Uniques pour la grâce

Triptyque de l’Orient
À mille lieues des côtes
Douleurs nimbées de gaze
Sans répit au milieu des flots
La houle déroule son âme.

Chevaucher le nuage n’est pas mince affaire
Tout comme se faire pousser des ailes
Quand l’Immaculé de nos orifices
Déplie sur le mur cardinal
L’abondance fourchue de nos langues babillardes.

Unique obstacle à la stabilité
L’heure est à l’herbe rase
Pour une obscurité proposant ses brouillards
À la cause entendue
D’avoir été fidèle.

Il faisait froid dans cette pignatelle
Sans toutefois voir l’horizon
Il avait été convenu
De faire face à l’instant
Au printemps d’un vert naissant.

L’herbier magique
Recroquevillé au fond de la malle
Laissait paraître
Par lune bien ronde
Le cœur méfiant de demeurer seul.

La cardinalité du lieu
Abhorre les grumes rêches
Disposées en désordre sur la raspoutitsa
Douces fleurs éloignées à jamais
Des codicilles de la plainte.

Le faire-semblant de la retraite
Entraîne nos vulgaires histoires
Vers la mire des larmes 
Pendant que caquetant à l’encan
Passent les oies sauvages.

Pauvres marionnettes
Décapsulées avec les dents
L’envie les prit
De soulever par le travers
Les piles du pont à la dérive.

Vivre cupide
Se vêtir au fil des ans
Augure triste passion
Quand vont et viennent 
Les mâles sentes de la faribole.

Uniques par la grâce
À faire courir la main
Sur le dévers d’une peau de chèvre
IL nous fût aise
D’entrer dans la hutte des fumigations.

Abrupt péril
Des senteurs océanes
À la vue des nues se déchirant
Apparut diverticule de l’action
L’espace vide de la présence.

Refermer l’ouvrage
Se fera au grand carrefour de l’air libre
Face à l’azur
En attendant foi de marin
Le moindre atome de bon sens.

1435

( Œuvre de Jean-Claude Guerrero )

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