Ces corps qui se heurtent Etrange chahut d'arrière-garde À s'éponger le crâne.
D'une oreille l'autre Bonnet de laine enfoncé Ces fillettes hirsutes.
Aucun mot d'ordre Bavarder n'accuse personne En très petite compagnie.
Le hululement des sirènes Par dessus les toits Le premier jeudi du mois.
Courir comme des dératés Sur la chaussée humide Augure le gadin.
Rébus du temps des comptines Un deux trois c'est évident Quatre cinq six c'est plus grand.
Pense à la mort Guerre à demain Un fieffé salaud que ce maquereau.
" Pas bien nettes les pâquerettes " C'était écrit au revers du veston Dans l'intention d'en donner la raison.
Ouvrant une brèche Elles avançaient étranges cavalières En prise sur l'éloquence muette.
Elles offraient à tous leurs bras mûrs Et même un pneu de rechange Donnant donnant.
Cette invitation à s'asseoir Une demi-heure durant Faisait oublier la règle.
Je dors donc je suis D'images et de symboles épris En fin de nuit.
Corolle à ne pas mettre entre toutes les mains Masih lagi Tige gracile de benjoin. Mémoire d'émotion En instance d'être détruite Rebelle aux sentiments.
Que n'eussent été années durant Pétales gracieux offerts au vent Le réceptacle de tant d'élans.
Pour peu que le regard soit Hors critique et sans engagement Réponses associées assurées.
De calme et de paix L'indifférence mène à dessein Vers ce qui est bel et bon.
S'écoule la nuit De sa charge émotionnelle Afin de vivre sainement.
La journée S'est tournée vers la lumière Pour le soir s'affaisser librement.
Mouvement simple et sans fin En caresse d'être Il n'y a plus de division.
Au zèle passionné d'avoir regardé Succède le suspens des souvenirs Pour que l'observateur se retire.