
欢乐时光的蝴蝶 从一株高草到另一株 从醋栗到桑花 手举了起来 光之灵魂的游行 在广阔的平原上 风从Planèze吹来 有利于上班 修补衬衫和黄麻袋 对于即将到来的皮埃尔 浸信会的宝贝 谁以严厉的方式 会把路上的泥土甩掉 受控打滑 在他的银色自行车上 这 "路" 直接出马努 用他的第一笔工资支付 去村里 寻找白面包派 本周儿童任务 不忘初心 "灰色的" 和 "工作" 来自祖父. 995

欢乐时光的蝴蝶 从一株高草到另一株 从醋栗到桑花 手举了起来 光之灵魂的游行 在广阔的平原上 风从Planèze吹来 有利于上班 修补衬衫和黄麻袋 对于即将到来的皮埃尔 浸信会的宝贝 谁以严厉的方式 会把路上的泥土甩掉 受控打滑 在他的银色自行车上 这 "路" 直接出马努 用他的第一笔工资支付 去村里 寻找白面包派 本周儿童任务 不忘初心 "灰色的" 和 "工作" 来自祖父. 995

Lettre écrite à Ping Entre les pieds de la table de ping pong Lettre écrite à l'encre de chine Telle truite vivante sortant de l'eau fraîche. Lettre étrange A souhaiter le Tibet Pour tous les babas de la terre Drapeaux de prière en tête. Lettres d'écailles rouges Gouttes de pluie Gouttes de sang Égrenant les dents du mallah. Il est difficile de racheter le passé Laissons au présent sa présence intacte Rassemblons ce qui est beau et bon En ces temps de liberté mal ficelée. Du coffre des pirates S'élève la caravelle de Christophe Le suif chauffé à blanc au soleil des tropiques Recelant les mille yeux du cosmos. Ici point de nœuds de marine compliqués Juste de quoi sentir l'haleine des hommes Pour terre abordée Fouler le sable d'un jour nouveau. ( 让-克洛德·格雷罗的绘画 ) 994

A mettre sa vie en mots Mots venus tout-à-trac Mots de plaisir Mots de souffrance Mots de rébellion Mots surgis des profondeurs Mots de labeur Mots de bonheur Mots tendres Mots moteur d'un avenir meilleur Mots de braise Mots de sanguine outrance Mots météores Mots de chandeleur Le soir Sur la table des amours A contempler ce qu'il y a dehors La vie des autres Le soleil qui se lève En passant la barrière des nuages. Je mot-mur-murmure L'appel à l'aide Et le repli sur soi En navigation douce Sur la rivière des souvenirs Que n'eussions été de l'autre rive Nous les rapetouts de la mouvance A vendre père et mère Pour un quignon de pain Puis retourner sa veste Par manquement gracieux En vitupération des cieux Alors que passaient les vautours Sur le pommeau d'un environnement douteux Sans promesse Les mains à se chercher A la tombée du jour Le long des fortifications Où pousser le ballon Du bout du pied En dévalade vers les douves Aux loutres messagères Mes sœurs en convenance Aptes à plonger tête première Dans la bassine des instances D'une vie qui ne nous apprend que si l'on prend A mi-chemin De l'agit-prop et du lendemain. 993

La tête de joyeusetés affublée Pleine de rhizomes et d'écritures Inventoriait les us et coutumes D'un chemin de bienveillance Qu'elle avait en perspective. Des échelles partout Des bien droites, des branlantes, des tordues Se tenaient à portée de main En viscérale posture Contre les murs de la cité. Des tresses de cheveux luisaient En ces temps d'indifférence Où la pesanteur n'était pas la seule force A posséder les clés de la maison Douce chaumière en fond de prairie. L'alambic doux et comique Augurait d'une distillation de bon aloi Alors que de proche en proche Circulait la saucisse cuite Dans son papier gras et froissé. Il fallait laisser le terrain Aux plus nobles instances En recherche fondamentale Ces ponts entre quantique et informatique Les loups hurlants du lendemain. ( 让-克洛德·格雷罗的绘画 ) 992

Je noie Et me noie dans le saillant des souvenirs En perfusion de ce qui vient A propos de cette disposition D'attente au bord du trou Du poisson des profondeurs Qui croisant la lucidité de l'insomniaque Participe au détricotage de la geste intérieure. Marche Et me mets Le cœur en route A recruter les jeunes pousses de l'esprit Pour cerceau du jeu des hommes Dévaler la pente Vers le ruisseau des attentes Primevères fracturant en clair Les faits de providence A petits jets de vapeur Dans la torpeur d'un matin prêcheur. Il n'est de mise à l'écart Que ce que soi-même opérons En scène Et hop ! Jeté loin de la côte Mouettes criardes ramenant au rivage L'auguste gesticulation De la promesse allégorique D'une âme en bandoulière. 991

Qu'hier revienne En tournant les pages d'aujourd'hui Que le temps remonte la pente. Aller au fond du trou Remuer l'odeur des souvenirs Fait saillir la pointe de l'esprit. Que reviennent les courants d'air Les occultations et les niaiseries Qu'émergent le délaissé L'organique décomposé Aux os de pierres précieuses Sans que l'absence s'émeuve. Négliger les miettes sur la table Enfonce le passé dans l'avenir. Cette propension à mettre le doigt Où ça fait mal Construit la chose encore un peu plus loin Tel repère pour le pèlerin Au camino de son ouvrage Lui permettant d'arrimer le présent Hors des ténèbres de l'absence Afin d'engloutir ce qui vient Dans le sillon furtif De la mission à venir. 990

