Au profond du lac le noir l'intime l'appel du mystère.
Habituée des berges la roseraie clapote d'aise résistant d'aller plus avant au large des sources que le vent suscite étrangement libre devant la bête aux lampées déraisonnables creusant mandibules sèches la cupule où broyer nos émotions.
Du dextre au senestre l'essuie-glace du regard écarte le visible de l'invisible sous le frisson de l'ecir. De potelés nuages ponctuent de leurs sourires lippus la pensée des clarines que l'écho accastille. Monte enturbanné d'effluves lacustres le hasard vrai de notre origine.
Écornée à ras la tête ses grands yeux de mèche ardente saillant de flèches terminales elle dardait la vie dans ces hautes terres que le vent modèle de ses mitaines de laine.
Musique de papier froissé sur l'étang ridé entre l'archange et le murex purpurine strangulation aux cloches du dimanche sans admonestation les pissenlits plein le sac en allant contre la berge elle roulait sa pierre. Un oiseau passa échancrant d'un sourire le sourcil des nuages.
Au bistrot de Brion il n'y a plus de mégots juste des bouquins et des mets aux herbes du Cézallier. La pièce est sombre l'agencement de bric et de broc laisse entrer la lumière par les fenêtres basses. Dehors entre l'ortie et la berce la table à pédale reçoit la liqueur.
Messaline endormieau sein des symphoniesla muse lierre de fards paréeénucle la face grise de l'ennui. Au son des cymbales et des olifantsle cavalier de Trencaveléclaire d'une épée de feula meute qui le dévore. Ici point de lanternepoint de carabistouillesau gré des passionsjuste quelque oracle inaugural. Demeure le petit hommeaux callunes assujettiaimé des dieuxà l'immense tendressedestiné à prendre son envol. Petit hommepetite femmetournent l'horlogependulant leurs véritéssociales et planétairesà l'ombre d'une vie d’exil. Dans cette inextricable toiledes meurtris venus à termerien à direhormis le silence. ( Céramique de Martine Cuenat )504
En lisière de forêt elu la vie secourable la vie en offrande la vie giboyeuse en amitiés la vie qui se faufile et que rien n'arrête Un carré de verdure où poser ses pas une échancrure si fragile que le regard même trace les courbes de l'avenir Une flaque d'eau D'avoir marcher devant soi vers la nuit libère l'espoir de ses convenances Reste un sillon de lumière où béance tenante choir sans retour arrière sans pomme de discorde une corne de tendresse en plein cœur.
Koer jooksis sur le chemin des bergèresentre les fougères accoutumées. Navré de devoir frappernii ilus mees unearteri juures. ema ees oli ära kolinud en simulation d'être pressée de rentrer.Vihm kipitas ja torkas nägu une brume nous recouvrait. Mõõn oli tõusmas kuulsime surfamist frapper les dalles de granite. Kai oli mahajäetud meremees oma väikeses paadis kallutatud firma näete tasu ancré entre les jetées du port. ( GJCG maalimine )502
Au prolongement du jour quand la nuit se fait profonde où le navigateur tremble devant les dangers qui l'assaillent il y a cette lumière cet oiseau qui annonce la terre et le soleil quand la connaissance est naissance que le jour est amour se gonflent les montgolfières en ascension gracieuse chalumeaux bruyants faisant fuir les oiseaux comme manne au désert quand la faim nous tenaille. Mesure-t-on les pas à faire affaire de temps affaire de regard portés en juste place jusqu'au soir ?