A Beaumont sur un poney blond j'ai épelé ton nom ma sœur des eaux tumultueuses reverdie sous le trait lumineux des montées en vertige .
Variante passagère sur le piano des auréoles ton songe et ta neige mêlés aux arêtes travesties de nos ancêtres m'ont fait carène fière sur les flots amers .
Feuilles maternelles époque mensongère vous vous êtes épuisés en caresses lentes sur un tas de carcasses embouties .
Pleure ma fleur souffle le silence meie haavade krepi peal tulevik kui peegelduse märk mu armastus Minu jõud minu alandlikkus .
Sõnad suletud müügilettide pilgu all nagu pääsukesed stardijoonel territooriumi piiril seisva mehe vaikus illusoorsete miraažide lausumine sõnumid bravaches kokkumäng kõrbega .
Sõnad neid saateümbrikke need sõdalased organid muutumas valguse varjudeks on oru lohk valu käes kõverdunud lapse jaoks . Sõnad räägivad tähendusest ärganud südamete seas et aeg hajub vala päikselised päevad hävitada välised iidolid .
rahu sõnad on meie ootuste puu seeme mille oksad ulatuvad hinge taevani need käed, mida mu ööd kutsuvad olen valmis teid vastu võtma intiimne sügaval minu sees . Oh sina, mu sõber, mu saladus milliseid märke ma olen kogunud sinu jaoks valmistatud pehmest vahast, mädanevast ainest, armunud raevust et kahtlusepilved veritseksid Oh mu sõber need olid tarkade sõnad suurest mõistatusest saab teaduse kaev rahulik lõplikkuse mõtisklus .
See on saladus illusiooni sammudel allika kristallilises varjus kaldus ekslemine mida ükski ingel ega deemon ei saaks muuta igipõline mälestus väljaspool seinu hirmu kollegiaalsus .
Siirus , lend iseenda poole , lend tõelisse , armu tõsi ei otsi kaunistust vastuvoolu energias .
Allikas pimeduse südames on tõde . Laskem endast kujutatud pildid täis prügikastidesse , lase imelikul vaatepildil tekkida mehest, mille algatas tema vari . Vaimu vetesse, ei mingit harjumist , ei midagi muud kui iidse tarkuse jäänused alguste koidikul .
Illusioonide farandoolis jääb päritolu tuumaks . Pöörake kiirustamata mõistuse lihvkivi endaga kokku põrgata ja reisile minna , loorist välja uste poole kus inimene ei elaks enam oma näo järgi . Armastavad olendid väljaspool iseennast . Tõe sõnastamine südamega .
Sinu hinge ei jagu enam , teosed ja singli moodustavad sõnad .
Varjuteatrist välja elu pole etendus , ta on seiklus sellele, kes kükloopide koopast välja tuleb . Siiruse saladus sisendab elu teostes ja vormides .
Trop souvent , entend-on , que : " Suivre la Voie, le rêve d'être humain, kohta pouvoir redresser la sinuosité du cœur est intention essentielle . Et pour cela ne faut-il pas partir, s'extraire des chaînes du monde " .
Cela est fausseté !
Là n'est point la vie , partir c'est éviter la recherche de la Vérité . Les chaînes n'existent qu'en soi-même .
Plutôt que d'être attiré par des mirages extérieurs, protège-toi de tes propres ruses .
Cesse de te réfugier derrière une fausse humilité .
Jette-toi dans l'océan de la providence .
Préfère ce que tu ignores , ignore ce que tu connais.
Ne crains pas l'inconnu .
La Vérité n'est pas voilée .
Ce sont tes yeux qui portent voile .
Tes yeux , des voiles que tu dois ouvrir .
Le sage , tema , rompt d'avec ses habitudes .
Les miracles du monde sont d'une effarante pureté , la seule voie est la rectitude intérieure .
La lumière en bout de corridor , l'ultime de la voie , un au-delà au plus proche de soi.
