所有帖子 盖尔·杰拉德

Vieillir en vie

 接受生命
 像礼物一样
 作为礼物.

 居住在所有存在的年龄
 童年
 年轻人
 成年
 老年.

 像好酒一样进步
 太年轻了酒是酸性的
 成熟是时间的产物.

 不要沉迷于身体污名
 时间流逝的痕迹
 苦涩的皱纹只是持续存在的吻
 住在生活和智慧中.

 每天都有发现
 智力情感多愁善感的
 每天都在新的
 生活.

 不要看邻居的盘子
 不要嫉妒
 留在自己
 在奇迹之窗.

 一次又一次地成长.
 衰老不是变老
 变老就是去生活
 变老就是失去生活的味道.
 
求知若渴
 像孩子一样看待存在,而不是永远的孩子
 不做永恒的少年,从青春的角度看存在.

 总是走得更远.

 我们活得越久,我们建立的距离就越多
 这让你在那里
 虽然已经在别处.

 一口气抓住东西的灰尘
 在灯熄灭之前
 使海岸到达
 来溶解
 微笑的空间
 随着吹来的风
 鉴于即将到来的一天 .


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踮起脚尖

 Les mains hautes vers le ciel
à toucher les étoiles
et puis se rendre compte
qu'elles éclairent
ces mains
flamme hypnotique de la bougie
qu'on ne veut voir s'éteindre un soir de vent
des mains de cire d'abeilles
à épeler ton nom sur les nuages
se glisser hors du couloir de la mort
éviter les broutilles échangées à la porte du paradis
ne rien faire plus
pour tête nue
en humilité
recevoir
cette main tendue
dans le silence de la poésie
le son clair
du clavier de toutes les musiques
vers lequel se mettre en marche
lente déflagration des phrases
sur l'invisible de la rencontre
à rendre visible le joli bleu d'un ciel
que lissent des doigts de fée .


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i 上的一个点

 Espace pur dans lequel fleurissent et se perdent les fleurs
 Le sens aigu de la citrouille se découvre calèche
 L'ange me convie à ne plus toucher terre de ses ailes diaphanes
 Un souffle
 Une caresse
 Un vertige tranquille empli d'exquises senteurs
 Les cigales stridulent
Tout concourt à la redistribution du livre d'heures
Du point pierre éclate l'envol soyeux de l'âme
Oiseau de passage et si présent
Éloquence élégiaque sans défense 最多 comme un feu
Et si persuasif
Que ces choses vides et indifférentes en familiarité tendre
Me somment d'être en dehors de moi
Pour d'une mort éclose
Donner sens et amour
En retour de mission. 
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l'imagination 创意

     L'imagination 活跃
 在行动中并通过行动创造的创造性想象力
 想象它让自己被现在的东西带走
 他是我' " 存在 " 在厚厚的事情
 我的想象
 马其诺线
 在他们冻结的混凝土中
 用于测量除颤
 进入电波
 来来去去,被隔开
 创造细胞内真空
 编织逻辑关联 .

     存在单一范围 
 每次一脸
 照亮黑暗页岩墙的顶部
 眼睛明亮的脸
 和白胡子
 柔软的声音使人颤抖 .

     生活规模
 从第一只爬行动物身上撕下来
 风从通往多刺虫的小路上吹走 .

     雾喇叭听到
 当从山谷
 骑着野兽的气息 .

     压痕
 阿伏伽德罗数
 谁的夹克露出
 心脏渗出没药 .

     飞行的动量如此缓慢
 上面的天使
 栗子和圣栎
 我家的烛台 .

     垂直思维
 走出冲动的浪潮
 印记的气味
 光秃秃的交流的粗糙 .

     单音节回归
 从动物的习性
 走出树林
 起点的边缘 .

     只是你自己
 在谁没有强直
 摆脱传统的臃肿
 在接受的面纱下 .

     睿智有风险
 只是一个转机
 在新的一天的黎明 .


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心理学, 什么能治愈

 Du point de la personne qui rencontre un psy :

L’intention. Vouloir que des choses changent dans mon comportement, que des souffrances s’apaisent .

La relation, la qualité de la relation, être en face l’un de l’autre, là où l’individu devient une personne. La qualité de personne est toujours interpersonnelle ; il ne peut y avoir dejesans un “你”.

Je ne deviens vraiment une personne que lorsque je vous regarde dans les yeux et que je vous permets de regarder dans les miens .

