
Pusillanime Deux Chevaux A la carrosserie annelée En route pour le Verdon Que n'ai-je porté le scapulaire Des rois des reines des princes et princesses Pour mener à bien notre mission. Doigt levé vers le ciel La seule la belle la tournoyante La Rouge de l'été soixante huit Le plein de lavandes dans les yeux A contempler l'étoile oscillante Sur la chaîne du Moustier. Ruines de Sainte-Croix A même la peau douce de ma mie Le cigarillo moqueur du merle blanc Soulevant de ses trilles caramel Ta robe de satin Ourdie du feu de grève A mesure des galions se fracassant Sur les rives d'Oléron Ma main ma sœur A relever le gant Sous la frise légère de ton sourire d'enfant. Fumerolles à l'horizon J'ai pris le destrier de Père Grand Pour franchir la barrière de corail Falaises de calcaire attenantes A pleines mains Maniant le rêve et la vision De la motrice ma mère Au retour de la guerre Si loin si lointaine Pour maintenir le joug du mystère Sur la maison sans toit Livrée aux souvenirs Venant s'échouer Livrée aux éléments De l'Esprit éternel En retour de Solitude Barquette huîtrière franchissant le grau Le mascaret passé Caressant de la baguette magique Les mimosas de l'étang Évaluant par vent de suroît L'aller vers la douceur des pluies fragiles Sur la terre piquetée Pieds nus Cheveux ébouriffés Ta main tendue Ma main tendue A regarder la ronde la douce La mirifique coque humaine Sous la voûte de l'arbrisseau Vouée au projet ultime De notre progression vers l’Éternel. 985
 
		







