Eclosion de bienveillance Que valent les écueils Devant la Beauté Sous la coupe des vents Passent Notes étrangères Le palanquin des jours sans fin. S'offrent Les souvenirs Le piétinement de la foule A l'entrée des lieux saints Que la gerbe rassemble Dans la danse des esprits Que notre main désigne. Dieu Que l'univers est grand Que nous baignons dans un monde primordial Hors dogme En cette activité qui nous dirige Retrouvant l'union avec le Tout Et sa caresse d'Etre. De jouer Avec notre code De favoriser le retour à la source En énergie de conscience A distance des temporalités. S'offrir A la pluie des particules Aux portes de la perception. Voyager Sans peur et sans tabou Aux marches des palais. S'autoriser à mettre le doigt Sur l'Invisible Sans renier la Vérité Cette présence cette transparence Où affleure l'Absolu. Demander De défragmenter nos pensées et nos manières d'être De participer au dialogue des Eaux Vives C'est ça le plus important. Sans brusquerie A mesure du doux et du cordial Etre à l'écoute Du fin et du superbe Faire le travail En plein emploi de soi Puis repartir.
J'ai tondu l'herbe aux pâquerettes invasives en évitant les campanules près de l'amandier puis il y eût le merisier les pommiers les lilas et la glycine, à éviter. éclosion printanière du principe d'amour fulgurant en son apparition cachottier en ses dispositions avec la pousse des feuilles parure encorbellant les mois à venir. J'ai marché dans l'herbe couverte de rosée esquissé quelques mouvements de qi qong inspecté les pots, vasques et bacs des fleurs et arbustes nos respirs. Puis, assis sur la chaise de bois j'ai plongé en errance dans l'immobilité vivante les mains applaudissant les souvenirs surgis de nos jardins croisés en cette vie mienne kontemplirati le drapé des jours venants, décoction du cosmos, notre père.
Nul n'est hostile quand monte le cri de la nuit mouvance ajustée au crêpe des fascinations. Se parent de mille feux le cœur des Anges et son échanson, l'Inaugural au temps de la moisson. Épuisés et vindicatifs le Sacré par la cheminée le Secret par la parole humaine Tous montèrent dire adieu à notre mère. S'épuisèrent devant pillage à ravaler en commissions occultes les ambiguïtés du massacre des animaux en leurs entrailles. Serions-nous de trop devant l'éclaircie de l'Être à céder notre place à la clarté de l’éther ?
S'échappa par delà la collinedivine et médisante Mélusinecette rencontre nuptiale évoquéepar un matin de méditante pensée. S'attardant au déploiement des originesau sens du sens que le berger paginele bouc du Parnasse à demi-nuafficha l'éternel oubli de l'être. Silencieuse flamme en bord de l'Analogueéphémère parolepromesse fidèle à son appelde l'intérieur le chemin fût gravi. En l'azur du destinpar la clarté naissantel'âme en pèlerinagebattait la campagne. Patrie des ondées murmuranteshavre de nos cœurs vagabondsles sépias de l'enfancedéposèrent la trouvaille. Grenaille disposée en éventailvous fûtes si nombreux à demander le corpsque s'enfla la rumeurd'une reconstruction prétendue humble. 418
Des mots de cliques et de claques signent le ciel d'ordures clinquantes. Les errances sont légitimées par les propagandes baveuses. Les attaques aériennes abreuvent la nuit du sifflement des bombes. Des tombes retournées fleurissent les fêlures de l'esprit. Il n'y a d'espoir que la petite main poétique clouée sur la porte des granges. Les insectes même se suicident sur les plages abandonnées. Au matin le sol sera recouvert de fiel. Gesticulations entretenues d'êtres dénués d'amour. La mort est là, tenancière cuivrée des cymbales apocalyptiques. L'arbre dresse son squelette sur les plaines suffoquées.
Manon est une jeune femme lunaireDont l’âme va à la vitesse de la lumièreElle est joyeusement désinhibéeSans mentalSans jugementSon rapport au monde est un fait de natureSa maturité artistique relève de la pure nécessitéComme elle sent ce qu’elle vitDans le momentSes valeurs sont étrangères à ce qui se faitSa Vérité est celle de l’instantD’une sensibilité en prise directe avec le gesteElle est irrationnelle selon un flux continuElle est le principe fondamentalement JusteCelui de l’humain qui est de s’extraire de l’animalCe n’est pas Manon qui conduit la peintureC’est la peinture qui se fait à travers elle.
( œuvre de Manon VICHY )
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Slikala je noću na bijelom platnu gradeći svoje kraljevstvo nevidljivi dodiriaux vertèbres de son arbre. Sporo i tečno kaplje uma nudili svoje šećere u vrtoglavici snova između zraka i svijeta.Vjetar se pojačao došla je zvijer krišom pod fenjerom dati lozinku potting soil za čisto tlo. Svilenkasta njuška plave šarete učinilo trenutak drhtavim obilježen plamenom nego spojeno oko ples pod zvijezdama. 415
Na vrhuncu pokvarljivih stvari glasovir postaje truba na uvojcima njezine kose ukrštenih pogleda na lice s krilatim zrakama. Jezik podrške kao moljac tok nota u sobu romantike tako da se sjeća. Ruke otkrivene na ovoj crnoj haljini ići kroz život na platnu flauta agasses iznenada izvire pjesma na stolu muka.
Nemojmo prezirati u sjeni tamarisa pa zaslijepljen svjetlom te povrijedim bježi od plača karika koja će se ponovno roditi. 414
visoki sat dižući sok, na pločama hod slomiti dah zvijeri. Braća se okupljaju pod svojim domaćim kapuljačama u blizini krstionice, utočište krizmanika. Opskrba, duše lepršaju između stupova lađe zujanje pčela u suton noć uskoro tišine predstavlja. Preci će biti poštovani lomljeni kruh na pločama pomirenja uzdišući svjetovi. Na podu živo svjetlo dodijeljena onima drugih ona ostaje tamo kad ništa ne ostane. 413
Blizu sjene prvih stvari potraži jaknu koja će nas zaštititi od žita, nastaviti neometanim putem radnička pletena košara.
Drveće braćo moja, biti vjetar tajne svrhe u nepomičnosti šoka, biti otvoren.
ne odustaj, jedan korak u stranu i bio bi kraj.
Iskren jezik i šutnja, podigni naša srca na oltar susreta, recepcija naših radova, sporazum s dušom svijeta.
Trljaj njegov kamen o kamen drugoga a da nas tuga ne udalji, mi, nije vezan za udobnost, mi, u prostoru, letimice, njihanje trske, kroz periskop naših ljubavi.