Au caravansérail de nos amoursonde tournoyante en carême d'êtreà cruà flancau ricochetfleure bonl'épice secrètedes lèvres offertesau vent premierd'un camaïeu lointainsemence élaboréeau genévrier de nos doigts jointsqu'une danse à mille fleursengage en sous-boissur les pas des âmes égarées. 318
" Sandales de vent " qu'on l'appelait cet être d'ombres habité ce cri hors des rencontres accoutumées cette solitude à la trace écornée origine des passions courbée sur le pavement des circonstances cette frilosité d'avoir à faire cette fuite ensemencée de poussières d'or ces soleils des jours recueillis dans une coquille d’œuf la déliaison des accords majeurs la musique souterraine крилатий вітер після безперервного лиття моя душа моя здатність обіймати проміжний від видимого до невидимого Нічого з нашої взаємної угоди .
Пекучий вітер дме вітер вітер, що сміється вітер, що сіє стрімкий вітер перевернутий і рити річку тіньового вихору моя душа - камінь, що котився під леміш плуга обернений каменем розкриваючи мед землі натирання каменю до якого треться шкіра голодний живіт майбутньої дитини під крик доставлений в кінці циклу нарешті троянди покусав мороз з пігментними прикрасами ряди вакханок на злітній дошці мого лігва мого між нами відкриті двері що одним пальцем широко відкриваю до вітру, що надходить до вітру, що дме .
ти пам'ятаєш платани вздовж каналу ворони в сутінках з фестонами світла читається звуком води приклеєні до крон дерев величні розгорнулися хмари розкриті губи замах руками до колон храму метрономна аускультація діри, які заливають світло закінчення літньої ночі спітнілим бунтарям що вітер обіймає frisson палкий проста відповідь що сліди звиваються під приємною росою рум’яні щоки показують свічки у вражаючій тіні легка тканина на плечі брижі у вашому голосі відступ пам'яті пройти стіну швидкоплинного часу .
Ta main légère grignote les cordes chapeau soulevé d'habits noirs revêtue mon outrance marine mes doigts longs sur la sagaie terminale sans qu'opère l'instinct .
Jeux d'eau en légère déclivité papillotes et caramels de leur cristal dépouillés pour dents de devant étreindre le mou des nuits millésimées .
Décoction de ton sourire sous la couette chaude peuvent tourner les galaxies portées musicales en haleine de fuite feinte saltimbanque qu'une nuée efface si tôt si tard la mèche de cheveux sur l’œil trouble l'infini .
Vive voix et cœur énamourés d'une braise ardente, se délièrent les fibres de l'ennui plongèrent en leurs eaux d'origine l'accord essentiel des notes graves et douloureuses ma fleur моє життя ma vibration ma pantelante adoration bouche en haleine du souffle ma grâce sur herbe tendre écartelée aux quatre membres de ton corps si doux . "Je vous aime, il faut apprendre à dire je." (Christian Bobin)
L'épaule dénudée l'ombre des pins le visage tourné vers le ciel un collier de perles fines. De la tristesse dans l’œil les lèvres gonflées la lune virgule mon âme d'une guitare coquillage.
La ville au loin frémissante sarabande rentre ses chats il fait déjà trop tard.
Si lente si parfaite тільки на світанку tout retient l'ordre écru de mémoire.
Une île d'ailes élevées hors voyage de ciel et d'eau tel un enfant qui dort . Souvenir en place de Grève le col tranché aux vociférations des pauvres hères cherchant saigneuse remontrance . Insulte gommée au carré de l'oubli couverts mis à la brume montante . Émargent en toute légèreté les oiseaux errants que le profond du ciel éparpille .
Situer sur la carte cet immense souvenir de rires et de pleurs affublé, la romance des jours heureux .
Futile passante partie revenue destination inconnue bras dessus bras dessous .