
面对面
触动我们的心
白蜡树触手可及
没有手势或言语
高凝
备用金
在照片上
严肃而悲伤
从树顶跳
火蜂鸟
迷雾的帕萨卡利亚
用一只手显示静脉
晚上烛光破译
泛黄的身份证件
风散开
在我们失眠的眼前.
哦脸
时间流逝的独特面孔
眼花缭乱的婴儿
成为我们眼泪的容器
这 我们会议的盐
从坚持到蓟
从乔布斯到灰色
抱怨
在粪堆前
与玄武岩卵石混合
发光的混合物
弗吉尼亚爬山虎
和红墙
哦脸
缺乏精神会抹去
早上铺设的平石
在花园墙上
混合呼吸
永远面对面.
340

面对面
触动我们的心
白蜡树触手可及
没有手势或言语
高凝
备用金
在照片上
严肃而悲伤
从树顶跳
火蜂鸟
迷雾的帕萨卡利亚
用一只手显示静脉
晚上烛光破译
泛黄的身份证件
风散开
在我们失眠的眼前.
哦脸
时间流逝的独特面孔
眼花缭乱的婴儿
成为我们眼泪的容器
这 我们会议的盐
从坚持到蓟
从乔布斯到灰色
抱怨
在粪堆前
与玄武岩卵石混合
发光的混合物
弗吉尼亚爬山虎
和红墙
哦脸
缺乏精神会抹去
早上铺设的平石
在花园墙上
混合呼吸
永远面对面.
340

你在这里
滑音不闪避
带着我踏上温柔的海浪
月亮在客厅采访
从软木橡木上撕下的树皮
在缓慢的人群中穿梭
眼花缭乱的乘客
芬芳的气味.
我的灵魂
只要
随机郊游
看到自己被拿走了
在移民潮中
哦,我的灵魂
他者是另一种身份
从对方到自己
团结的源泉.
339

在寺庙的排水沟下
你是浪漫的
时间流逝的传奇
木鞋底的游行
芦苇的快感
门的铰链
我们打开
和吱吱声
明天或后天
什么都没有
手臂晃来晃去
抬眼
水平
彩云
天空之外
轻度晕厥
在粘土路面上
用碎指甲抓挠
蚂蚁的通道
在河里
走向无树
起皱的沙子.
336

我的年龄
靠着树坐着
看起来
熄灭的牛油球
傍晚
破冰药膏
从任务回来
父亲和母亲的后代
冒着知道的风险
终端火焰
我的年鉴散落
一个有风的晚上
职业生涯
等
最后一车
串通一气
与世界末日推理者
我们的建设者
我们的掘墓人
我们的发明者.
337

折扣潮
退潮
倒计时潮
沉积潮
复苏潮
我能看到最后一次打嗝吗
滑下
金雀花斜坡
支持
池塘泥炭藓
我的信件
在一个好的船员中
飞驰而过
不等我死
哭泣
在商业天幕下
家庭联系.
338

黑之黑
在地下写字台
从花冠到花冠
拉紧绳子
狗和狼之间.
捕捉韵律
秃鹫的尖叫声
令人眼花缭乱的帆船
遗骸的垃圾收集器
毫无疑问
无假货
充满悲伤.
伸出的手上升
涌现
白色的
无烟煤墙的
在月亮的倒影中
远离城市灯光
到海螺的声音
披着皮斗篷的哨兵
牛郎穿什么
鞭子抬起,
祭坛前的过山车
在哪里使公开的缺陷感到惊讶.
Grand Bédé 展台
拧紧的小丑帽
在他的额头上弗兰肯斯坦,
大猩猩
在粘土板上标记
他思想的伤口,
楔形文字痕迹
刻在门阶上
一滴一滴
天空哭泣着知道自己被爱.
335

在绿色的阳光下
我们的童年.
流动的水
从井到池塘.
两只蝾螈
一男一女.
清新芳香
春天的气味.
从上到下
显示肖像.
结束的掌声
咬一口灰尘.
附在障碍物上
彩虹尾声.
喉咙里有牛油
绳索的滑动.
欲望的边缘
落地网在手.
什么都行
一切都反映了存在.
在镜子前
欢快的脸.
从困难中前进
对什么是温柔的.
恋爱
与自己.
没有理论
只是来自内部的一种强度.
优雅
我们收到它.
马曼
别告诉我不要.
传输
接力赛.
每个灵魂都是丰富的
关注他人.
满满的蝴蝶
这些失重的信使.
在扫帚和金雀花之间
墙壁打开.
旋转风
避免死角.
在真正的沉默之前
甜蜜的嬉戏.
听
呼吸的空气.
334