" Je te dis que je l'ai pris ". " Non tu ne l'as pas pris ta chapka du saint-Esprit et puis ce sera tant pis pour toi ". De sinistre mémoire Smith tira de sa veste une carte de crédit pour faire valoir la normalité à cette femme qui le regardait de travers. " Navré de vous avoir fait attendre. Je téléphonai à ma mère mourante et n'ai pas vu le temps passer; " Par la porte entrouverte Victor avait suivi la conversation et se bidonnait de ce que Coralie racontait. Quelques minutes plus tard Ils se retrouvèrent dans la cuisine de la station devant une tisane à se roucouler des " Je t'aime moi non plus " alors que dehors un nouveau client klaxonnait. " Pas normal tout ça " se répétait Smith au volant de sa Bugatti des années 20. Bien loin de là en Arizona sa femme Bella l'attendait les bras chargés de fleurs à la porte du garage. La lune bleue éclairait l'arrière-cour. Une enfant sortit par la porte de derrière pour aller caresser un cheval. Elle n'avait pas de visage et la lune reflétait un profil inabouti. Le cheval ronchonna. La Bugatti s'arrêta bruyamment. Bella se jeta dans les bras de Smith. Tout était dit. Ne restait plus qu'à ramasser les fleurs qui jonchaient le sol. ( Collage de Pierre-Sylvain Gérard ) 989

Retour à la case départ Après avoir jeter les dés Avec grande sœur et petit frère Nous saurons les rejoindre Les diseurs de bonne aventure Les ventrus, les secs Les vertueux, les prospères Les disparus Engloutis jusqu'à la mœlle Dans cette nuit sans fond A ne plus savoir lire les règles Alors que nous étions appelés Sans réponse Vers cet espace qui nous sépare De ces ténèbres A enjamber le risque Pour un aller simple Vers ces étranges rencontres Où faire bon usage De la prorogation du contrat. Sur le lac Calme et profond Une multitude d'oiseaux Ensemençaient de chants La tapisserie de la vie. 988

Construire le récit
De ce que l'on a vécu
À pied et en vélo
Fait imploser le cœur
Au plus hardi des démarcheurs.
Etre audacieux
En plein jour
Augure de cette quête
A explorer l'anfractuosité
Du rivage où nous avons échoué
A peine entrevu l'objet de notre élan
Que la plume se tait
Que les histoires se millefeuillent
Et qu'enflent les prétentions de la transformation
Dans le silence ourlé des vagues de l'instinct.
Courbons l'échine
Avant les grandes marées
Soyons le devant de brume
Remontons le courant par lequel nous sommes venus
Nous qui chevauchons les destriers de l'écume
A grand renfort d'éructations
Les petits, les sans grade
Les marcheurs
Les marchands, les besogneux
Les changeurs, les charcheurs
A négocier le pacte d'écriture
Jusqu'à notre extinction
Bien au delà des coups de lune.
987

Arraisonnement du monde qui roule
A corps et à cris
Sur l'avancée de l'esprit de diversité.
Tout consentement différé
Fournit
Ressentiment et Vengeance.
Le palimpseste du temps
A petites gorgées de discernement
Offre profondeur et légèreté.
D'habiter en poète les coulisses du théâtre
Rappelle qui nous sommes
A l'orée de la renaissance.
Le souvenir des Dieux
Collé au sens de la terre
Fait présence au tourniquet des croyances.
Quelle chance de recevoir
Le soleil et le vent
En réverbération des prières.
Apporte et me supporte
Nature rare au gré des saisons
De me recevoir dans la gestion de chaque instant.
Tisser à grand renfort d'oublis
Le proche et le lointain
Proroge la voix de qui vient.
Perdre la mémoire
Sans que messages paraissent
Offre lumière tamisée.
Flèche paradoxale
En inclination de sa destinée
Marque l'expérience du plaisir.
Etre et ne pas avoir été
Forment brassée de roses
A la porte des estaminets.
Bravades clandestines
Déposées en souvenir de toi
Accompagnent l'Angélus.
Vagues profondes à creux et à cris
Sont les gradations infimes
Dans l'entre-deux de l'âme et de l'esprit.
Étreinte ardente de l'épopée
Sur les toits de la cité
Ouvre la montée de l'espérance.
De réel, 观点
Seul demeure la voie d'accès au différencié
Sous l'arc des victoires.
Devant les baraquements de l'abstraction
L'éclipse de lune
Sépare le mal et la félicité.
Invisible traîne des pleurs
Au couchant de la terre
Se souvenir des cordages et des voiles.
Mon garçon soigne l'épiphanie
Sous le feu de la roue solaire
Demeure le cœur du temps.
Immobile, encalminé dans son essence
L'infrangible fissure accolée à nos sens
Incurve l'avenir vers davantage de conscience.
Plus grand que soi qu'y a-t-il ?
La fraîcheur de l'aube
Vers son déplié journalier.
Du plot la mouette s'envole
Pour magnifier le corps glorieux
De la vague éternelle.
986