Etablir le lien, un lien par lequel l’on se sent accueilli et accepté dans son être, un lien ressenti au profond de soi-même, bien au-delà de ce que nous pouvons dire et exprimer, un lien qui fait que l’on se sente naturellement chez soi, et qu’un échange essentiel va avoir lieu .

Le langage.Être accueilli avec son langage propre. Mon langage c’est moi. C’est ce qui me fait être dans le monde, me protège et me définit. C’est une partie essentielle de mon identité. Mon langage, ce sont mes mots mais aussi ce que mon corps physique donne à voir par des mouvements et des micro – 迹象 .

Soigner c’est êtreécouté, c’est rencontrer un professionnel qui soit dans un état présent et non crispé devigilance, dont l’attitude de bienveillance active peut m’émouvoir et me donner envie de me confier. J’attends que l’autre soit calmement centré en lui-même et que son acceptation inconditionnelle à ce qui est soit pleine et entière .

C’est être entendu etaccueilli sans jugement.

C’est感觉 par mon corps, ma psyché, mon âme et mes affects ce qui se passe en moi à propos de ce qui se passe là, si différent par le cadre de la rencontre et pourtant si proche de moi parla confiance qui s’instaure .

C’estnommeravec concision et le plus clairement possible ce que je ressens .

Pour le praticien :

C’est repérer par une écoute la plus large possible tous les éléments du processus de la rencontre, dans un continuum de conscience, dans le contact en train de se déplier là entre nous, dans le contact qui s’instaure ici et maintenant mais qui néanmoins éclaire le passé et l’avenir .

C’est créer un climat de légèreté et de liberté pour l’autre, qui permette aussi le repérage d’éléments d’analyse .

C’estcréer un cadre tout autant concret que symbolique et imaginaire, clair et sécurisant, mais qui ne doit pas être un mur mitoyen afin de permettre d’accéder au cadre réel .

C’est lancer des pistes, des hypothèses, des jalons, dont l’autre pourra se saisir s’ils sont à sa portée, sans être redondants avec ce qu’il est, ni trop éloignés de ses capacités émotionnelles et de compréhension du moment. C’ests’ajuster créativement et avec pertinence à la situation .

C’est aimer tout l’avoir de cet être-là devant soi dans ce qu’il donne .

C’estaimer l’être de cet être-là, sa richesse accumulée dans son histoire de vie, ses potentialités et ce qu’il est dans le déploiement de lui-même, dans son dépliement vers sa croissance d’être, dans son ouverture au monde .

C’est maintenirla bonne distance entre lui et moi afin de mettre à jour et de faire travailler les perturbations de la relation entre lui et son environnementavec un maximum de clarté dans le ressenti et de lisibilité dans l’expression sans contraindre l’autre a être autrement que ce qu’il est ou/et donne à voir à son entourage .

C’est dégager tous les éléments deconfluence, 的projection, dintrojection, 的rétroflexion et dégotisme dans ce qui se joue à propos de notre rencontre. C’est être le mécano plein de doigté qui démonte et remonte tout en sensibilité les petites pièces de la mécanique humaine qui reste bien vivante durant la transaction existentielle qui nous relie, nous conjugue, nous décline et nous grandit .

C’est considérer l’autre comme un être humain en croissance, comme un pélerin sur un chemin initiatique, engagé sur un chemin de conscience ininterrompu. Etre un homme, c’est être un voyageur, toujours en mouvement .

C’estpartir du commencement, de là où l’autre en est, avec son histoire de vie, avec ses émotions qui nourrissent l’émergence de ce qui éclot comme à son insu dans le creuset de notre contact. La qualité d’être une “没有人” et non un individu implique une quête de sa véritable identité à des fins d’individuation effective constante vers ce qu’on est vraiment .

C’est tenir le cap et être legarant du cadre, afin d’inscrire ce qui se passe, 成为, dans l’espace-temps de la rencontre présente et dans la succession de nos rendez-nous .

C’estexpérimenteravec pertinence, des situations qui adviennent au rythme de celui qui vient en confiance se faire soigner et sous la guidance de celui qui est en responsabilité de le soigner. Alors vont pouvoir émerger ces éléments de la mécanique psychologique à l’oeuvre dans notre psyché, non en assénant à l’autre des diagnostics péremptoires et des baumes réparateurs mais en le dirigeant vers des voies où lui-même pourra être en mesure de donner sens à ce qui se passe .

N’utiliser sesconnaissances théoriques qu’avec circonspection. La théorie et la technique ne peuvent embrasser l’ensemble de la psyché, le traitement psychique étant unerelation totalequi engage le praticien autant que le patient bien au-delà de la théorie et de la technique .

