Le “Corps conscient”, nos sens, sont comme un fin
voilier, une barre sensible .
Lorsque l’axe du
mât, le poids de la quille, réajustent leur rencontre avec le ciel, l’on s’aime
– non sans douleur et non sans risque ! – mais sans se perdre .
Garder son cap,
la vigilance du souffle. Equilibrer la barque, regonfler les voiles
… Déployer l’être, courir avec le vent, favorable ou contraire .
Appuyer notre
coque. Epouser chacun, son propre Mystère, solidaires et confiants, flanc
contre flanc .
Aller et venir
entre les bras de la vague, se glisser dans le ventre de la mer …
S’ancrer an centre de l’essence des choses. Dans les entrailles, dans le Cœur ! Un mouvement et un repos .
Eux-mêmes
inscrits dans le mouvement et le repos du l’Univers .
Des fleurs à foison figées par la photo déjà depuis quatre ans une pelouse en Bretagne un pan de beauté qui jamais ne s'éteint des souvenirs accrochés en plein été nous revenions du marché c'était à Tréguier nous avions rendez-vous avec les amis et par dessus tout çà une musique de biniou et bombarde annonçant une odeur de moules frites il faisait calme nos corps étaient sans douleur les cloches de la basilique se sont alors mises à sonner sûrement la sortie d'un mariage du riz que l'on jette et pour point d'orgue le bouquet de la mariée lancé par dessus la compagnie et rejoignant les fleurs à foison figées par la photo depuis déjà quatre ans une pelouse en Bretagne .
Au calme friselis de la rivière les berges tendres offrent au promeneur régulier l'accompagnement marial de l'entrée au temple .
Se penchent les bonnes fées feuillues laissant leurs ombres arrières projeter en avant leur pollen gatterie pour animalcules des eaux encore endormies .
La forêt en bordure ombre de mystère le passage des génies de ce lieu .
Accoudé sur le pont les odeurs de la nuit mouillée franchissent le parapet et creusent sur le visage la contemplation des choses faites .
Au creux de la maison où l'œuf représentait l'éclat magique d'une omelette de champignons en fricassée s'entend pour que les hommes rajoutent de l'ail les femmes elles ramenant les fines herbes du jardin pendant que les enfants chantaient à tue-tête "six kilomètres à pied ça use ça use six kilomètres à pied ça use les souliers."
039bis
Au creux de la maison
où l’oeuf
représentait
l’éclat magique d’une
omelette de champignons
en fricassée s’entend
pour que les hommes
rajoutent de l’ail
les femmes elles
ramenant les fines herbes du jardin
आत्मा वही है जो जन्म देती है, परिवर्तन, विचारों को लागू करें. Il est l'apport extérieur dont on ne sait d'où il provient, और जो भीतर से भी आ सकता है.
रियल सभी का सेट है "चीज़ें" मौजूद है ; il est la chose qui contient et lie et met en œuvre toutes ces choses. Il est le kit reconstitué et qui fonctionne.
Il n'y a pas de réel sans idée puisque ce qui est réel a forcément une forme : शुद्ध निराकार शून्यता है. L'information est au point de complexification du contact avec la matière une sorte de pulsion subliminale venue d'ailleurs et qui pourtant fait poids. वास्तविक इसलिए आत्मा है ; le Réel est un Esprit qui pense des idées, y compris l'idée de substance par laquelle les idées s'incarnent en choses pour les consciences particulières qui participent de cet Esprit.
यहाँ फोटो में, il y a les choses qui semblent exister, mais qui pour vraiment exister, c'est-à-dire se pourvoir vers l'extérieur - भूतपूर्व - और दिखावा, आइडिया का इस्तेमाल करें, composé complexe rassemblant l'observateur, son intention et l'outil appareil photo. Ainsi la scène prend forme avec l'Esprit débarqué par la sollicitation active de l'inventeur plasticien. Et c'est à ce point que l'on peut parler du Réel. एक वास्तविक, composé de matière ou substance ou chose, d'Idée sollicitante et de l'Esprit.
Du Réel à l'Esprit il n'y a qu'un pas propice à un changement de niveau de conscience, à une stimulation de la raison en vue d'être là, en accord non duel, एक और कदम उठाने के लिए.