Où aller ? Face à face . Etre à l'écoute de l'autre . Cheminer à trace commune . Jeter , comme par hasardun regard sur les côtés , juste ce qu'il faut pour ne pas nuireet faire danser la compagnie , tel aux veillées passéestrier les cailloux dans le plat de lentilles . Le temps éternellement recommençant, sous la plume , à l'octroi d'une pluie battante , déployer sa panoplieporte ouverte , sur les accolades chantéesdes gouttes d'eau souvenantes. Il n'y aurait , de propre , écritsous le boisseau , que le sourire qui prête à dire . Il est un étroit passage entre l'intérieur sécuritaireméthodiquement édifié aux crédences de la connaissanceet la ronde des enfants de la joie .Il est des contréesd'entremêlement des acquitskus ilmutus filtreerub .Juhtub, etpuu otsast kukkuv õun on ime .Kogume puuvilju ,pühkige seda lapigapleegitamata lõuend ,kandke silmade kõrgusel ,naha tekstuur ,graatsiline ümbrikidu lõputu paisumineon laiendus ,selle täiuselekuni selle väljasuremiseni .Vaimu viskoossuste palees,õunhammustatudvõimaldab maitsenaudingutmatmise teeldes sucs rétrospectifs .Kirikukell heliseb .Kell on neli ,Teeaeget psühhedeelne kägu kestad .Anna teada, et heade kavatsustega , Tervis ,koos näpuotsagavastab normaalsuse põhimõttele .238
Kui käru paindub ja need tükid maas hajutama mõistuse pilkavad rinnahoidjad .
Oleks see välimus puudumist läbimas katehhumenid oma väljasurnud lapsepõlves mu ema surnud ema käsk.
Oleks rase paitab lõuendi all mida ma pole kunagi uskunud pehme minu peale .
Seal oleks kuiv muru kaetud kristallhärmatisega raske burle all tantsitud jalgade ristumisest .
Näeb välja nagu häda õrnad ja õrnad hukatusaastad koopteerida muretuid möödujaid ilma nutu ja puhkamiseta .
Mu süda on kustunud kurvastas ta aja kulgu haprad mullid mälu kriimu all .
Vaod muutusid kreemikaks kohvikus des solitudes pöörlev palistamislusikas pilvede peegeldus .
Asjade paika panemine toolide ja laudadega verres et couverts et ronds de serviette à l'avenant .
Vivre en illusion entre la poire et le citron d'oraisons et de jours à venir finissant en tranches de potiron .
Sur le départ posée à même le sol dénudé courait la vermine saxifrage des orateurs sans parole .
Se confrontèrent du menton les accordéons de la raison à éviter le tien du mien positionnés en dérobade .
Silhouette affaissée les lunettes en bout du nez corrigèrent les fautes d'orthographe nos petites mains passagères .
Segmentés à courte échelle les chevaux de la verticale dernière levée d'un sourire par la fenêtre entrouverte . Sortilège sorti tout droit d'une tendre apostrophe les lèvres purpurines figèrent le son des églises . Faussement accaparé dans un tombereau de fumier le corps à corps des corps pensants d'étreintes désespérées .
Se glissèrent sous la ramure les champignons de l'automne à creuser les tranchées d'une guerre dont nul ne revient .
Fil à fil le pull s'allonge les aiguilles passent puis repassent le fragile des doigts s'expose sans que je m'interpose . Face contre terre soyons le roulage des galets du torrent sous la feuillée d'un saule encalminé par le qu'en-dira-t-on des prosopopées .
Ma plume sans le cal d'antan se fait entendre jusqu'à l'orient de coups secs sur la peau des sollicitudes le creux des reins en jouissance son heure et puis la mienne toutes choses confondues se rebellant ma belle dans l'offrir de la resquille à ne plus entendre les barbelés crisser sous la mitraille .