C’estêtre patient sans être attentiste .

C’estêtre stimulant sans précéder l’autre sur son chemin de vie .

C’estêtre juste dans ses interventions dans le sens dejustice afin de ne pas leurrer l’autre et lui donner envie d’aller plus loin encore dans la connaissance de soi .

C’est être en justesse d’ajustement créateur 有什么, juste là, dans l’ici et maintenant et après ducontact .

C’est vivre en simplicité, en humilité et en éveil la séance de psychologie où le travail se fait aussi au-delà de nos capacités cognitives à clarifier les situations, bien au-delà de ce qui se dit là, et où le changement qui se produit là est autant affaire de compétences, que de la vitalité et descapacités d’auto-guérison alors stimulées que la personne possédait en son fond .

C’est préférer la valeur incertaine et sensible de l’activité humaine expérimentant ce qui arrive là, à la tranquillité rassurante pleine d’a priori, d’inférences et de fausses certitudes de celui qui sait comment s’y prendre pour soigner, de celui qui calmemême si cela est parfois nécessaire – , à défaut d’inscrire la personne dans une démarche deresponsabilité et de conscience pour construire elle-même son bonheur .

Poétiquement votre c’est savoir que dans les brumes du matin tout autant que dans le crépuscule du soir, il y a tout autour de nous tout ce qui n’est pas nous, que vivent ou ont vécu de multiples personnes et que le monde est plein de possibilités de rencontre et de dialogue .

S’ouvrir dans le respect de soi à ce qui est autre ne peut être que relation qui soigne .

C’est êtrel’aventurier de son devenir, 在émerveillement et au regard de ses comportements, en marche vers un mieux-être sur sa ligne de vie. C’est êtrelibre, ce qui n’est pas chose facile car comme le dit Kirkegaard : ” La chose la plus terrible qui ait été octroyée aux hommes est le choix, la liberté . “

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aimer, oui mais pour de bon

Il y atrois modes initiatiques de la rencontre permettant l’amour .

Le meilleur estun vide soudain de l’âme dans lequel les images disparaissent, les idées et les paroles se taisent, la liberté et la clarté s’ouvrent subitement en nous de telle sorte que tout notre être est saisi. Tout devient prodigieux, profond, évident dans ce qu’il y a de distant et d’infiniment incompréhensible. Ce contact est pur souffle d’intelligence .

Une voie plus ordinaire traverse le désert dans lequel, bien que nous ne puissions rien voir, rien comprendre, rien sentir, sinon une sorte de souffrance et d’angoisse, nous sommes attirés et demeurons dans cette obscurité et cette aridité parce que c’est là seulement que nous trouvons un peu de stabilité et de paix. A mesure que nous progressons, nous apprenons à nous reposer dans cette aride quiétude, et l’assurance apaisante d’une présence réconfortante et puissante au coeur de cette expérience s’accroit de plus en plus. Se révèle dans une lumière qui est pénible pour notre nature et toutes ses facultés en marche d’être, l’attrait difficilement soutenable à devenir bien plus que ce que nous semblons être. Nous sommes alors dépassé infiniment et la pureté de cet attrait entre en conflit avec notre égoïsme, notre aveuglement et notre imperfection .

Et puis il y a la voie de la tranquillité remplie de saveur, de repos et de douceur dans laquelle, sans qu’il n’y est rien qui satisfasse particulièrement les sens, l’imagination et l’intelligence, la volonté se repose dans une profonde, lumineuse et absorbante expérience d’amour .

C’est alors que se dresse devant soi la Personne, ce support, cette âme-sœur, ce miroir, cette altérité, cette extraction hors de sa propre image, cette exigence à la ressemblance, ce par quoi j’existe dans la rencontre, ce par quoi je peux me noyer et ce par quoi je peux aussi être révélé. Faites vos jeux, faites votreje”, nécessairement dans la relation à l’autre, en essayant toutefois de ne pas trop vous attacher à l’autre .

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la solitude ça s’apprend

   La solitude physique, le silence extérieur et le recueillement véritable sont indispensables à ceux qui veulent mener une vie en conscience. mais comme beaucoup de choses en ce monde ce ne sont que des moyens en vue d’atteindre une fin, et si nous ne visualisons pas la fin nous ferons un mauvais usage des moyens .

Ce n’est pas pour fuir les hommes, que nous nous retirons dans le désert mais pour mieux voir le monde dans lequel nous sommes et chercher le moyen d’être plus utile. Certains qui n’ont jamais connu la véritable solitude pourront affirmer sans hésiter que la solitude du coeur est la seule qui compte et que l’autre, la solitude extérieure, importe peu. Or ces deux solitudes ne sont pas incompatibles. L’une peut conduire à l’autre .

