    
和客厅撕破的纸    
给予此刻的情感.        
 
有血    
au沙龙威斯敏斯特    
沿着月亮的一条线    
门着火了.        
 
神圣的女人    
藏了不止一件宝物    
在红色水果盘上    
谨慎食用.        
 
被投放市场    
我们永恒的追求    
挂槲寄生   
用祖父母蜡烛.        
 
从深处升起
装饰品和盛况
在山谷的深处
温柔的风吹过.
 
近距离涂抹    
这种完成的喜悦    
过境对自己不利    
像法律一样 命令.        
 
眼睛下方的阴影    
理性的手套    
从圣面粉带回来的木鞋    
组织了骚动.        
 
检获, 全足    
我知道我必须离开    
正确的方式    
被无聊吞噬.        
 
分行从磨坊中展开        
山被爬上了    
撒上面粉    
我们前面的老爷车.    
 
美丽的灵魂逝去    
追逐他们的反思    
土地上的男人和女人       
走向天选者的走廊.        
 
独自在斜坡上    
凝视天空       
星星在哭     
在苦涩的鸿沟面前.        
 
投注和折扣    
这种暴力的努力     
小提琴加倍纠察     
在突如其来的倾盆大雨下.        
 
我们不要再撒谎了    
考虑海洋价值    
未来几天    
和晚上的华尔兹.        
 
我不会忘记你    
只在词尾    
有时由于某种本能    
让我们打个响指吧 un veni vini vici.        
 
跳过的配件
他们对齐了宝石
在对位
触手可及的情感剪刀.
 
八度的翅膀沙沙声    
宣布霜冻    
加热器开启    
美丽高贵的酒政.        
 
几十个估计的卵泡    
那是美好的岁月    
你和我在康复中    
在 Bonnieux 的雪松下.        
 
新奇点    
没有电话和它的回声    
带彩色玻璃    
这些小时的短稻草.        
 
从一块面包     
鼠灰酵母    
面包被拉长了    
和封面集.        
 
不惧回报    
不冷不热的东西    
让我们成为大脑 狂热的想法
习惯了旧窝棚.    
        
不相交的板块    
被木火熏黑    
放在这里的壁炉里    
前面的草椅.        
 
从田野回来    
啁啾和唱歌    
可能 铆钉关闭士兵头盔     
在战壕里.            
 
带细筷子的皮影戏    
在绉纸上    
跳charivari    
担心出现.        
 
如果不是    
扶手找肉    
通过计算时间     
接受文字和精神.        
 
自信的, 感动
嘴唇前的手指
影子玫瑰    
在猎鹰的飞行中.        
 
正在给自己除尘    
勇敢的骑士    
一目了然    
像个恶霸一样直.                
 
他们适合
恐惧及其痛苦
在车轮的辐条上
随着沥青的涟漪.
 
鹅妈妈    
展开最后一次蜕皮    
乳蛇    
太阳之箭来了.        
 
用珍珠装饰和覆盖     
水和阳光混合    
逃脱了慢板    
通过我们奇怪的押韵的音孔.        
 
最好的还在后头    
从一波到另一波    
伸展长满苔藓的山脊    
向着无边的黎明.        
 
 
676

很好

眼睛提供给什么    
无需等待    
ce qui est là et pénètre le photographe    
它会呼吸    
ça laisse place au venu venant du sens    
dont nous ne sommes pas le sens    
但在拇指和食指之间准备好了    
让它过去    
无视解释    
au bonheur d'être là.        

话放    
粗体字    
含羞草的话    
风吓人    
à ne point douter    
他们是存在的爱抚    
au défilé des circonstances    
在灵魂的边缘    
当水闪闪发光    
la fraîche et tendre lumière.   

( Photo de Chrystel Eugénie Colomb )     
 
 
675
 

我的光之孩子

我的光之孩子     
身体虚弱    
在言语和事物上    
打开味蕾    
变态    
来日的.        
 
赤裸裸的车灯    
由起源之咬    
在树叶下跳舞    
在希望的边缘    
这微笑的味道    
没有笼子接合.        
 
如此苍白    
到未来    
让我们走在雪地里    
没有血液阻碍我们    
在我们修剪过的灵魂的水平上    
琴鸟的叫声.        
 
没有枪口的缪斯    
堵塞怪物    
用黑笔    
在义务的旗帜下    
女巫手势    
酝酿天地.        
 
 
674
 

比尔哈基姆站

驼鹿旋转    
任何
要通过的门.

边缘的睡莲
花边飞蛾
在布置的路灯处.

举起双臂
展开的腿
大天使禧年上帝的手指.

甜蜜的到来
昔日的雪
我唱了什么.

骄傲的夹板
无悔
肌肉无力.

鸟蛤登陆网
海带网
和月亮的眼睛.

