Péitseog ar feadh dhá

Tirim agus fírinneach
Ach ag siúl askew
Trí na réimsí earraigh cumhra
Thóg mé mo chosa
As tairiscint fileata
I réimse na horoscopes.      
 
Il y avait là   
La mangue et le mandala   
Empruntant le pas de la panthère noire   
Alors que s'illusionnait sur le pas de porte   
La mante religieuse des atermoiements   
Prompte à l'inoculation du baiser de paix.      
 
Engager la munition   
Dans la Parthénon du canon   
Est chose facile   
Au règne de l'immoralité   
Dans l'Univers des tendances   
À ne plus dégager le radar intérieur.      
 
Je me souviens   
De ma mère allaitant   
Le petit dernier de la troupe   
Sous une averse amoureuse   
À la pointe du Raz   
Les bateaux au cimetière accumulés.      
 
Guirlande de guinguette   
Passait le train des émotions   
Guignant la sortie de l'école   
Quant suffocation extrême   
La part manquante de nos expériences   
Fût prise d'un joyeux rire.      
 
Le Chaos étaient plein des vers de l'ennui    
Lors la mosaïque recueillir   
Un large éventail d'informations  
À tomber amoureux   
En extase familiale   
Des souvenirs de demain.      
 
À perdre la mémoire   
Incline le jour qui vient   
À l'extrême souffrance   
D'un étouffement qui progresse   
De prendre place   
Dans le concert des naissances.      
 
Bunaithe ar choinníollacha
Tá fiúntas na n-orduithe máthair
As cruálacht idir-réaltach
réaltraí ar snámh
A leithéid de smugairle róin feamainne agus anemóin
I aigéan de bolg bríomhar.      
 
Tá an aimsir stoirmiúil
Go suthain ardú as an duibheagán
Faoi bhrú ó bhunús
Tionóntaithe na Cionachta
Comhbhrú íomhá a ghiniúint
Roimh an t-athrú ama.      
 
I seilbh a mhála beag
Bhí sí tagtha ar an traein dheireanach
Chun an t-óstán na cumhachtaí iomlána roinnte
Láimhseáil an potion grá
Ar an gcloch cupule
Gach cogaí imithe.      
 
Elle maniait l'organe   
Et la chose vécue   
De cascade en cascade   
Les eaux parvenant   
Jusqu'au bassin de réception   
La boule de nourriture serrée contre son ventre.      
 
Pâle lumière   
D'où provenait la vision   
De la peur à la mort   
En réaction à la douleur   
Émergeait l'œil-source   
Au trait pur d'une flèche unique.      
 
Franchissant le pas de la Cavale   
Bien au dessus du vide   
Le novice accueilli sans surprise   
Fût allongé sur la berge   
À même une couche de roseaux   
Bercé par des anges diaphanes.      
 
Ainsi au fil du Nil de notre enfance   
Héros aux mille visages   
Nous escamotons les terres lointaines   
Pour dessiner sur la carte du ciel   
Le goût d'une pêche miraculeuse   
Sans que l'œuf se brise.      
 
 
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