
Massive étreinte La forme est là Près du roc que tout appelle Et je m'enquiers à déraison De trouver traces A la maison. A l'infini S'épousent le ciel et la terre En décalcomanie Les touffes d'herbes Émergeant de la tourbière asséchée Et je crie. Je crie ton nom Quand les feuilles tombent En virevolte gracieuse Dans ce silence ineffable Attendant la fine couche de givre Le matin aux cloques sous les yeux. Mêler fleurs et pierres Est chose facile A qui connaît l'alouette Au vent et soleil l'amie Ouvrière essentielle des cheveux défaits Sur la planèze des lumières. Aux ténèbres l'absence Et puis le rien d'un récit Accompagnant l'antique poème Du cœur de l'attente Éternellement recommencée Dans la chute d'une plume d'aigle. Marche Et puisse l'onde des jours venant Accumuler tant de gouttelettes de rosée Que s'enfuient l'écureuil et le merle Hors la porte cochère Au marteau claquant de vive manière. Mêlant la danse et le vin blanc A l'ombre cadenassée d'un horizon plat Contrainte dans sa vastitude De répéter le nom que je t'ai donné Toi, mon Moi de chaque jour Pain de l'abondance au levain d'élevage. Tête blanche dans le reflet des circonstances La main passe soulevant mèches et connaissances Pour brumes en sous-bois Envelopper d'une étole blanche Nos corps soyeux De vivre la paix et le sourire des jours heureux. Cligne de l'œil Et me pose question Le fanfaron à la calèche bruyante A la vue du recueil de mots Collés disloqués éparpillés Sur le chambranle de la chambre jaune. 984