软跳
站队
在寒冷的夜里.

维也纳乡村乐团
用大摇大摆的铜管
大蒜味浓郁
触动味蕾
不管有什么遗憾
通过狼的叮咬
吸引眼球
肘弯
在迷茫的喉咙下
摩擦和咬合
发烧的手
测量原因
au jeté des papillotes
que la Noël escompte
du pactole providentiel
d'années récompensées
celles de belle parure
mes sœurs courbées sur la prose
en équilibre de pensée
courbe digitale digérée
et mauve par ses appendices
que le froid évalue
billet composté
au passage du métro
station Bir-Hakeim.

673

Sommes tombés par le devant

Sommes tombés par le devant  
de bruit et de fureur consentis    
l'orage frappa la rive    
et les impacts de balles    
criblèrent la nuée    
du sang des oubliés.        
 
Grand'mère se tenait droite    
devant Laroussière    
ses yeux cernés savaient la question    
et ses mains si tremblantes     
caressaient les chaînes passées    
il faisait bon d'être dehors.        
 
Mes enfants    
ma femme    
mes rosaces de papier mâché    
forment guirlande sur la Lande    
sans cette pluie d'automne    
demain il faudra rentrer.        
 
Et n'y peuvent que s'agenouiller    
devant l'homme blessé    
ses armes à terre    
le cerf en ses bois de seigneur    
à contempler la lutte     
où filtrer l'ombre et la lumière ne mène à rien.        
 
N'y pensez plus    
soyez les atomes errants du proventiel    
soyez le matin des commencements    
soyez le couronnement visible    
soyez la mèche et la poudre    
de l'arquebuse du retournement.        
 
Et s'il parvient    
en bas de page    
à lever les chevaux de la plaine    
organisez-vous en cohortes    
vous les moineaux épistolaires de l'inhabitude    
en quête du silence éternel.        
 
 
672
 

Le ciel ce matin





L'aurore ce matin    
tel estran en mantille    
attend le baiser du soleil    
conque marine    
d'humeur sourde sollicitée    
aux lèvres    
entre pouce et index    
que le Grand Chat grignote.        
 
Envol lent du linceul    
aux miettes de la nuit    
succèdent le desiderata de l'oubli    
sans que grogne le loup    
attendu tôt    
en marge d'une équipée    
qui l'amena sans coups férir    
aux marches du palais.       
 
A n'en point douter    
syllabaire médiéval des tendres heures     
les feuilles terminales de l'amandier    
graphent le ciel    
d'une offrande insigne    
masque aux oreilles attelé    
d'un saut du cœur    
en catalepsie douce.        
 
De frais nuages enjambent le portail    
de couiner davantage    
entre les dents de sang et d'ombre    
au casse-noisettes d'un lever de couleurs    
griffe griffe la peau du tambour    
cerne les yeux de la déesse    
et me plie en quatre    
aux quatre saisons de la raison.        
 
Calme retour    
des nuées    
aux joues assagies    
la truelle étire sa matière grise    
balustrade déployée    
de la droite vers la gauche    
faisant pastel 
d'un sourire de paille broyé.        
 
Rebonds vergetures    
le dragon se réveille    
et offre ses talents    
d'un discours claironnant   
de bleu et rouge affamé    
dans le sillage de l'oiseau noir
ferment le ban du ventre retourné    
sans que s'offusque l'addiction.        
 
Lever vénéré    
élégant dépliement    
vers un jour lumineux    
un vol d'étourneaux quitte la ville    
aux arpèges d'un lampée de cuivre blanc    
le lait abreuve les yeux qui s'ouvrent    
le jour respire    
et c'est bien ainsi.        
 
 
672

Pénétration en godille

Proxénète sur le net    
des nèfles sèches    
j'accuse le coup et la cupule    
des entrées    
exit l'entrée    
sans que la rumeur pubère    
n'achalande de ses offres carnassières    
le devant du rêve.        
 
Ô ma mère l'Oie    
ô mes amarres    
levez les toutes    
et ce sera demain    
que nous converserons de la loi de la foi    
sans rime sans crainte    
sous la tonnelle     
d'une douce après-midi d'été.        
 
D'avoir été    
et que ne chasse le mot    
la clique sale et bougre    
des groupies saltimbanques    
de ces admirables admirateurs    
qu'à toute heure nous entraîne    
le fil d’Ariane    
d'un nutriment de mante religieuse.           
 
Il n'est d'avenir qui demeure    
greffe des propos diserts     
dans la vasque des claudicantes vicissitudes    
la carène vengeresse    
d'égrainer le chapelet des douleurs    
mène en souvenance amère    
aux îles marmoréennes de notre sainte mère    
havre mystérieux pénétré à la godille.        
 
671