À celui que j’épouse Parfois d’un murmure J’évoque le grand iambe D’une écoute cathodique Bruits enchenillés De l’aura médiatique Enchantement de basse saison.
Souffle de la bête Spasmodique et lubrique Par delà le silence À résonnance compulsive Passion continue À fleurir la prairie De pensées pures et nouvelles.
J’ai souvenance des transes De l’ineffable senteur Des pommes sûres Effleurant le tremble des peupliers Quand cerclage écrasant les cailloux de l’allée Monter vers Montamisé Là où tu es passé.
Il est des offres cathédrales Porteuses de rêves Au lyrisme élégiaque Qu’à coups de langue Le corps mure l’anfractuosité Du train des souvenances Chargé d’urgences mémorielles.
Muse museau Au paradis vert de gris Suce et resuce Le sel blanc Au perpétuel flamboiement जादूगरहरू बिहान À l’antienne solaire.
Élus de laine Suppôts de Satan Aux pupilles rectangulaires Ils virèrent de bord Ultime moment de rétractation Avant de griller à l’heure dite Dans l’oubli des côtelettes.
Mêlant le moutonnement des collines Aux gymnopédies des saltimbanques Il fût convenu Qu’à l’irréductible dureté de l’entendement Soit substitué La salle enfumée de sueur et de vin mêlés Des Anciens rassemblés autour du poêle à bois.
Je pense à nous Je pense à l’univers Et l’univers me sait gré Jusqu’à exiger Après tant et tant de pages raturées Que donner sens à l’abyssale signification Laisse rouler hors de soi l’œuf à venir.
Blanc noir Les co-auteurs nez-à-nez Du grignotage De la cubique relique Sont tombés au pré-salé de la condition humaine Âme suppliciée D’un amour inachevé.
Lorsque bénissant Dieu À même le sol Il fût amené de croquer À pleines dents L’aube du vide médian Ultime queue de poisson Avant le grand chambardement.
Pleine lune assurée Rideaux entrouverts Le bloc étrange À goût de crapaud balloté Dévala Le temps imparti à d’ultimes négociations Avant que la charrette ne disparaisse.
De sangles de paille de léchons Le suint des moutons Faisait sien l’orpaillage en serre-livres Des traces de vie Purifiées à la flamme Du plus que soi à l’horizon L’émoi de l’unique donation.