L’enfance des hommes

Souffrant de l'absence    
Ils se sont posés sur la ligne de crête
Dans le champ des morts
A la rencontre des étoiles.

Que voit-on de là ?
Où la langue épelle les derniers mots
D'un mystère sans fond
Encillant l'envie de vivre.

Ne parle-t-on pas d'effacement
Alors l'axe du monde approche
Au centre de cette quotidienneté
Devant laquelle s'incline le Boiteux.

Il est un jour
A vivre ou à perdre
Où le langage porte en terre sacrée
Le bouquet du printemps.

Un visage
Ça se voit
Des racines
Point
Juste une épaule
Effleurée de la main
A l'orée de l'enceinte
Alors que la voix
Creuse l'air
De nos égarements
Quand semblables
A un lac qui se vide
Les eaux boueuses
Grouillent de vie
Hors d'atteinte
De l'asymptote
Aux alliages reconstituée
Alors que cela se boit
Monsieur
Pour que charitablement
Lever le verre
Soit l'acmé de l'égarement
Produit à petits cris
Aux suçons de l'esprit
Espadouillés
Dans le face à face
Avec les fosses profondes
Retournées
Sous l'ondée énigmatique
De l'enfance des hommes.


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