
Serière vun Departuren
Sous une lune fraîche
Dans la vapeur d’eau suspendue
Je vais.
D’un endroit l’autre
L’événement vécu
Là où je me trouve
Je pars.
Seul à seul
Devant les objets décrits
J’emporte le pistolet
Qui me fera dormir.
De temps en temps
L’enfant pousse un cri
Pour entrer dans le jeu
Alors j’agrandis le cercle.
L’appel à la raison
Crée débauche existentielle
Passation au laminoir des obligeances
En sortie de chaîne.
De mort en mort
Les sauts de puce de la vie
Effeuille l’arbre généalogique
Décor de fond de scène.
L’amour ne gomme pas la séparation
Sous l’emprise des besoins
Geignent les mort-nés de l’oubli
Dans l’enfer des réponses données.
L’éprouvé de ce qui est
Aide à croitre et à s’épanouir
Alors que l’écoute authentique
Se dénude des présuppositions.
En lien avec l’autre
Le désintéressé poursuit son chemin
S’affranchissant de tout espoir
Il pare au plus pressé.
Sur la toile du meunier
J’écris ton nom
Venant du bout du monde
J’arrive de l’autre côté du miroir.
Fleure bon
Au passé présent avenir
D’un théâtre d’ombres
La flèche à décocher de toute éternité.
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