La solitude la plus réelle n’est pas extérieure à nous, ce n’est pas l’absence de bruit ou l’absence d’être autour de nous ; c’est un abîme qui s’ouvre au fond de notre âme, un besoin de nourriture qui jamais ne peut être rassasié. Une seule voie conduit à la solitude, celle de la faim, de la soif, de la douleur, de la vulnérabilité et du désir, et l’homme qui a trouvé la solitude se retrouve vide, comme s’il était vidé par la mort. Il a dépassé les horizons, il ne lui reste plus de chemin à prendre. Il se trouve dans un pays où le centre est partout et la circonférence nulle part. Il ne voyage plus car c’est en demeurant immobile qu’on découvre ce pays .

Et c’est là, dans cette solitude, que commencent les activités les plus fécondes. C’est là qu’on apprend à travailler dans le relâchement, à accroître sa vision, à voir dans les ténèbres et à trouver, au-delà du désir, une porte qui s’ouvre sur l’infini .

Matériellement, des conditions sont nécessaires. Il faut avoir un endroit, dans la nature ou dans un local avec une pièce où personne ne pourra nous trouver, nous déranger ou simplement nous remarquer. Il faut pouvoir nous détacher du monde pour être vraiment de ce monde. Nous devons nous libérer en dénouant les liens tendus et ténus qui nous attachent par la vue, l’ouïe, l’odorat, les ressentis, la pensée à la présence des hommes. Et quand un tel endroit est trouvé, soyons satisfait mais ne nous troublons pas si nous sommes obligés de le quitter pour une bonne raison. Aimons cet endroit, retournons-y dès que possible et n’en changeons pas pour la moindre peccadille. Et dans cet endroit, respirons tranquillement, naturellement, sans précipitation, afin que notre esprit puisse se reposer, oublier ses soucis, plonger dans le silence et le secret de toutes choses .

Certains hommes évoquant la solitude intérieure pensent qu’il est possible de vivre au milieu du monde et de sa confusion. Ils admettent que la solitude extérieure est bonne en théorie, mais affirment qu’il vaut mieux sauvegarder la solitude intérieure tout en vivant avec les autres. De fait leur vie est dévorée par des activités et étranglée par des attachements de toutes sortes. Ils craignent la solitude intérieure et font tout ce qu’ils peuvent pour y échapper. Et ce qui est le plus grave, est qu’ils essayent d’entraîner les autres dans des activités aussi vaines et dévorantes que les leurs. Ce sont de grands serviteurs dela cause”, de grands créateurs de travaux plus ou moins utiles. Ils impriment des programmes, écrivent des lettres, et téléphonent pendant des heures. Ils sont ravis d’organiser des réunions, des banquets, des conférences, des cours et des manifestations. Ils animent et se dépensent sans compter. Ils pourront même réunir un grand nombre de personnes autour du thème de la solitude avec tant de sollicitude que le tumulte, les interpellations et les applaudissements ne pourront qu’écarter l’esprit de solitude de sa justesse indicible .

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Tradition et révolution

   Il est des traditions humaines qui ont tendance à stagner et à s’altérer. Ce sont celles qui s’attachent à des objets et à des valeurs que le temps détruit impitoyablement. Elles sont liées à des choses contingentes et matériellescoutumes, modes, styles, attitudesqui changent fatalement avec le temps et sont remplacées par d’autres .

Il est aussi des traditions qui sont comme la respiration d’un corps, qui renouvellent la vie en empêchant la stagnation. Elles sont des révoltes calmes et paisibles contre la mort .

Ces traditions pour rester vivantes doivent être révolutionnaires. Elles seront toujours là parce qu’elles refusent les normes et les valeurs auxquelles la pensée humaine s’attache avec ardeur .

A ceux qui aiment l’argent, 乐趣, les honneurs, le pouvoir, cette tradition vivante nous dit de voir l’envers des choses, de chercher le véritable sens de notre vie, la paix de l’âme .

Les révolutions lorsqu’elles ne sont que politiques transforment les choses en apparence. Elles s’effectuent dans la violence. Le pouvoir change de mains, mais quand la fumée se dissipe et qu’on a enterré les morts, la situation est la même qu’auparavant. Une minorité d’hommes forts arrivent au pouvoir et font disparaître les opposants, à des fins personnelles. La cupidité, la cruauté, la débauche, l’ambition, l’avarice et l’hypocrisie sont les mêmes qu’auparavant .