Tema linnupuur küünarnuki allet la croupe en carêmehobune möödub la cavalière à queue de cheval .Eesel pööritablambad puhisevadlehtmetalli heli tabaluku ruumima helistanristteelmärja rohu lõhnadkuutõus .aega võtmatakõhnad lisandidliitudakeravilla tõstukiteleveerandi võrra madalamtiivad töökorras .S'enquérirpeeneks hakituddu crépusculeen retombée lasse du jourkibe palavikkui sõrm mettrehaussehanketaotlusflöödistrõõmsate nootidegalaste naer .236
Ne pas être le "bravo" qui brave le silence être la racine sèche la mousse assoiffée le champignon rabougri être l'accueil pour soupe offerte lentilles et lard être la main tendue .
Etre l'homme le petit le prêt à vivre la danse des femmes nos initiatrices en amour amulettes d'avenir semailles tendres aux flancs des collines vertes un vent chaud fricassée d'étoiles sous une lune partagée nous les errants les mange-cœurs vifs en remontrances captatrices dolents en espérance les fauconniers du beau .
Ne pas éviterles crocs de la raisonplantés sur le râble des choses connuesfractale blessureà la mesure des choses dites .La divergencecanaille soupled'entre les roseaux de l'évitementrassemble les coques vides du festin .Un grain de rizpeut nourrirles gendarmes du désenchantement .Du bolla multitude asserviesera jetéesur les couronnés du mariage assumé .Evider ,faire le creux sous les yeuxdu démiurge reconnu ,excaver à la barre à mine ,à la Barabas ,les alcôves de l'oubli ,rassembler, puis danserune évidenceentre matière et espritle long des golfes clairsla vérité apparue .Et que de choses advenues en cette inconnaissanceDieuDix yeux de merveille .Le cadre des enchâssements de la logique . Le point de fuited'où tout vient et tout converge .Le toit des masures de l'hommeen construction de lui-même .Les mains de la rencontreau petit matin mutindes " bonjour comment ça va ?" .La plaie à lécherconvergence de l'algue avec la languemer et terre confondues .Le réglisse noirau feu racinairedes obligations d'une discipline .Le crissement rêchedu calame sur l'argile sèche .Le creux des songesen amenée tendresous l'amulette du chamane .L'arc en cieldes coloriages de l'enfanceen quête de reconnaissance .La levée du regardvers des cieux intensesau crâne de l'ultime .Absence d'explication ... Instance de présence ...Dieu , cette évidence . ( photo de François Berger )232
Des crisl'appel des mots de miell'ultime comme rocsur lequel retentir .Le claquement sec de l'oragedégoupille ses vasques d'eauau caravansérail des rencontres .Femmesen coursive hautele regard musiqueles pieds dans le dur du granite .Elles chantaientclameur gutturalemontée des désirspuisant une énergie de louve protectricesous l'amoncellement des feuilles mortes .Transe en sous-boisles trompes racolèrent les défaits de la nuitchiens battus recroquevillésau dévers des choses dites à la va-vite .Il inventa la ronde danseL'infinie lumière éperonnéeà l'avant du charroiles jambes flageolantesaux portes du temple .Mu hingélevée d'un léger signe de la mainà l'aplomb d'une joie vespéralevers l'envol de l'oubli .S'alignent les souriresles hochements de têtesous les cintres de la scènesans applaudissementau juste silence en soicoquillage vermeilretenu par la respiration .Nous nous mîmes en marchedevant l'inconnaissablecherchant la clé de la citéde niveau en niveaucomme pour être làle cœur en fêtedans d'improbables anfractuosités .L'homme vert sortit du boisla chevelure lichensle souffle dragonesquel'allure souplel'appareil photo en bout de bras .Il suffisait ...ja veelles hardes ne nous couvraient plusla moue aux lèvresles yeux piquetés d'ardentes échardesle pourtour de nos suggestionsen limite de ruptureles chevaux éructèrentil y avait tant à fairele sable coulait de l'écarté des doigtsun petit tas se formanous y mîmes notre espérancenotre joienotre peine mêmeà l'arrivée d'un enfant faisant château en bord de meren reflux des vérités .L'ultime en un claquement secrompit les amarres d'avec l'illusion .Tout s'écroulail y avait à vivre .233