Puissamment et savamment orchestréen un couple aux ailes d'angele fond du ciel laiteuxaccueille la quête de celui quid'en dessous le filetrassemble les énergiesau printemps de la nouvelle annéeélans à venird'entre les maillespour percer d'un coup secle ventre mou de la sardinesans être la risée des rieusesprêtes à fondre sur le morceau de chair abandonnéultime sacrificedes sangs mêlésque prône la Viecette Vie en tous ses étatsun doigt de sel sur le pare-brise de l'embarcationmanière d'accompagnerd'un bol d'air océaniquele cri inouï de la délivrance. 037
Le bonheur est une demande légitime. Seul un homme heureux a une chance
de rendre les autres heureux.
Il est important
de comprendre que c’est en soi que tout se passe et que les évènements
extérieurs n’existent pour soi que de la manière dont on les reçoit.
Nous pouvons, à force de travail psychologique, modifier,
améliorer, rendre plus satisfaisant certaines formes de notre conscience en
passant en revue toutes les pensées, les humeurs, les émotions, les états
d’âme, les peurs, les désirs, les joies, les peines, les envies, les refus dont
nos existences sont tissées. Nous pouvons nous préoccuper de diminuer la
puissance des souvenirs anciens emmagasinés dans la mémoire inconsciente.
Mais il est un autre niveau qui est ce qui “EST”,
intemporellement, éternellement.
Et cet autre niveau n’est pas celui de l’expérience, où les formes
extérieures de conscience proviennent exclusivement du né, du fait, du devenu,
du contingent, du conditionné, du déterminé.
Cet autre niveau est appelé niveau métapsychologique et est
souvent comparé à l’eau de l’océan, substance de toutes les vagues mais qui en
elle-même n’a aucune forme. Et ette réalité métapsychologique, au-delà de toute
forme grossière ou subtile donne une réponse à l’inquiétude humaine. C’est la
réponse absolue, sans but ultime.
C’est la
Plénitude, la
Perfection, l’Eternité, l’Immortalité. C’est la Conscience ultime.
C’est le Non-Né, le Non-Fait, le Non-Composé : la Réalité. Je suis Cela.
Je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mes émotions, je suis le Soi !
Mais cette approche directe si opposée à notre mentalité
occidentale donne des résultats décevants.
Aussi, pour l’instant il est plus humble de considérer que nous ne
sommes qu’une vague, mais toute vague est comme un hologramme de l’océan ; elle
est l’essence de cet océan infini.
En son obstination
elle accroche pâturages et taillis, haies et boqueteaux.
S’intensifie la
puissance de la spirale qui nous happe d’un tour de queue habile et vigoureux.
Peur du refus, du refus d’un tel objet dans les prés, si prêt de
nous, refus d’une réalité que nous savons comme évidente mais dont nous
continuons à nier la présence en un tel lieu.
Enveloppement tenace. Passez, il n’y a rien à voir.
L’insecte qui viendra visiter sa proie n’est pas encore
d’actualité. Il attend son heure. Ne le décevez pas quand il vous surprendra.
Ne cherchez pas à l’éviter par un agencement intérieur de pacotille ou un voyage
aux antipodes. Il saura vous saisir puisqu’il est ontologiquement disposé à
être proche de vous ; puisqu’il s’agit de Vous, de votre Etre Profond.
L’homme bien mis, aux yeux dessinés, aux mignonnes
petites oreilles de souris, au nez fin, aux narines dilatées, à la moustache
lissée, à la chevelure ramenée sur le front à la romaine, ne montre pas sa
bouche .
De cet organe ne
s’élèvent pas de chants grégoriens mais jaillissent des serpents, d’illusoires
fadaises propres à engendrer le trouble, la tromperie, la plaisanterie
graveleuse, les calomnies et autres basses oeuvres .
Les serpents se
pourlèchent de contentement. De la vasque aux acanthes académiques le
crissement de leurs écailles jettent le trouble chez le passant qui, pressant
le pas, cherche sans coup férir à se mettre à l’abri sous le porche silencieux
des capacités de surseoir à cette inquiétante rencontre .
Pourquoi vouloir se maintenir dans mon illusion d’être
petit et limité, limité à l’intérieur d’un corps physique si petit dans ce
vaste univers et à l’intérieur d’un corps subtil étroit, tellement étroit ?
Pourquoi ce minuscule ego nous cache-t-il l’infini et
l’immensité du Tout ?