L’alliance d’une tradition vivante et d’une révolution humaniste peut fixer le cap pour un dépliement existentiel respectueux des équilibres fragiles et mouvants dont tout groupe humain a besoin. Cette alliance ne peut être fermée sur des principes archaïques convenus, ni ouverte sur le tout-venant moderniste. Elle doit donner envie de croître, elle doit donner faim à l’esprit du groupe qui traversant la surface des mots devra aller au-delà de ce qu’expriment les mystères, pour dans l’humilité du silence, la solitude intellectuelle et une certaine pauvreté intérieure conjoindre au désirmoteur de notre humaine condition humaine-animale -, l’élan d’une intuition unique, vers une Vérité unique que nous possédons au fond de nous-mêmes et que nous connaissons parfois, par intermittence .

A ce stade de compréhension de cette humaine condition en marche, entre tradition et révolution, l’émergence des profondeurs de la psyché et de l’âme, de traits de lucidité et d’intuition, rencontre l’expérience existentielle dans la nécessaire relation communicante de ce processus de recherche impliquée aux hommes de bonne volonté, à tous les hommes en devenir d’être .

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仇恨压倒

Elle rassemble des êtres qui n’ont rien de commun les uns avec les autres, des êtres qui sont dans l’impossibilité de se fuir eux-mêmes ou de fuir les autres .

Forcés de rester ensemble, les hommes et les femmes de la haine brûlent sur place tout en essayant de se repousser mutuellement. Ce qu’ils exècrent le plus est moins ce qu’ils voient chez autrui que la haine qu’ils sentent que les autres éprouvent pour ce qu’ils voient en eux. C’est ce que les autres leurs renvoient de leur propre image et de leurs faits et gestes qui les fait se complaire dans la haine. Ils reconnaissent chez leurs frères et soeurs ce qu’ils détestent en eux. L’égoïsme, la jalousie, l’impuissance, la terreur, le désespoir, 仇恨, c’est le mal .

Ce n’est pas le mal qui est une entité négative, mais plutôt l’absence d’une perfection qui devrait être. Le mal est ennuyeux parce qu’il est l’absence d’une chose qui pourrait nous intéresser corps et âme, et intellect .

Ce qui peut nous attirer dans les actes pervers, ce n’est pas le mal, mais le bien qui s’y trouve, un bien vu sous un faux aspect, dans une perspective déformée. Un bien qu’on aperçoit comme un miroir aux alouettes, qui nous fait tendre la main, mais qui n’est qu’un appât dans un piège. Et quand le piège se referme, il ne reste que le dégoût, l’ennui ou la haine .

Les gens de la haine vivent dans un monde plein de trahisons, d’illusions, de manipulations, de mensonges et d’ennui. Et lorsqu’ils essayent de noyer cet ennui par le bruit, l’agitation et la violence, ils deviennent encore davantage ennuyeux. Ce sont des fléaux pour le monde et la société .

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正直和谦逊

 正直 做你自己. 它不相信你必须成为别人 .

不是用 他的思想和身体在疯狂的生活中 别人的经历, 写诗或活出灵性 另一个. 很多时候,男人急于强调自己的重要性 模仿成功的东西, 因为他们懒得想象 更好的. 他们想要快速成功,并且急于求成,以至于他们不采取 是时候做自己了 .

正直 与谦卑共存. 对于真正谦虚的人, 礼仪 成为, 人的风俗习惯无关紧要 冲突. 谦虚不是试图与众不同, 好像我们 比任何人都清楚我们是什么,我们应该是什么 .

如何 如果我们过着别人的生活,我们能做自己吗 ? 它需要 做你自己的勇气, 符合我们的命运. 还 我们在保持平衡时可能会经历的焦虑, 老实说, 在困难的情况下, 继续做你自己而不苛刻, 没有 将我们的虚假人格强加于他人的虚假人格, 可能 教我们变得谦卑 .

中的一个 谦虚的人的特点是不知道别人怎么想 从她 . 他们想知道她是疯了还是只是骄傲 .

谦卑有姐姐的寂寞, 一切发生的无限空间, 甚至推迟所说的一切都有助于, 在心境的来来去去, 带着本能的风 , 摇摇欲坠的激情和他自己形象的奇迹 .

诚信至上 姐姐雅典娜, 身为男人/女人的骄傲, 握住酒吧, 成为 垂直的, 准备好面对逆境, 同情反射, 至 怀疑和自负 .

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