eduze kocingo
Ngaqhaqhazela
futhi ubulapho
Futhi angishongo lutho.
Tu étais bien là
Et pourtant tu semblais ne pas me voir
Si tant qu'un pas de plus
M'aurait précipité dans ta nuit.
Je n'avais pas osé leur apprendre
Aux heureux de ce monde
Qu'il est des bonheurs bien supérieurs
Plus vastes et plus raffinés.
Que mon esprit crée
Bien plus que la matière ne désire
Et que mon âme
Se couche dès légèreté requise.
Saisir par les chevilles
Le corps de mon amour
Apporte à mes oreilles
Le murmure de son plaisir.
S'il te vient la vision
Garde la sur ton sein
Au plus profond de ta folie
Que le sage ne peut atteindre.
Usathane engimuzwa kimi
Kumnandi kanjani ukuboshelwa kuye
Lapho ephuma ngefasitela
I-rose ephukile.
Ngena emehlweni ami
Futhi ngibone
Ivela
Salokho ebesingaba yikho.
Kusindwa yizinkinga nosizi
Ngikhubeka ngimelene namagadango ekusasa
Uyajabula-ke ondizayo
Ngephiko elinamandla elibheke esibhakabhakeni esinethusi.
Leli zwe lemizwa emihle kangaka
Angazi ngingakuchaza kanjani
Ngaphandle kokuyiphatha izibambo ezigcwele
Ezindebeni zami ezishile.
Lapho ngizibuka ngokwengeziwe
Lapho ngithola ubuntwana
uphefumule njalo
Ngalo mfutho ovuselelwe.
ngiyathatha, je malaxe
A hue et à dia
Le bien et le mal au court bouillonD'un temps compté.
Ngiyakuthanda, tu m'aimes
Et ce cri est sublime
Tant il est absurde
Dans le silence des sentiments.
Les tenailles se fermerontSur les entrailles des paroles figées
Alors nous plongerons dans la ténèbre
D'un été si court d'avoir été.
( détail d'une œuvre de Frédérique Lemarchand )
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