Si belle à l'ombre
et cousue d'esprit
elle se pavanait
chapeau de paille
au gré des œillades matricielles.
Surgirent
l'entre-chats l'entre-chiens
des surprises brèves
sans sourciller sans barguigner
la cigarette en apostrophe.
Maugréant ci-devant
au parvis de l'outrage
les fresques rupestres
de ses vêtements d'emprunt
se prirent dans les rayons
d'une bicyclette
sans béquille
avec sonnette tintinnabulante
et garde-boues de bois
pour se tenir bien droite.
Elle zigzaguait
de platane en platane
le fossé aux grenouilles
crevant ses bulles amères
à mesure de l'errance.
Sans cérémonial
dentelles au vent
elle déchira la brume matutinale
mains sur la guidoline
un soupçon de mimosa sur le nez.
Si belle à l'ombre
et cousue d'esprit
elle se pavanait
chapeau de paille
au gré des œillades matricielles.
333

Pas à pas,
de voyage en voyage,
au cercle d'un cirque
que le sable encense
la rumeur soulève les rideaux du spectacle.
Entrée colorée,
barnum bruyant,
poussière soulevée
du cortège animal,
des passions de l'âme
élevées aux pinacles des temples
à démanteler,
à mettre à la raison
et métamorphoser.
De sang et de couleurs,
les cris furieux des Érinyes
ont détruit les paysages de l'enfance,
les lèvres d'argile des sources
ont fait place
aux buses de ciment,
la pierre des protections a été arrachée,
les haies ont été abattues,
les fossés comblés,
le renard argenté
ne retrouvera plus le centre,
un vent mauvais rabat les grumeaux de terre
vers les terrasses de pierres sèches,
un vieux frêne murmure ses dernières dispositions.
La nuit roucoule,
pigeons de l'âme
en surplomb
des manquements à l'humaine condition,
les mensonges populistes
remplacent le chant des poètes,
les chenilles des engins de guerre
suivent les souliers ferrés des poilus,
le ciel s'assombrit,
même les arbres sculptés par le vent d'ouest
se sont couchés sous la tempête.
L'air est fétide,
sur le mur des lamentations
les papiers de l'en-vie
froissés et forcés
aux jointures des pierres
couvertes de lichens
deviennent chairs pantelantes
d'un tsimtsoum aléatoire.
Les mains décharnées,
hors des poches à l'avenant
écorchent l'oubli,
les yeux révulsés
clipsent les valeurs de l'esprit,
une crème sulfureuse
maquille d'un sourire de clown
nos errances dernières.
La fureur fait place
à la nuit,
au silence,
enlaidie par les passes d'armes
des combats et des haines,
pommelée par la levée
des moissons nouvelles,
devenues complice consentante
d'une renaissance de pacotille.
Il n'est d'herbes officinales
que celles du printemps,
herbes collégiales
du baiser des amants
dispersés
en quête du grand chambardement,
un quignon de pain
en fond de sac,
l'eau dans le ciboire des altérités.
Nous lèverons le Son des ricochets,
cailloux jetés sur la rivière,
à portée des demandeurs d'asile,
en sortie de notre exil.
332

Pas à pas, de voyage en voyage, au cercle d'un cirque que le sable isole la rumeur soulève les rideaux du spectacle. Entrée colorée, barnum bruyant, poussière soulevée du cortège animal, des passions de l'âme élevées aux pinacles des temples à démanteler, à mettre à la raison et métamorphoser. De sang et de couleurs, les cris furieux des Érinyes ont détruit les paysages de l'enfance, les lèvres d'argile des sources ont fait place aux buses de ciment, la pierre des protections a été arrachée, les haies ont été abattues, les fossés comblés, le renard argenté ne retrouvera plus le centre, un vent mauvais rabat les grumeaux de terre vers les terrasses de pierres sèches, un vieux frêne murmure ses dernières dispositions. La nuit roucoule, pigeons de l'âme en surplomb des manquements à l'humaine condition, les mensonges populistes remplacent le chant des poètes, les chenilles des engins de guerre suivent les souliers ferrés des poilus, le ciel s'assombrit, même les arbres sculptés par le vent d'ouest se sont couchés sous la tempête. L'air est fétide, sur le mur des lamentations les papiers de l'en-vie froissés et forcés aux jointures des pierres couvertes de lichens deviennent chairs pantelantes d'un tsimtsoum aléatoire. Les mains décharnées, hors des poches à l'avenant écorchent l'oubli, les yeux révulsés clipsent les valeurs de l'esprit, une crème sulfureuse maquille d'un sourire de clown nos errances dernières. La fureur fait place à la nuit, au silence, enlaidie par les passes d'armes des combats et des haines, pommelée par la levée des moissons nouvelles, devenues complice consentante d'une renaissance de pacotille. Il n'est d'herbes officinales que celles du printemps, herbes collégiales du baiser des amants dispersés en quête du grand chambardement, un quignon de pain en fond de sac, l'eau dans le ciboire des altérités. Nous lèverons le Son des ricochets, cailloux jetés sur la rivière, à portée des demandeurs d'asile, en sortie de notre exil. 332